Saint-Malo : escale du Chasseur de Mines Croix du Sud


Saint-Malo : escale du Chasseur de Mines Croix du Sud

Saint-Malo : escale du chasseur de mines Tripartite Croix du Sud

Après avoir modernisé en chasseurs quelques dragueurs de mines océaniques, la marine nationale a fait construire par les chantiers de Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) 5 chasseurs de mines classe Circé. Complémentaires des dragueurs, ils n’étaient pas équipés d’une drague mécanique. Ils sont entrés en service en 1972-1973, puis vendus à la marine turque en 1998-1999, où ils sont toujours en activité.Tous les dragueurs et chasseurs de mines ont été remplacés progressivement à partir de 1984 par le chasseur de mine tripartite (CMT) classe Éridan, construits conjointement par la France (10 unités), la Belgique (15 unités) et les Pays-Bas (15 unités).

Leur coque est construite en CVR (composite verre et résine), pour réduire la signature magnétique

La classe Tripartite est une série de chasseurs de mines conçue selon un projet commun aux marines belge, française et néerlandaise, ratifié par les chefs d’État-Major des trois marines le 9 décembre 1974. Ils ont été construits en coopération durant les années 1980. La France a construit l’équipement de chasse des mines, la Belgique a fourni la partie électronique et les Pays-Bas le système de propulsion. La Belgique et la France ont commandé 10 exemplaires chacun et les Pays-Bas 15. Tous les chasseurs de mines tripartites, durant leur service dans les marines européennes, font partie de la Mine Counter Measures Force North de l’OTAN.


La France possède actuellement onze chasseurs de mines de ce type.

Huit sont basés à Brest et trois à Toulon.

Le Capitaine de corvette Stephane Ortegat, commandant le chasseur de mines Croix du Sud


Visite de courtoisie à la Mairie de Saint-Malo, le Capitaine de corvette Stephane Ortegat est reçu dans le somptueux Cabinet de René Couanau, par Dominique Taillandier, Adjointe.

Jean-Jacques Meury, Chef du pôle encadrement et promotion des activités de plaisance et des Affaires nautiques, le commandant en second,  le Capitaine de corvette Stephane Ortegat,

Dominique Taillandier, Adjointe,     Yvon Piednoir, Adjoint.

Le Capitaine de corvette Stephane Ortegat , diplômé d’une maîtrise de physique et applications mention océan-atmosphère, entre dans la marine en octobre 1995 en tant qu’officier de réserve en situation d’activité ( ORSA ).
Après avoir suivi son cours de chef de quart à l’Ecole Navale, il rallie le chasseur de mines « Lyre » en juin 1996 pour effectuer son stage d’application au quart passerelle. Il est ensuite affecté en 1997 sur l’aviso « Quartier-maître Anquetil » comme chef de service conduite du navire et suit successivement les cours de l’école de spécialité « lutte sous la mer » en avril 1998 et le cours de l‘école de guerre des mines de 1998 à 1999. Il est désigné officier opérations sur le chasseur de mines « Lyre« . Durant cette affectation, il participe à de nombreux exercices interalliés de guerre des mines en méditerranée et ne mer noire ainsi qu’au déploiement du groupe de guerre des mines dans le golfe arabo-persique au deuxième semestre 2000

En août 2002, il s’envole vers l’océan indien pour prendre les fonctions d’officier opérations sur le bâtiment de transport léger « La Grandière« . Il participe à cette occasion à plusieurs exercices interarmées de coopération régionale en Afrique du Sud, au Mozambique et aux Seychelles et contribue en tant que chef de mission d’une section navale de plage à la remise à jour des sites de débarquement à Madagascar. Il effectue également au cours de son affectation plusieurs missions de ravitaillement des îles éparses et contribuera à l’océanisation du vraquier chypriote « Adamandas« .

A son retour en métropole en 2004, il est désigné commandant en second des chasseurs de mines « Persée » puis « Capricorne » à l’issue de la permutation de l’équipage.
En 2006, il rejoint le domaine de la formation et exerce les fonctions de directeur du département « Plongée à l’air » de l’école de plongée, chargée de la formation des plongeurs de bord.

En 2008, il intègre la division d’entrainement d’ALFAN en tant qu’adjoint au chef du bureau guerre des mines.
Nommé Capitaine de corvette, il organise à cette occasion de nombreux stages de mies en condition opérationnelle d’unités essentiellement de guerre des mines à Brest, Toulon et outre-mer.
En 2010, affecté à la cellule plongée humaine et intervention sous la mer ( CEPHISMER ) en charge de la section contrôles et activités, il participe comme plongeur d’essai en saturation à l’élaboration des tables de décompression NSRS.

Dans le cadre d’enquêtes judiciaires le sonar permet de relocaliser une épave sur le fond. Le moyens d’identification  plongeurs démineurs, Poisson Auto Propulsé PAP  permettent  son expertise approfondie.

Le Poisson Auto-Propulsé PAP transporte une caméra et permet une identification précise  des objets découverts. Il peut, en outre, embarquer et déposer une charge de destruction.

L’équipage du bâtiment est composé de 5 officiers, 32 officiers mariniers, 12 quartiers-maîtres et matelots, dont 6 femmes.

Un chasseur de mines est un navire de guerre des mines qui utilise un sonar pour détecter les mines et ensuite les détruire par explosion d’une charge déposée par un robot sous-marin ou des plongeurs, appelés plongeurs démineurs.


Ces derniers peuvent également désactiver les mines. Les chasseurs de mines sont généralement aussi équipés d’une drague mais, contrairement au dragueur de mines, les mines sont détectées avant d’être détruites.
Son système d’armes principal est le sonar, qui peut être un sonar de coque ou un sonar remorqué. Pour la recherche de mines, le sonar peut fonctionner en mode « détection » ( pour la recherche des mines ) ou en mode « classification » ( haute résolution, couverture moins grande ) pour l’identification du type d’objet détecté.


Équipements électroniques :


1 radar Racal-Decca DRBN-38   – 1 sonar DUBM-21 E (TSM 2022 Mk 3 ) – 1 sonar SPIV (sonar propulsé à immersion variable)
Système de pilotage automatique –  Système de radionavigation Syledis –  Système numérisé de transmissions intérieures SNTI –  Système de transmission par satellite Inmarsat mini M .


Toujours un gros succès pour les visites publiques       Sécurité anti-incendie « omniprésente » à bord

Six Plongeurs démineurs sont équipés pour intervenir jusqu’à 60 mètres de profondeur et s’approcher des mines afin de procéder à leur destruction.


la cabine du commandant en second                                    et la « très importante » cuisine !

Les chasseurs de mines peuvent être utilisés en opérations systématiques, par exemple pour explorer un chenal périodiquement ou avant le passage d’une escadre ou d’un bâtiment précieux, ou ponctuellement, pour identifier des objets douteux ou préciser les caractéristiques d’un objet posé sur le fond, ou situé entre deux eaux.

En opérations systématiques, le navire explore complètement la zone en suivant des « rails » généralement parallèles, le sonar étant en mode « détection » ; tous les échos ou signaux douteux sont alors repérés et cartographiés. Dans une deuxième étape, ils sont explorés grâce au sonar en mode « classification » ; s’il existe une possibilité qu’un signal corresponde à une mine, des plongeurs ou un robot procèdent alors à une reconnaissance in situ, et éventuellement à une intervention.
Les chasseurs de mines peuvent aussi être utilisés pour rechercher des épaves, notamment à la suite de naufrages.


Les chasseurs de mines doivent avoir une très faible signature magnétique et acoustique, de manière à réduire les risques de déclencher la mise à feu des mines, et à améliorer les capacités de détection des sonars embarqués. Ils doivent être manœuvrant, capables d’opérer à faible vitesse, et si possible être équipés de système de positionnement dynamique pour pouvoir se maintenir au point fixe pendant l’intervention de leurs plongeurs ou de leurs robots sous-marins.


Le Sonar Propulsé à Immersion Variable ( SPIV ) filoguidé, permet de projeter les moyens de détection sur l’avant du navire et de traverser les couches défavorables aux émissions acoustiques.
L’ écran tactique garde en mémoire tous les échos détectés par le sonar et permet  de positionner les mines sur une carte via l’utilisation du système GPS.
Le Sonar de coque émet une onde sonore et localise les objets sur le fond en détectant leur écho.

Armement : 1 mitrailleuse AA 20 mm F2 –  2 mitrailleuses 12,7 mm –  2 mitrailleuses 7,62 mm

Les Chasseurs de mines sécurisent l’accès aux côtes françaises où subsistent encore près de  200 000 munitions datant de a Seconde Guerre Mondiale.

quelques types de mines

Adeline, infirmière du bord devant le caisson de recompression :


L’accident de décompression (sigle ‘ADD) est un accident pouvant survenir en plongée sous-marine. Il survient chez des plongeurs descendus trop profondément ou trop longtemps et qui remontent trop vite ou sans faire de palier.
L‘ivresse des profondeurs s’appelle la narcose, elle est due à la pression partielle d’azote en profondeur et que si elle peut toucher tout le monde çe peut être à des degrés moindres.

Par contre à 60 mètres, nul n’échappe à cette perte de vivacité intellectuelle d’autant plus dangereuse que ses manifestations peuvent être subtiles.


le caisson de recompression à une place et « Oscar » indispensable lors des exercices de simulation.

« une » des très nombreuses buses, dont est équipé le navire, indispensables en cas de décontamination du bâtiment, qui, une fois rendu totalement étanche, est copieusement  arrosé d’eau de mer propulsée par ces buses.

Le Capitaine de corvette Stephane Ortegat  a pris le commandement du chasseur de mines


« Croix du Sud » le 26 août 2011.  Il est décoré de la médaille de la défense nationale échelon or avec agrafes bâtiment de combat et plongeur-démineur.


Le Capitaine de corvette Stephane Ortegat est marié et père de deux enfants.

Le Croix du Sud, indicatif visuel M646,chasseur de mines de classe Tripartite dans la Marine française. Ses villes marraines sont Ciboure et Saint-Jean-de-Luz.
Un dragueur de mines type D, classe Sirius s’est appelé Croix du Sud et a servi de 1956 à 1981 (indicatif visuel : M 734).






sources  :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chasseur_de_mines






Emeraude Journal Infos –  Photos Patrick Desjardins ©  – Tous droits réservés

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