Saint-Malo : escale de l’ Amerigo Vespucci


Saint-Malo : escale de l’ Amerigo Vespucci

Saint-Malo : escale du voilier-école de la Marine Italienne Amerigo Vespucci

L’Amerigo Vespucci est un voilier-école italien. Il appartient à  la Marine Militaire Italienne, et est utilisé à la formation des élèves officiers.

Il est actuellement l’un des plus ancien trois-mâts carré à naviguer, le plus ancien navire-école de la Marine Italienne en service et un des plus grands voiliers école militaire du monde.


Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia, commandant l’ Amerigo Vespucci est reçu  par Claude Renoult, Adjoint, dans le prestigieux Cabinet de Réné Couanau, Maire de Saint-Malo.

Jean-Jacques Meury, Chef du pôle encadrement et promotion des activités de plaisance et des Affaires nautiques, Jean Claude Bourbon, Chargé des relations avec la Marine Nationale,

Romeo Enrico, Attaché Militaire auprès de l’Ambassade d’ Italie à Paris,

Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia, commandant l’ Amerigo Vespucci

Claude Renoult, Adjoint, François Lobit, Sous-Préfet de Saint-Malo

Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia, contemple, au loin, son Navire puis est très sensible au pavoisement de drapeaux, mis en place au pied du Grand Donjon, aux couleurs Italiennes en Hommage à sa présence.

Exceptionnelle visite de la partie privative du Château, à l’initiative de Marie-Hélène Detrois

Au XIXe siècle, le Château était une caserne.Cet état dura jusqu’en 1921.A cette date, la municipalité acheta une partie des bâtiments pour y installer en 1927, le musée.

Lors de la libération de Saint-Malo en 1944,

le château est fortement endommagé et fut restauré par la suite.

Aujourd’hui les anciennes casernes ont été aménagées et hébergent les services de la mairie de Saint-Malo tandis que la tour Générale et le Grand Donjon abritent le Musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

photo « Souvenir » sur la Tour des Moulins

petites retouches avant les visites


La devise du navire : « Pas celui qui commence mais celui qui persévère »

Romeo Enrico, Attaché Militaire auprès de  l’Ambassade d’ Italie à Paris, monte à bord, accompagné par Bruno Lassus Commandant du Port.

Conférence de Presse organisée par Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia, commandant l’Amerigo Vespucci, qui avait surestimé la politesse de certains médias locaux ou régionaux, seul le journal Ouest-France avait eu la courtoisie de répondre à l’invitation …


en effet,  nous partîmes premier pour arriver  au port

mais par un prompt renfort nous nous vîmes que deux à monter à bord !

Sur l’Amerigo Vespucci toutes les manoeuvres sont effectuées manuellement, de grands tasseaux de bois font tourner les poulies afin de lever les 2 400 m 2 de voiles.


Un trois-mâts carré, ou trois-mâts franc, est un navire à voile de trois-mâts dont tous les mâts sont gréés en voiles carrées. On dit aussi que ce type de voilier « porte des phares carrés » c’est-à-dire plusieurs étages de voiles carrées,cinq le plus souvent, sur ses trois-mâts, une solution apparue avec l’augmentation de la taille des navires, et consécutivement de leurs mât,  afin que les voiles restent cargables, repliables, par un nombre acceptable de marins. Toutes les voiles sont enverguées et leur vergue est horizontale, retenue par le milieu (voile carrée). Le mât d’artimon à l’arrière conserve en plus une brigantine à corne.

Historiquement, on trouve des trois-mâts carrés notamment parmi les flûtes, les galions, les frégates, puis les clippers. Les trois-mâts carrés furent de grands bâtiments marchands, navires de guerre (corvette à vaisseaux de ligne) et des cap-horniers.

À leur âge d’or, au XIXe siècle, il y avait plus de 2 000 navires de ce type dans la flotte de commerce mondiale et, particulièrement en France, grâce aux voiliers à prime. Comme tous les trois-mâts, à l’ère de la propulsion mécanique, ils n’ont survécu qu’en qualité de voiliers-écoles dans plusieurs Marines étrangères, le Libertad, pour l’Argentine ou l’Amerigo Vespucci, pour l’Italie.

Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia, commandant l’ Amerigo Vespucci


Le voilier qui porte le nom du célèbre navigateur italien Amerigo Vespucci est basé à Gênes et est la copie d’une frégate militaire de la deuxième moitié du XIXe siècle, le Re Galantuomo. Construit à Naples à la demande de Benito Mussolini, il est issu du projet de Francesco Rotundi, lieutenant colonel du Génie naval et a été entièrement construit aux chantiers navals de Castellammare di Stabia en 1930 et mis à l’eau le 22 février 1931.

Le 15 octobre 1931, dans le port de Gênes, l’unité reçut son premier pavillon des mains de son premier commandant, Augusto Radicati di Marmorito.

Sa mission était de former le officiers de la Regia Marina avec le Christophe Colomb, son sister-ship. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Christophe Colomb a été cédé à l’URSS en indemnisation de dommages de guerre. De 1946 à 1952 il a donc été l’unique navire voilier école de la marine militaire italienne. Ceci jusqu’à la mise en service de l’Ebe, une goélette brigantine construite en 1921 et achetée par la marine militaire en 1952.

La devise du navire, officialisée en 1978, est : Pas celui qui commence mais celui qui persévère. Cette devise exprime la vocation du navire à la formation des futurs officiers de la Marine Militaire. Les devises précédentes étaient : Pour la patrie et pour le Roi,

remplacée en 1946 par : Solides dans la furie des vents et des événements.


Le voilier maintient vivantes les traditions anciennes. Les voiles sont encore en toile de jute, les cordages toujours en fibres végétales. Toutes les manœuvres sont exécutées manuellement.

Chaque ordre est donné par le commandant, par l’intermédiaire du maître d’équipage, au sifflet de manœuvre.

En 2006, 75 ans après sa mise en service, d’importants travaux d’entretien du navire ont été effectués auprès de l’Arsenal Militaire Maritime de La Spezia.
Ceux-ci ont consisté au remplacement complet du mat de trinquette, à cause des limites d’usure atteints. Ce mât a été réalisé à l’identique en utilisant les méthodes artisanales d’origine. Quelques tôles rivetées de la coque ont été changées par d’habiles artisans. La passerelle de navigation a été modernisée et équipée de systèmes de navigation GPS et de transmissions par satellites.

En 2000 le voilier Amerigo Vespucci a participé à la Tall Ships’ Races. Cette compétition met en confrontation le Tall Ship, groupe de voiliers et autres navires à mâts des Marines Militaires du monde entier. Pendant six mois, l’Amerigo Vespucci a parcouru plus de 10 000 milles. Il termina second derrière le voilier allemand Gorch Fock II. Le voilier école a aussi introduit les voiliers italiens à la Tall Ships’ Races 2007 méditerranéenne.


La formation des élèves se déroule par l’intermédiaire de campagnes de formation. Chaque croisière d’instruction emprunte un itinéraire différent. On compte à ce jour 71 campagnes. Le navire école s’est rendu en Europe du Nord 37 fois, en Méditerranée 20 fois, en Atlantique Oriental 4 fois, en Amérique du Nord 7 fois, en Amérique du Sud 1 fois. Le voilier a bouclé une fois le tour du monde.

Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia présente l’unique casier dont dispose  chaque élève.

le Somptueux Carré du Commandant


Amerigo Vespucci (ou Améric Vespucci), né le 9 mars 1454 à Florence en Italie, et mort le 22 février 1512 à Séville en Espagne, est un marchand, bijoutier et navigateur qui fut le premier à émettre l’hypothèse que la côte de l’Amérique du Sud constituait un nouveau continent alors que tous les navigateurs de l’époque, y compris Christophe Colomb, pensaient débarquer en Asie. C’est à partir de son prénom que sera créé le nom propre « Amérique » à l’initiative de Martin Waldseemüller, cartographe allemand établi au sein du collège des savants de Saint-Dié (Vosges) qui affirme que la découverte des terres à l’ouest doit être attribuée à Vespucci.


La Cabine réservée au Hôtes de Marque

L’Amerigo Vespucci aurait eu l’honneur d’y accueillir Lady Dy


Un extrême raffinement                                                         Le piano du bord

 Plusieurs milliers de visiteurs durant cette escale malouine, malgré un emplacement dans le bassin Vauban qui n’était pas des plus agréable comme vraiment esthétique, mais une « obligation » en raison du tirant d’eau de 7 mètres, trop important pour être amarré au pied des remparts.

L’Amerigo Vespucci a aussi participé à la manifestation « La Mer doit vivre », une croisière écologique qui s’est déroulée en Méditerranée du 9 avril au 15 juin 1978. Le 15 juin 1978, le navire fait escale dans les principaux ports de la Méditerranée. Les postes italiennes ont émis pour l’occasion une série spéciale de quatre timbres oblitérés.

Détente et sortie pour certains … mais pas pour d’autres !

Marco Marsilli, Ministro Plenipotenziaro de l’Ambassade d’Italie à Paris

Pierfederico Bisconti contre-amiral attaché naval auprès de l’ambassade d’Italie

Roberto Bonucci Directeur général Monte Paschi Banque

Réception à bord


le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia, commandant l’ Amerigo Vespucci
accueille François Lobit, Sous-Préfet de Saint-Malo

Madame Renoult et Claude Renoult, Adjoint         Jacques Havard Duclos, ancien Sous-Préfet

le Capitaine de Corvette (R) Paul-Louis Paoli. À la coupée, à l’embarquement et au débarquement des autorités, les honneurs au sifflet de gabier sont rendus, selon les rangs et les grades.


Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia explique à ses invités

l’Histoire,  les Missions comme les caractéristiques de son Navire-Ecole.

Pierfederico Bisconti contre-amiral attaché naval auprès de l’ambassade d’Italie,

Henri-Jean Lebeau, Premier Adjoint,  le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia

                  Monsieur et Madame Menelet                                                      Bob Escoffier

Les couleurs sont descendues du mat tous les soirs afin de signifier, symboliquement la fin de la journée.  La Levée des couleurs à multiples significations c’est le début de la journée du militaire  mais surtout un moyen de lui rappeler pourquoi il s’est engagé, les valeurs de sa Patrie, puis aussi un hommage à tous ceux qui sont morts pour « la » défendre.


Chaque jour, à la même heure, quel que soit l’endroit ou ils se trouvent dans le monde,


les militaires rendent hommage à leur Nation

Fratelli d’Italia, Frères d’Italie,  est l’hymne national italien dont le véritable titre est Il Canto degli Italian, le Chant des Italiens.Cet hymne est né à Gênes en automne 1847.

En Italie, il est surtout connu sous le nom d’Inno di Mameli (« Hymne de Mameli »), du nom de son auteur, Goffredo Mameli, un jeune étudiant patriote de 20 ans. La musique est de Michele Novaro.

Huit élèves sont nécessaires pour tenir les quatre barres quand toutes les voiles sont dehors


Le Capitaine de Vaisseau Domenico La Faia suit avec la plus grande attention les directives

d’Eric GeilleChef Pilote de la station de pilotage de Saint-Malo, qui vient de monter à bord


Selon les règlements les commandants de navire peuvent être obligés de laisser le pilotage à ces professionnels, mais tout en gardant la responsabilité du bateau. Munis d’une très grande expérience et de compétences locales spécifiques, les pilotes maritimes sont capables de manœuvrer les bateaux sur les voies les plus difficiles, ce qui n’est pas le cas d’un capitaine. Ils peuvent ainsi assurer la sécurité de la navigation et la protection de l’environnement.

Toutes les manoeuvres se font à la main, même pour les 22 femmes qui  doivent posséder une force mentale comme physique irréprochable.

De nos jours, si quelques vieux trois-mâts carré naviguent encore, comme justement c’est le cas du splendide Amerigo Vespucci régulièrement plébiscité par le public lors des rassemblements de vieux gréements , les plus anciens servent de bateaux musée


La Voile carrée est le type de voile le plus ancien en Europe. Elle fut utilisée de manière connue dès l’antiquité, de la Baltique à la Méditerranée sur les navires marchands et militaires, qu’ils soient de mer ou de rivière.

Au IXe siècle l’introduction de la voile latine amorce le déclin de cette voile en Méditerranée où le régime des vents est trop irrégulier pour pouvoir l’utiliser. En Atlantique elle perdure au-delà même du Moyen Âge, des drakkars des Vikings , en passant par les nefs françaises et anglaises.

Les siècles suivants confirment son maintien comme en témoignent les vaisseaux produits tant pour le commerce que pour le combat.

Pendant l’essor de la marine à voile (XVIIe siècle-XIXe siècle) l’augmentation de la dimension des navires a considérablement augmenté la hauteur des mâts et, l’on a multiplié le nombre de voiles carrées sur chaque mât (on a eu jusqu’à 7 étages) afin qu’elles restent cargables (repliables) par un nombre acceptable de marins.


Sur les longs bords de portant, les capitaines de clippers faisaient quelquefois ajouter à l’extérieur, des rallonges de vergues pour porter des voiles appelées bonnettes qui permettaient de gagner un petit peu de vitesse. Cette opération délicate et risquée était redoutée des gabiers car la chute était la promesse d’une mort certaine par noyade, le navire étant incapable de faire demi-tour pour venir le rechercher.

Bruno Lassus Commandant du Port de Saint-Malo,

 Romeo Enrico, le très sympathique Attaché Militaire auprès de  l’Ambassade d’ Italie à Paris


Contrairement au départ de la Tall Ships Race, « aucune » force de police pour assurer la sécurité  au bord des écluses ?


L’Équipage est composé 16 officiers, 70 marins et 200 cadets

Longueur hors-tout : 100,50 mètres – Longueur de coque : 82,38 mètres – maître-bau : 15,50 mètres
Le maître-bau d’un navire correspond à sa plus grande largeur. Il dérive du mot bau qui signifiait barrot, soit une pièce de structure transversale servant à raidir le bordé, et s’étendant de part et d’autre du navire. Le maître-bau désignait ainsi la plus grande de ces pièces de charpente, et donc l’endroit où le navire serait le plus large.

Déplacement : 4150 tonnes – Tonnage : 3545 tonneaux – Vitesse sous voile  : 10 nœuds

La compilation et la publication au milieu du XIXe siècle par le capitaine américain Matthew Fontaine Maury des wind charts (somme des statistiques des vents dominants par secteurs) sur des cartes marines a permis de déterminer des routes où les vents portants (trade winds, les vents commerciaux) étaient les plus réguliers et où ces gréements puissants étaient efficaces.

Il a ainsi contribué à l’essor des grands voiliers dits à « phares carrés » pour l’aspect général qu’ils avaient rappelant la silhouette d’un phare.


C’est au cours de la première moitié du XXe siècle que disparaît peu à peu cette voile, en particulier avec la fin des grands voiliers à prime, une des générations les plus abouties pour la taille et la vitesse, dont le Belem est un survivant en France, à la différence du Duchesse Anne qui témoigne d’une génération de grands navires école de cette période révolue.
La machine à vapeur et le moteur à combustion interne ont eu raison de cette voilure plus que millénaire.

Les pilotes de port, ou pilotes maritimes sont un peu plus de 340 en France.
Leur rôle : manœuvrer les navires ou conseiller leurs capitaines lors de leur entrée ou leur sortie dans un port
Le chemin est long pour devenir pilote de port. Le recrutement se fait au sein de la marine marchande. Les officiers ayant navigué au moins 72 mois, passent un concours organisé par l’Administration des Affaires Maritimes.

Il y a peu de places disponibles. Une fois en fonction, le nouveau pilote doit effectuer une formation pratique d’environ 500 opérations de pilotage. Cette phase dure environ cinq ans.
Le pilote de port est le conseiller et l’assistant technique du capitaine lors de l’arrivée ou d’un départ d’un navire. Attaché à un port, il le connaît parfaitement avec ses particularités techniques, ses zones de navigation, son organisation et ses différents services au navire.
Le pilote est un « as » de la manœuvre des navires de toutes tailles. Une fois à bord il devient la référence du capitaine lors des manœuvres d’approche, d’accostage, d’appareillage ou de remorquage du navire.

Aux abords des rades, des ports et des bassins, le pilote offre la parfaite connaissance de la réglementation locale et des conditions de navigation dans la zone portuaire que l’on ne peut attendre d’un capitaine.
Les pilotes sont informés des activités des ferries, des opérations de dragage, des mouvements locaux et également de tous les autres facteurs qui peuvent occasionner des risques pour la navigation. Ils assurent la communication avec les autorités portuaires, les services du trafic maritime, les remorqueurs et les autres navires.
A travers une pratique quotidienne, les pilotes développent des qualités et des techniques spécifiques pour manœuvrer les navires dans des eaux étroites entourées d’installations portuaires.

Ils naviguent jour et nuit, même par épais brouillard ou grand vent, évitant tout retard. Dans l’intérêt du port et du navire, ils permettent l’exploitation maximale des capacités de chargement en fonction des hauteurs d’eau disponible.

Lorsqu’un pilote arrive sur la passerelle d’un navire et que les mots « Pilote à bord » apparaissent dans le journal de bord, la relation juridique entre le pilote et le capitaine est établie. Le contrat de pilotage est un contrat de service privé, et non un contrat de travail : le pilote n’est pas l’employé de l’armateur, il engage sa propre responsabilité.
S’il connaît les conditions locales, il est en revanche « parachuté » sur un navire qu’il ne connaît pas. Il lui faut donc immédiatement s’y adapter, jauger les paramètres propres au navire, comme sa courbe de giration ou ses performances de baisse et de montée en régime machine, et sa manœuvrabilité globale.

Une fois à la passerelle, il transmet les ordres de barre et d’allure au timonier sous l’autorité du commandant. Si ce dernier n’approuve pas la manœuvre, il peut s’y opposer.
Le pilote travaille en coordination avec les remorqueurs, qui l’assistent durant les évolutions du navire, et les lamaneurs, qui gèrent les prises d’aussières et leurs largages.

Le métier de pilote demande une grande faculté d’adaptation aux conditions de navigation les plus variables avec une très grande flexibilité dans les horaires, mais également une maîtrise des relations humaines.
En effet, le pilote, une fois sa formation validée pour les navires de tonnage illimité, est amené à guider des navires de tout type, par tout temps et à toute heure. Il doit également s’adapter à toutes les nationalités et percevoir rapidement comment réagissent à la fois le navire et l’équipage au cours des manœuvres.
L’aspect sportif, lors des opérations de transbordement par conditions météorologiques dégradées, n’est pas à négliger.

La direction du service du pilotage étant assurée par les pilotes, ils doivent également développer des qualités de management et de comptabilité.

Les pilotes sont recrutés par la voie de concours organisés par les stations de pilotage.
Les candidats aux fonctions de pilote doivent être âgés de vingt-quatre ans au moins et de trente-cinq ans au plus, être titulaire d’un brevet de commandement du plus haut niveau, réunir 72 mois de navigation effective comme officier, dont quatre ans au moins au service « pont » à bord de bâtiments de l’État, de navires de commerce armés au long cours ou au cabotage, ou de navires armés à la grande pêche ou à la pêche au large,  avoir été reconnu apte physiquement aux fonctions de pilote par un médecin du service de santé des gens de mer.
Dédié à un port spécifique pour lequel il a passé le concours de pilotage, le pilote y est attaché jusqu’à la fin de sa carrière de marin.


Patrice Beaulieu   Inspecteur Principal des Affaires Maritimes d’Ille-et-Vilaine

Patrick Le Rouillé à la barre du bateau de la Station de Sauvetage de Saint-Malo

              le Commandant Jacques Le Gall                          Henri-Jean Lebeau, Premier Adjoint

Président des Vétérans et Amis de la France Libre

passage devant le Môle des Noires

Le Renard, réplique d’ un voilier du XIXe siècle, de type cotre à hunier,  huitième et dernier navire armé par le corsaire malouin Robert Surcouf, accompagne l’Amerigo Vespucci.


Le Cotre appartient désormais à Étoile Marine Croisières Saint-Malo.

Le phare du Grand Jardin est un phare en mer de la passe de Saint-Malo, dans l’estuaire de la Rance. Les abords de Saint-Malo sont parsemés de rochers ou de plateaux rocheux, qui, associés à un grand marnage rendent l’approche dangereuse. L’entrée vers le port de Saint-Malo ou la Rance se fait par des chenaux balisés ou matérialisés par des alignements.


Le phare du Grand Jardin fait partie de ce balisage.








Sources :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre-bau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Renard_%28bateau%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_du_Grand_Jardin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amerigo_Vespucci_%28voilier%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trois-m%C3%A2ts_carr%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voile_%28navire%29#Voile_carr.C3.A9e
http://www.formation-maritime.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=67&Itemid=338
http://www.franceinfo.fr/transports/circulez-il-y-a-le-monde-a-voir/pilote-de-port-un-metier-hors-du-commun-449795-2011-11-18






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