Saumur : Entrainement interministériel NRBC-E


Saumur : Entrainement interministériel NRBC-E

Saumur : Entrainement interministériel NRBC-E

Ecoles militaires de Saumur
Centre de défense NBC – Quartier Bessières

S-NRBC-E-1

La notion de menace nucléaire, radiologique, biologique et chimique NRBC est depuis quelques années intimement liée à celle de menace terroriste.
Un centre à a été créé récemment dans le sud de la France. Le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale a réaffirmé en 2008 la réalité du risque NRBC, ce qui a justifié le besoin de créer un centre de formation et d’entraînement pour améliorer les capacités d’interventions face aux menaces et aux risques de ce type.

En effet, bien que les événements NRBC soient rares dans le monde, et que la France ne s’y est jamais trouvée confrontée à ce jour, il est probable qu’un tel événement entraînerait une crise majeure. D’une manière générale, le manque de connaissance des phénomènes en jeu parmi les gestionnaires d’une crise est un facteur aggravant.

La création d’un enseignement qui leur est destiné s’inscrit donc pleinement dans une stratégie de préparation.
Les ministères de l’Intérieur et de la Défense vont poursuivre chacun de leur côté la formation de base de leurs agents au risque NRBC.

Le centre de formation nouvellement créé a pour vocation de mettre en situation avec le plus de réalisme possible les différents intervenants et d’améliorer les procédures d’intervention conjointe.

Ce centre national est basé à Aix-en-Provence. Toutefois les exercices devraient être organisés dans chaque zone de Défense afin que les services concernés – SAMU, sapeurs-pompiers, police… – puissent y prendre part plus facilement.




Point presse – présentation de l’entrainement interministériel


S-NRBC-E--conf-4Pour la première fois est effectuée une déclinaison d’un « entrainement » et non pas exercice pour la Zone Ouest au sein des Ecoles Militaires de Saumur qui est un des points réparti sur le territoire national puisqu’il y a trois SDIS Service Départemental d’Incendie et de Secours – deux points militaires dont Cazaux, en plus de Saumur, deux écoles de Police, l’une à Nîmes, la seconde à Roubaix.
Le but est de faire travailler en toute interministérialité, maitre mot de cet entrainement, deux cents stagiaires  qui viennent de la Sécurité Civile, des pompiers, de tous les personnels sanitaires, des militaires, des gendarmes, des policiers et tous ces que personnels apprennent à travailler ensemble en risque NRBCE.

S-NRBC-E-conf-6 S-NRBC-E-conf-1--2Françoise Souliman, Préfet délégué pour la défense et la sécurité Ouest.

Philippe Berne, Général adjoint engagement de la zone de défense et de sécurité Ouest

S-NRBC-E-conf-P-1La zone de défense et de sécurité Ouest regroupe cinq régions : Bretagne, Pays de Loire, Centre, Haute-Normandie et Basse-Normandie, soit 20 départements.
Elle est confrontée à une myriade de points de passages frontaliers. En effet, elle présente au moins19 points de passage frontaliers empruntant les transports maritime et aérien.
Pour le transport maritime, les ports de Caen-Ouistreham, Cherbourg, Dieppe, Le Havre, Roscoff et Saint-Malo sont autant de points d’accès directs vers la Grande-Bretagne.

Il convient d’y ajouter les lignes à destination de Jersey et de Guernesey depuis Saint-Malo et les ports du département de la Manche : Dielette, Barneville-Carteret, Portbail et Granville, lignes qui fonctionnent essentiellement l’été et permettent de rallier, dans une deuxième étape, la Grande-Bretagne.
Pour le trafic aérien, on note la présence des aéroports de Rennes, Brest, Nantes-Atlantique, Dinard et La Baule qui entretiennent des relations régulières avec la Grande-Bretagne.

France-zone-defense-SiteZones de défense et de sécurité


Une zone de défense et de sécurité est une circonscription administrative française spécialisée dans l’organisation de la sécurité nationale et de la défense civile et économique. Comprenant, en métropole, plusieurs régions, sauf pour l’Île-de-France, les zones de défense et de sécurité font partie de l’« organisation territoriale interarmées de la défense »

Z-de-def-Sec-OuestLa zone de défense et de sécurité est un échelon administratif voué à trois missions :

* l’élaboration des mesures non militaires de défense et la coopération avec l’autorité militaire;
* la coordination des moyens de sécurité civile dans la zone ;
* l’administration et la mutualisation d’un certain nombre de moyens de la police nationale et de moyens des transmissions du ministère de l’Intérieur.
La zone de défense et de sécurité Ouest  s’étend sur une superficie de 129 790 km², soit un quart de l’ensemble du territoire métropolitain.

Sa population compte près de 13 millions d’habitants soit 1/5 de celle du pays.

Elle comprend 5 régions : Bretagne, Pays de Loire, Centre, Haute-Normandie et Basse-Normandie, soit 20 départements et 7 846 communes. Elle compte aussi près de 2 000 km de côtes soit 35% du littoral français.

Il existe 7 zones de défense, créées en 1959 et redécoupées en 2000. A la tête de la zone de défense et de sécurité se trouve le préfet de zone , également préfet de la région et du département chef-lieu de la zone de défense. Les pouvoirs dévolus au préfet de zone sont définis par le code de la défense mis a jour par des décrets du 4 mars 2010. Le préfet de zone coordonne la préparation et la mise en œuvre des mesures de sécurité nationale dans le ressort de la zone ; il veille à ce titre à la cohérence des plans civils de protection et des plans militaires de défense. En outre, il prépare et met en œuvre l’ensemble des mesures de prévention, de protection et de secours des biens et des personnes en cas de crise grave ou de catastrophe naturelle dépassant le cadre du département. Le préfet de zone peut se voir confier une autorité sur les préfets de département lorsque la sûreté de l’Etat est mise en cause.

S-NRBC-E-conf-7Création du centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux événements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosive – CNCMFE NRBC-E
Le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale a réaffirmé en 2008 la réalité du risque NRBC, ce qui a justifié le besoin de créer un centre de formation et d’entraînement pour améliorer les capacités d’interventions face aux menaces et aux risques de ce type.

En effet, bien que les événements NRBC soient rares dans le monde, et que la France ne s’y est jamais trouvée confrontée à ce jour, il est probable qu’un tel événement entraînerait une crise majeure.

D’une manière générale, le manque de connaissance des phénomènes en jeu parmi les gestionnaires d’une crise est un facteur aggravant.

La création d’un enseignement qui leur est destiné s’inscrit donc pleinement dans une stratégie de préparation.

S-NRBC-E-conf-9Les ministères de l’Intérieur et de la Défense vont poursuivre chacun de leur côté la formation de base de leurs agents au risque NRBC.

Le centre de formation nouvellement créé a pour vocation de mettre en situation avec le plus de réalisme possible les différents intervenants et d’améliorer les procédures d’intervention conjointe.

Ce centre national est basé à Aix-en-Provence. Toutefois les exercices devraient être organisés dans chaque zone de Défense afin que les services concernés – SAMU, sapeurs-pompiers, police... – puissent y prendre part plus facilement.

S-NRBC-E-conf-2Le décret n° 2014-338 officialise la création du CNCMFE NRBC-E et précise ses missions :


Participe à la définition de la politique interministérielle de formation et d’entraînement dans les domaines nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif ;
Elabore une pédagogie permettant la mise en œuvre de procédures conjointes d’intervention dans le cadre des compétences propres à chacun des intervenants ;
Met en œuvre la formation interministérielle des responsables de haut niveau ainsi que des référents ministériels des zones de défense et de sécurité ;
Met en œuvre l’entraînement interministériel des intervenants locaux, dans des centres d’entraînement zonaux qui lui sont rattachés par convention ;
Met en place une veille technologique et réalise des études et expérimentations à caractère technique et opérationnel ;
Contribue à l’expertise européenne et internationale en matière de formation dans le domaine de sa compétence

S-NRBC-E--conf-3-cS-NRBC-E-conf-8-2André Chevallier Chef de service et prospectives,

communication et relations internationales – CNCMFE –
Christian Bailly Conseiller sanitaire de zone

S-NRBC-E--Prefet-S-GenLe général Philippe Berne, Général adjoint engagement de la zone de défense et de sécurité Ouest,

Françoise Souliman, Préfet délégué pour la défense et la sécurité Ouest,

le général Arnaud Nicolazo de Barmon, Général adjoint des Ecoles Militaires de Saumur

S-NRBC-E-7 à l’issue de la conférence de presse, direction les ateliers d’ « entrainement »

S-NRBC-E-11NBC-C-de-def

Le centre de défense nucléaire, biologique et chimique CDNBC de Saumur a pour mission de former les spécialistes et développer les savoir-faire de défense NBC dans toute l’armée de Terre.

Héritier de l’école militaire des armes spéciales  EMAS de Grenoble, de l’école de défense nucléaire biologique et chimique de l’armée de Terre EDNBCAT et de l’ école de défense nucléaire biologique et chimique EDNBC, le centre de défense nucléaire, biologique et chimique CDNBC est officiellement créé le 1er janvier 2005. Il est aujourd’hui implanté à Saumur.

Lutte contre le terrorisme nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosifs massifs : 12 juin 2009Attentats au sarin au Japon en 1994 et en 1995, enveloppes au bacille du charbon en 2001, explosions de bonbonnes de chlore en Irak en 2007 : l’emploi de substances toxiques dans des actes de terrorisme ne relève pas de la science-fiction. L’intérêt de la mouvance terroriste internationale pour les substances et les effets nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques NRBC est aujourd’hui confirmé. La gravité de telles actions, susceptibles d’occasionner des destructions et des désorganisations de grande ampleur, vient principalement de l’extrême toxicité des produits, de leur mode insidieux et évolutif de contamination et de leur persistance.

La protection de la population contre toute forme d’actes terroristes, y compris de nature NRBC ou par explosifs massifs NRBC-E , est une mission régalienne fondamentale de l’État. Les pouvoirs publics ont à rechercher toutes les mesures visant à les prévenir et, s’ils venaient à se produire, à en limiter les effets sur les personnes, sur les biens et sur l’environnement.

La France s’est progressivement dotée d’un dispositif de prévention et d’intervention qui, avec celui du Royaume- Uni, est assurément l’un des plus développés en Europe. La prévention, essentielle, s’intéresse au contrôle des agents toxiques et de leurs précurseurs, à la réduction de la vulnérabilité des lieux sensibles – établissements industriels… – et des cibles potentielles – réservoirs d’eau potable… –  à la détection précoce des transferts illicites. L’intervention comporte deux phases, la détection et la neutralisation de l’attaque avant qu’elle ne se concrétise, puis la limitation des conséquences d’une agression par l’assistance à la population, la sauvegarde des biens et de l’environnement, le maintien de l’ordre public et la conduite de l’enquête judiciaire.

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a souligné la nécessité de renforcer la protection contre les menaces NRBC.

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a été rendu public par le président de la République le lundi 29 avril 2013. Ce document fixe les orientations stratégiques des quinze prochaines années et servira de socle à la future loi de programmation militaire  -2014-2019.

Pour professionnaliser la démarche empirique qui avait prévalu jusqu’à présent, le secrétariat général de la défense nationale a mis en place un comité stratégique interministériel NRBC-E. La mission du comité est de garantir la cohérence et la complémentarité des contributions des ministères au dispositif national de réponse à la menace, en définissant des orientations communes à tous et en contrôlant leur exécution. Le comité est aussi chargé de rapprocher la recherche scientifique et les développements technologiques des besoins opérationnels, en incluant une dimension internationale pour mutualiser les compétences et les financements.

La création de ce comité est une étape vers la formalisation de la stratégie française de prévention et de lutte face aux menaces de terrorisme NRBC-E. Si pour des raisons évidentes la priorité a été donnée à la neutralisation d’engins suspects, la persistance de la menace, l’élargissement des modes d’action et la diversification des produits utilisables amènent à couvrir désormais l’ensemble des aspects de la lutte : prévention, détection, intervention, prise en charge des victimes, réhabilitation de l’environnement.

Tout cela en assurant la cohérence de la recherche théorique et appliquée, de l’acquisition de matériels, de la formation des intervenants et de l’organisation des services concernés. Sur cette base, la définition, la mise au point et l’expérimentation de systèmes de détection de produits biologiques, chimiques, radioactifs, nucléaires ou explosifs seront intensifiées en valorisant des programmes déjà initiés.

Autre exemple, pour donner sa pleine efficacité au dispositif d’intervention, la parfaite synergie des acteurs de toutes origines sera favorisée par leur entraînement préalable conjoint : la création d’un centre national civilo-militaire de formation et d’entraînement interservices sur l’intervention NRBC-E, projet piloté par les ministères de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et de la défense en liaison avec celui de la santé, répond à cette exigence.

S-NRBC-E-4S-NRBC-E-5Le général Philippe Berne, Général adjoint engagement de la zone de défense et de sécurité Ouest, le colonel Thierry Fournier, commandant le centre de défense nucléaire biologique et chimique.

à droite : Françoise Souliman, Préfet délégué pour la défense et la sécurité Ouest, le lieutenant-colonel Thierry Zukowski, officier de sapeur-pompier affecté à l’état-major interministériel de la zone de défense et de sécurité ouest.

S-NRBC-E-8S-NRBC-E-3Le colonel Thierry Fournier commandant le centre de défense nucléaire biologique et chimique.
« Le centre de défense nucléaire, biologique et chimique – CDNBC – a quitté Draguignan pour rejoindre Saumur en 2009. Avec le 2e régiment de Dragons2e RD – à Fontrevaud, le Saumurois regroupe désormais l’unique régiment de défense spécialisée et l’organisme de formationODF – du domaine NBC de l’armée de Terre« .

S-NRBC-E-10Entraînements et exercices dans le domaine NRBC-ELes dispositifs nationaux et zonaux

Ces  dispositifs  participent à  la  définition  de  la  politique  interministérielle  de  formation  et  d’entraînement.  Ils élaborent  une  pédagogie  de  mise  en  œuvre  de  procédures  conjointes  d’intervention.  Ils  participent  à  la formation interministérielle des responsables de haut niveau  ainsi que des référents ministériels des zones de défense et de sécurité.
Pour maintenir et développer la capacité opérationnelle des différents acteurs, les préfets de zone de défense et  de  sécurité  organisent,  annuellement,  l’entraînement  interministériel  des  intervenants  locaux  dans  des centres d’entraînement zonaux qui leur sont rattachés.
Les  centres  d’entraînement  assurent  une  veille  technologique  et  réalisent  des  études  et  expérimentations techniques et opérationnelles. Ils contribuent à l’expertise internationale pour la formation dans ce domaine de compétence.
Entraînement interministériel alliant théorie et pratique
L’intérêt de l’entraînement est de développer des pratiques communes, une capacité à travailler en synergie et d’améliorer la coordination inter-services pour faire face aux menaces et aux risques NRBC-E.
Fin juin  2014,  s’est déroulé un  entraînement  rassemblant  environ  200  participants  représentatifs  de  l’ensemble des acteurs – défense, santé, police, gendarmerie, sécurité civile et déminage.
l’ Exercice est, lui, au plus près des conditions réelles  et  permet  une  mise  en  œuvre  concrète  des  acquis.  Il  se  déroule  sur  le  terrain  dans  un  contexte  se  rapprochant au maximum de la réalité, avec des acteurs intervenant au milieu de la population.

S-NRBC-E-9Le centre d’entraînement zonal CEZ-Ouest 

Il existe 7 centres d’entraînements zonaux. Le CEZ-Ouest est implanté au sein des écoles militaires de Saumur  EMS  depuis  moins  d’un  an.  A l’issue de ce premier  entraînement  de  la  zone  de  défense   sécurité Ouest,  il  est  prévu  que  deux entraînements  similaires  y  soient organisés en  2015.  Puis  trois entraînements par an se dérouleront à partir de 2016.
Missions du CEZ Ouest :
L’organisation  des  entraînements  NRBC  est  construite  au  sein  d’un  dispositif    qui  s’articule  autour  de  l’état- major interministériel de la zone de défense et de sécurité qui comprend :
* à  un  niveau  national  et  interministériel :  le  centre  national  civil  et  militaire  de  formation  et  d’entraînement NRBC-E  – CNCMFE  NRBCE –  dont  une  des  missions  est  de  « piloter  l’entraînement
interministériel des intervenants locaux, dans les centres d’entraînement zonaux qui lui sont rattachés par  conventions ».  Le  décret  2014-338  du  14  mars  2014  porte  création  officielle  du  CNCMFE, centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux événements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosive, auparavant il existait sous une forme de préfiguration.
* au niveau zonal et interministériel : l’état-major interministériel de zone de défense et de sécurité fixe les  objectifs  et  décide  de  la  participation.  Pour  ce  faire,  il  identifie  un  coordonnateur  zonal  NRBC  qui centralise l’expression du besoin relatif  aux entraînements NRBCE par secteurs – DGSCGC  Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises , DGPN   Direction générale de la Police nationale , DGGN  Direction générale de la gendarmerie nationale, EMA   Etat Major des Armées et  DGS Direction générale de la santé  –  au  sein  des  différents  organismes  de  la  zone  – ARS,  Agences Régionales de Santé, EMIAZD  Etat- major interarmées de zone de défense et de sécurité,  EMIZ  Etat Major Interministériel de Zone,  Gendarmerie,  Police Nationale ….
* au niveau zonal et dans une dimension interministérielle liée à son rattachement au centre national : le centre d’entraînement zonal  héberge le déroulement des entraînements NRBC de la zone et apporte son concours  à son organisation. Le centre d’entraînement zonal participe, selon les objectifs entendus avec l’EMIZ et le CNCMFE, à la réalisation du module de l’entraînement. Le centre d’entraînement zonal  co-anime et co-organise les entraînements NRBCE avec l’EMIZEtat Major Interministériel de Zone – pour répondre à des besoins planifiés et ponctuels.

S-NRBC-E-9--2S-NRBC-E-10Le général Philippe Berne, le colonel Thierry Fournier-à droite: le capitaine Sébastien Sicot  adjoint au chef de centre de secours principal d’Angers présente les différents ateliers




DCI-IT –  Détachement Central Interministériel

d’Intervention Technique
Déminage –  Centre de déminage de Nantes

S-NRBC-E-dem-1Le centre interdépartemental de déminage CID de Nantes qui dépend de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises DGSCGC, Sous Direction des Moyens Nationaux SDMN est implanté sur la commune de St Herblain depuis 1997.

Il a une compétence territoriale sur tous les départements des Pays-de- la-Loire et le département de l’Ille et Vilaine. Cette implication englobe les lacs, rivières, fleuves et port civils.

S-NRBC-E-dem-3S-NRBC-E-dem-2Missions  : Riche  de  12  démineurs,  il assure  les missions  de  neutralisation,  d’enlèvement  et  de  destruction  des  explosifs NEDEX   neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs selon quatre pôles principaux qui sont :
* la dépollution pyrotechnique et chimique des engins de guerre issus des trois conflits que sont la guerre  Franco-prussienne   de   1890 ;   première   guerre   et   seconde   guerre   mondiales   en   terrestre   et  subaquatique ;
* l’intervention sur les colis suspects explosifs et NRBCE  Nucléaire Radiologique  Biologique  Chimique  Explosif
*  la  mise  en  sécurité  de  lieux  et  l’intervention  au  profit  de  personnalités  politiques  françaises  et  étrangères lors des voyages officiels ;
* la  sécurisation  et  l’intervention  lors  d’évènements  majeurs  à  forte  densité  humaine  ou  à  fort  impact  médiatique , culturels,  sportifs … tels la course autour du monde du Vendée globe, route du  Rhum, les 24 heures du Mans moto et auto, grand prix de France moto

S-NRBC-E-dem-4Les  différents  aspects  de  ces  missions  peuvent  être  réalisés  sur  tout  le  territoire  national  et  outre  mer  en  fonction des demandes de renforts nationaux.
La mission de sécurisation des voyages officiels peut également se décliner à l’étranger lors des déplacements  du Président de la République et du Premier ministre.

S-NRBC-E-dem-5S-NRBC-E-dem-6Dans le cadre de la lutte antiterroriste NRBCE, le centre interdépartemental de déminage de Nantes est doté du  lot lourd d’intervention régional qui comprend en sus du matériel d’intervention sur engins explosifs artisanaux, un robot télémanipulateur étanche et dépolluable de type théodore.

S-NRBC-E-dem-9Le Robot télémanipulateur du Déminage de la Sécurité Civile est un matériel de type lourd chenillé pour intervention sur  objet suspect NRBC et … ou conventionnel.
Il  est  pourvu  d’un  bras  monté  sur  tourelle  lui  permettant  toutes  sortes  de  manipulations  dans  l’espace.  De  conception  étanche,  il est décontaminable suite à intervention en zone infectée.

Le robot de type théodore est équipé de 3 caméras fixes, une caméra dite Pan and Tilt haute définition avec zoom, ainsi que d’une caméra avec visée  laser intégrée.

Sa manipulation à distance peut être radio guidée ou filo-guidée sur fibre optique. Son fonctionnement sur  batteries  lui  confère  une  bonne  autonomie  ainsi qu’une  distance  d’intervention  confortable.  Selon  l’environnement  et  les  nécessités  d’intervention  il  est  capable  d’utiliser  différents  outils  et  moyens  de  détections  comme  d’intervention  de  type perceuse, canon à eau, fusils …
des équipements de détection chimique de type AP4C, ionique de type CHEMPRO 100 et d’une pompe de type Draggër
* détection de rayonnements dosimétrique de type Saphydose et spectrométrique de type PDS 100 G
* un équipement de levée de doute RX radio ionisant de type Vidisco
* des moyens de protection respiratoire et tenues décontaminables de type TLD, des tenues étanches à  pression positive de type Trélbord
* des moyens de confinement sous la forme de tentes Blast Guard
* d’un équipement de confection et de distribution de mousse de type Dolly.

S-NRBC-E-dem-7S-NRBC-E-dem-8Le centre de déminage de Nantes est fortement impliqué dans la formation des démineurs sur un plan national  car il ne propose pas moins de cinq formateurs dans les domaines suivants :
* la formation sur les engins de guerre
* la formation sur les engins explosifs improvisés
* la formation des unités spécialisées tels le service de la protection, le GIPN, le RAID
* la formation subaquatique en France et à l’étranger
* la formation sur la manipulation des appareils radio ionisants et les robots du service.






Décontamination d’urgence et PRV Pointde Rassemblementdes Victimes
ARS –  Agences Régionales de Santé
SDIS35 – SDIS 76
SDIS Service Départementald’Incendie et de Secours

S-NRBC-E-dec-4Pointde Rassemblement des Victimes : Valides – Invalides – Blessés – Impliqués

Le rassemblement des « simples » impliqués, souvent confié aux secours associatifs, permet un décompte précis des personnes et d’aboutir soit à la poursuite des reconnaissances en cas de personnes portées manquantes soit au contraire au désengagement des personnels de reconnaissance et limiter les risques de « sur-accident ».Ce rassemblement participe aussi au « désamorçage » de mouvements de panique et facilite la surveillance des impliqués et le « reclassement » éventuellement de certains éclopés en UR – Urgence Relative.

S-NRBC-E-dec-2Le capitaine Sébastien Sicot  adjoint au chef de centre de secours principal d’Angers  présente l’atelier  puis il explique aux Autorités Civiles et Militaires le fonctionnement de la chaine de décontamination

S-NRBC-E-dec-3S-NRBC-E-dec-5Les victimes arrivent les unes après les autres. Chacune se voit remettre, autour du cou, une étiquette : UA pour urgence absolue, UR pour urgence relative et EI pour éclopés-impliqués.
Enfin, c’est un lieu où les psychologues peuvent « initier » une prise en charge des sinistrés.

S-NRBC-E-dec-6

S-NRBC-E-dec-1« Vous êtes susceptibles d’avoir été exposés à des produits dangereux – Vous risquez d’être atteint de troubles différés.  Les secours vous prennent en charge, suivez leurs instructions.

Ne rentrez pas chez vous vous risquez de contaminer vos proches. N’allez pas à l’hôpital.

Ne fumez pasNe téléphonez pas cela peut créer des interférences avec les appels des secouristes.

Ne touchez à rien ni à personne, vous pourriez contaminer ou être contaminé.

Ne mangez pas« .

S-NRBC-E-P-26Véhicule de Détection, d’Identification et de Prélèvement V.D.I.P.

Il s’agit d’un véhicule qui a pour vocation de caractériser les problématiques Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques N.R.B.C.

S-NRBC-E-P-25S-NRBC-E-P-27« Il permet d’identifier sur site les éventuels composés toxiques, qu’ils soient d’origine accidentelle ou malveillante, sur les trois états de la matière, solide, gazeuse ou liquide »

S-NRBC-E-P-2Véhicule d’Intervention Risques technologiques

Ce pôle est composé de 2 équipes à savoir celle spécialisée dans les risques radiologiques et celle spécialisée dans les risques chimiques et biologiques.

L’équipe risques radiologiques

Les sapeurs-pompiers de cette équipe sont formés, entraînés et équipés pour faire face à une urgence radiologique.

L’équipe risques chimiques et biologiques

L’objectif de cette spécialité est de couvrir les risques d’incidents ou accidents mettant en jeu des produits chimiques – y compris hydrocarbures –  ou biologiques.

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S-NRBC-E-P-3Cellule Mobile d’intervention Chimique

Il arrive que les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers ne suffisent pas pour maîtriser des événements particuliers. Face à des produits dangereux ou inconnus, on fait appel à des pompiers spécialement entraînés et disposant des équipements adaptés. Les cellules mobiles d’intervention chimique sont alors engagées.

S-NRBC-E-P-11S-NRBC-E-P-12Hazmat ID system

Le système d’identification des matières dangereuses – HMIS –  est une évaluation de risque numérique qui intègre l’utilisation des étiquettes avec des barres de couleurs différentes ainsi que du matériel de formation.

S-NRBC-E-P-20Mobile-IR

Le spectromètre FT-IR portable – Un spectromètre est un appareil de mesure permettant de décomposer une quantité observée – Contrairement aux autres appareils portables, mobile-IR fournit des performances de la norme de laboratoire en n’importe quel endroit.
Le spectromètre infrarouge robuste autonome est disponible sous forme de poudre + liquide ou un seul analyseur liquide dédié. Il offre une couverture spectrale plus large et une résolution spectrale plus élevée que n’importe quel concurrent direct.

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S-NRBC-E-P-4L’AP4C : Un nouvel appareil de détection des toxiques chimiques de guerre et de certains toxiques industriels.

L‘AP4C est un détecteur portatif de contrôle de la contamination chimique récent, reposant sur le même principe que l’AP2C : la photométrie de flamme. En plus du soufre et du phosphore, déjà disponibles sur l’AP2C, l’AP4C permet la détection d’azote, d’arsenic et du groupement CH à l’aide de trois nouvelles séries de diodes. L’AP4C offre l’avantage d’être de mise en œuvre simple et rapide. Les évolutions technologiques permettent la détection simultanée, en plus des composés organosphosphorés et soufrés, d’autres toxiques d’intérêt militaire ou industriel comme les moutardes à l’azote, la lewisite, l’hydrogène arsenié ou l’acide cyanhydrique. Cependant, il est à noter l’existence de faux positifs et le risque « d’empoisonnement » du détecteur conduisant à des effets mémoires. Cet article réalise un bilan bibliographique des caractéristiques de l’appareil, de ses avantages et inconvénients.

Par ailleurs, l’importance de définir le concept d’emploi du matériel et les procédures précises à mettre en œuvre en cas de détection positive sont décrits.
La défense contre les armes chimiques ou les toxiques industriels comprend quatre volets, la détection qui constitue la première étape, la protection qui doit être mise en œuvre dans les délais les plus brefs pour être efficace, la décontamination et la prise en charge médicale. La détection utilise les propriétés physico-chimiques des toxiques qui peuvent se présenter sous forme d’un danger vapeur ou liquide et parfois d’une association des deux.

S-NRBC-E-P-5Concernant les toxiques chimiques de guerre, la détection comprend classiquement trois étapes individualisées : la détection d’alerte, la détection de contrôle et la détection d’analyse. Dans le cadre des toxiques industriels le schéma est identique.

Cependant, il s’y ajoute les difficultés liées à une situation de crise pour une population civile non protégée avec la participation des médias et de nombreux organismes civils, souvent étatiques, en charge de ce type de situation d’exception. La détection d’alerte doit être rapide et sensible afin de signaler le plus précocement possible, même de manière non spécifique, la présence de toxiques.
La sensibilité est, dans ce cas, préférée à la spécificité. La détection de contrôle doit favoriser davantage la spécificité de la détection et éviter les faux positifs préjudiciables à la disponibilité opérationnelle en temps de guerre et à la mise en œuvre de plans d’urgence lourds accompagnant une situation de crise majeure sur le territoire en temps de paix.
Dans le cadre de la détection d’alerte et de contrôle, un appareil tient une place importante. Il s’agit de l’appareil portatif de contrôle de la contamination  AP2C mais celui-ci est uniquement destiné à deux familles de toxiques de guerre : les organophosphorés et les dérivés soufrés.
Afin d’élargir le nombre de toxiques détectés et le champ d’application au domaine civil, un matériel a récemment été commercialisé par la société ProenginIl s’agit d’une nouvelle version de l’appareil portatif de contrôle de la contamination : l’AP4C Appareil Portatif 4 Canaux – Celui-ci possède un spectre élargi aux dérivés azotés et à l’arsenic ce qui en fait un système plus polyvalent.

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S-NRBC-E-P-14Présentation du Véhicule de Détection et de Prélèvement par le lieutenant-colonel Thierry Zukowski, officier de sapeur-pompier affecté à l’état-major interministériel de la zone de défense et de sécurité ouest.

S-NRBC-E-P-13S-NRBC-E-P-8Le Véhicule de Détection, d’Identification et de Prélèvement – V.D.I.P. –  est équipé de matériels de terrain permettant le prélèvement, la détection et l’identification des agents radiologiques – radionucléides – biologiques – bactéries, virus et autres agents pathogènes – chimiques  – toxiques industriels, toxiques de guerre – en zone contaminée et de réaliser des prélèvements de tout type de matrice – gaz, liquides, solides-  pour les conditionner et les mettre à disposition de l’autorité judiciaire dans les meilleures conditions.

S-NRBC-E-P-1--2Face à un événement mettant en œuvre des matières dangereuses, la première réponse de sécurité civile est de projeter des cellules mobiles d’interventions chimique et radiologique C.M.I.C. et C.M.I.R et le service du déminage puis les Unités d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile U.I.I.S.C., la Cellule Nationale Nucléaire Radiologique Biologique Chimique C.2N.R.B.C.

S-NRBC-E-P-18Le V.D.I.P. constitue une réponse intermédiaire entre les C.M.I.C.   C.M.I.R et les laboratoires du réseau national BIOTOX PIRATOX pour réaliser les analyses.

S-NRBC-E-P-17Ces véhicules doivent défendre les plus grandes agglomérations françaises, par une dotation d’état.

À ce jour, l’agglomération parisienne possède un V.D.I.P. qui est armé conjointement par la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris – B.S.P.P. –  et le Laboratoire central de la préfecture de police L.C.P.P.

Le V.D.I.P. est le fruit d’une longue maturation, issue des propositions du livre blanc de la défense et de la sécurité nationale.

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a été rendu public par le président de la République le lundi 29 avril 2013.

Ce document fixe les orientations stratégiques des quinze prochaines années et servira de socle à la future loi de programmation militaire

S-NRBC-E-P-16 En premier lieu, ces véhicules doivent défendre les plus grandes agglomérations françaises, par une dotation d’état. À ce jour, l’agglomération parisienne possède un V.D.I.P. qui est armé conjointement par la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris B.S.P.P. et le Laboratoire central de la préfecture de police L.C.P.P.

S-NRBC-E-P-28Les sapeurs-pompiers, acteurs historiques en matière de NRBC-E ,  des généralistes du secours, spécialistes reconnus du NRBC-E.

Présents  sur  plus  de  4  millions  d’interventions  chaque  année,  soit  une opération  toutes  les 7.4  secondes,  les  sapeurs-pompiers assurent au quotidien un large éventail de missions de secours.
Les sapeurs-pompiers sont des spécialistes NRBC-E reconnus par l’Etat depuis près de 30 ans avec la création  des CMICcellule mobile d’intervention chimique – dès 1986.
Depuis, les moyens spécialisés n’ont cessé de se développer :
*    Moyens de décontamination de masse
*   Création   d’un   Centre   National   civilo-militaire   de   formation   et   d’entraînement   NRBC-E,   dirigé aujourd’hui par des officiers de sapeurs-pompiers.
*    Equipement de certains SDIS en véhicules de détection, d’identification de prélèvement – VDIP
Les missions et ressources des SDIS en matière de risque NRBC-E
Les ressources départementales
La  loi  prévoit  que  chaque  département  dispose  d’un  schéma  directeur  dressant  l’inventaire  des  risques  auxquels doit faire face le SDIS et déterminant la politique de sécurité civile à mettre en oeuvre.
Ainsi, pour le Maine-et-Loire, le schéma départemental d’analyse et de couverture des risquesSDACR – définit  un maillage territorial permettant :
*    Une première réponse dans un délai de moins de 20 minutes
*   100 sapeurs-pompiers mobilisables dans l’heure
En cas de catastrophe majeure :
   800 sapeurs-pompiers mobilisables
*    350 sapeurs-pompiers mobilisables par jour pendant 8 jours
Les ressources zonales
La zone de défense et de sécurité Ouest dispose de 50 000 sapeurs-pompiers et d’environ 15 000 engins.
Les ressources nationales
L’ensemble des SDIS représente une «force mobilisable» de 245 000 sapeurs-pompiers  – 193 000 volontaires, 40  000 professionnels, 12 000 militaires –
Une organisation de la réponse NRBC
Une obligation réglementaire de réponse
Que  ce  soit  sur  le  plan  départemental  ou  zonal,  la  réponse  opérationnelle  des  sapeurs-pompiers  est  inscrite  dans les textes.
Sur le plan départemental :
Pour  exemple  au  SDIS49,  parmi  les  risques  identifiés  dans  le  SDACR,  figure  le  risque  NRBC-E.

Une  liste opérationnelle   comprenant   200   sapeurs-pompiers   spécialement   formés   est   arrêtée   par   le   préfet   du département  chaque  année.

Aujourd’hui,  le  SDIS49  dispose  de  trois  équipes  de  reconnaissances  et  d’une équipe d’intervention en risques chimiques.
Sur le plan zonal :
Au  sein  de  la  zone  de  défense  et  de  sécurité  Ouest,  l’ordre  zonal  opérationnel  signé  par  le  préfet  définit  les  moyens à mobiliser : 150 sapeurs-pompiers et 30 engins.

S-NRBC-E-P-23L’ Unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité Civile n°1 est stationnée sur les hauteurs de Nogent le Rotrou, capitale du Perche et  bénéficie d’un cadre très vallonné.

Elle se déploie par ailleurs durant tous les étés en Corse pour participer activement à la lutte contre les feux de forêt.
Créée le 15 mars 1978, l’unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité Civile n°1 – UIISC 1 –  est un corps de troupe de l’armée de Terre appartenant à l’arme du génie.
L’UIISC 1 s’illustre dès sa création en participant aux feux de forêts dans les Pyrénées-Orientales et acquiert sa réputation internationale en 1985 et en 1988 lors des tremblements de terre de Mexico et d’Arménie et plus récemment, en 2010, suite au séisme en Haïti.
Engagée partout où des catastrophes naturelles frappent, l’unité s’adapte en permanence pour secourir vite et loin, comme au Japon – tsunami – en 2011.
L’unité est également spécialisée dans les risques technologiques et elle est fortement impliquée dans ce domaine en participant aux dispositifs préventifs déployés pour des évènements tels que le G8, les sommets de chefs d’État, jeux mondiaux, mais aussi lors de catastrophes technologiques comme à Toulouse – usine AZF – en 2001.
S-NRBC-E-P-22Coriolis Recon


Collecteur d’aérosols biologiques de terrain, Coriolis Recon est conçu pour la surveillance de zones à risques – menaces bactériologiques, attentats terroristes –  en particulier pour des utilisations en contexte militaire. Coriolis Recon concentre les particules de l’air dans un échantillon liquide.
Pratique et compatible avec tout type d’analyses, le procédé utilisé permet d‘identifier rapidement les agents infectieux

S-NRBC-E-P-29

S-NRBC-E-P-24Les unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile – UIISC –  sont des unités françaises ayant un fonctionnement militaire.

Elles font partie de l’Armée de terre et appartiennent à l’arme du Génie, comme la Brigade des sapeurs pompiers de Paris. Leur rôle est d‘intervenir pour combattre les sinistres et les calamités, en renfort national des moyens locaux – municipaux, départementaux, nationaux –  ou lors de catastrophes à l’étranger. En effet, contrairement aux pompiers qui protègent les personnes et les biens d’une commune ou d’un territoire déterminé, elles n’ont pas de compétence territoriale et interviennent là où la Direction générale de la sécurité civile les envoie.

Leur appellation est celle de sapeurs sauveteurs et non de sapeurs pompiers, même si leur uniforme ressemble à celui des ces derniers – sans le liseré rouge le long du pantalon –  Leur formation de base est identique à celle des sapeurs pompiers, avec en plus, leur formation militaire.
Les sapeurs sauveteurs des UIISC sont opérationnels 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

Ces unités comptent environ 1 500 hommes et sont placées sous l’autorité organique du commandant des formations militaires de la sécurité civile – COMFORMISC –  et sous celle opérationnelle de la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises – DGSCGC – qui relève du ministère de l’intérieur.

En 1968 le Président de la République, Charles de Gaulle, décide de la création du corps de défense civile.

En 1974 une première unité – numéro 7 –  est créée, suivie quatre ans plus tard par une seconde,  numéro 1 .

Ce n’est que le 24 mars 1988 – décret 88-286 –  que les Unités de Sécurité Civile USC , à l’origine UISC, puis UIIS,  deviennent des formations militaires de la sécurité civile à part entière.
Leurs spécialités sont :
la lutte contre les feux de forêts, en été,  la lutte contre les pollutions, la lutte contre les inondations,  la lutte contre les risques technologiques, radioactifs, bactériologiques et toxiques, avec notamment des moyens de décontamination de masse, le sauvetage-déblaiement, en cas de tremblement de terre, d’effondrement d’immeubles… le soutien logistique pour toutes ces opérations.
Les UIISC peuvent envoyer ces moyens à l’étranger, sous la forme de détachements d’intervention catastrophes aéromobile  DICA.



 


Matériels d’identification 2ème RD – NBC
2ème Régiment de Dragons  –  Nucléaire Biologique et ChimiqueS-NRBC-E-id-1Le Véhicule de l’Avant Blindé de RECOnnaissance NBCVAB RECO NBC

S-NRBC-E-id-2S-NRBC-E-id-3véhicule blindé, pressurisé et climatisé, servi par un équipage de 4 personnes.

S-NRBC-E-id-7Il est capable d’effectuer des missions N et C sur des itinéraires ou zones contaminés, c’est à dire :
détecter et signaler la présence d’agents N et C identifier les agents chimiques, prélever des échantillons, baliser les zones contaminées, enregistrer les données météorologiques locales

S-NRBC-E-id-6S-NRBC-E-id-5Performance opérationnelles :

L’ensemble des différents capteurs intégrés à bord du véhicule est relié à un calculateur qui centralise et traite leurs données au moyen d’un logiciel.
La messagerie est assurée par 2 postes radio de 4° génération PR4G.

S-NRBC-E-id-11vitesse maximale : 90 km/h   hors zone de reconnaissance
vitesse opérationnelle : 50 km/h sur zone de reconnaissance

S-NRBC-E-id-9S-NRBC-E-id-12durée des missions de reconnaissance : 2h30 a 5h00  – 3 par jour
durée des missions de prélèvement : 4h00  –  3 à 4 par jour
températures extrêmes tolérées : – 31 °c et + 49° c

S-NRBC-E-id-13Caractéristiques techniques :

châssis : type VAB – 1 P –  masse opérationnelle : 12,04 tonnes – masse en ordre de combat, sans équipage : 11,72 tonnes,  longueur : 6,607 m, largeur : 2,490 m, hauteur : 2,426 m, autonomie : 1000 km, protection collective :180 m3/h, surpression : 6 hPa.

S-NRBC-E-id-4S-NRBC-E-id-8Les prélèvements se font manuellement à l’aide d’une canne

ou à l’aide de roulettes garnies de silicone.

S-NRBC-E-Sch-InterServ-4

S-NRBC-E-Sch-InterServ
Contaminations Chimiques et leur prise en charge NRBC

S-NRBC-E-Sch-InterServ-2S-NRBC-E-Sch-InterServ-7Le tri et le regroupage des victimes  a pour but:
* de regrouper les victimes,en fonction de leur symptomatologie et du degré de gravité en trois catégories:
*Asymptomatiques – AS – Victimes ne présentant aucun symptôme à l’instant T mais susceptibles de pouvoir en présenter
* Symptomatiques valides – SV – Victimes ayant inhalé ou ayant été en contact avec quelque produit et présentant des symptômes non invalidants
* Symptomatiques invalides – SI –  Victimes ayant inhalé ou ayant été en contact avec quelque produit et présentant des symptômes invalidants
* de transférer ces trois catégories vers les groupes d’actions en vue de leur décontamination.

S-NRBC-E-Sch-InterServ-8Le zonage est représenté par :

* Une zone d’exclusion avec une ZDI – Zone de Danger Immédiat –  et une ZDV – Zone de danger sous le vent –  ou  en principe, ne pénètrent que les personnels équipés de tenues de protection type 1 – antigaz–  avec Appareil Respiratoire Isolant ARI.
* Une zone contrôlée qui est considérée comme initialement “propre”. On y trouve le PRV en amont du sinistre et la ou les chaînes de de´contamination. Les personnels peuvent y travailler munis de tenues de protection type 3 CLD et de masques avec cartouches filtrantes ARF en protection respiratoire.
* Une zone de soutien ou` se trouve le PMA. poste médical avancé.

La protection des personnels soignants :

Les personnels soignants ne pénètrent pas en zone d’exclusion mais prennent en charge les victimes au PRV en tenue de protection CLD + masque et cartouche filtrante.
Le chef d’agrès porte le dosimètre électronique – Le chef d’agrès est le pompier responsable de la planification et de la gestion des activités du personnel armant son véhicule.
Classiquement, il est dit qu’en cas de contamination chimique la “décontamination prime sur la réanimation”. En fait des soins seront initiés au PRV allant des gestes de secourisme aux gestes me´dicaux de réanimation. La décontamination est urgente car certains toxiques peuvent rapidement pénétrer par la peau et entraîner une intoxication grave.

S-NRBC-E-Sch-InterServ-6 Le Tri :

* Le repérage secouriste. Aucun moyen de détection n’est utilisé. L’autonomie des victimes détermine initialement leur orientation dans la chaîne de secours :
Les victimes non valides sont transportées au PRVnv où elles bénéficient de décontamination et de soins d’urgence
Les victimes valides  sont transportées au PRVv où elles bénéficient de décontamination sommaire et sont réévaluéesapparition des symptômes, contamination évidente
Les victimes initialement en ACR  arrêt cardio-respiratoire restent en zone d’exclusion.
Selon la gravité et le nombre, les autonomes bénéficieront d’une décontamination sommaire mise en œuvre par les pompiers et d’un lavage à distance dans les centres d’accueil, complexe sportifs … ou d’une décontamination fine dans les chaînes valides des UMMD – la limite est de 50 victimes au total par UMMD – Unité Médicale Mobile de Décontamination-  Les victimes DCD en zone contrôlée ou de soutien sont orientées vers le PRD – regroupement des personnes décédées pour les victimes décédées« secondaires», placé à l’abri du regard des autres victimes sous la responsabilité d’un officier de police judicaire
*La catégorisation : il convient de retenir la catégorisation OTAN avec sa correspondance chimique :
T1 = Rouges, non autonomes. Intoxications graves nécessitant des gestes urgents.
T2 = Jaunes, non autonomes. Victimes sévères, le retard des soins n’affecte pas leur pronostic.
– T3 = Verts, autonomes. Peuvent être pris en charge par des secouristes.
– T4 = Noir, dépassés. Les soins nécessaires ne sont pas disponibles ou mobilisent trop de moyens risquant de pénaliser le plus grand nombre.
Cette catégorisation permettra de déterminer au PRV une priorité aux soins et à la décontamination, puis au PMA une priorité aux soins.

S-NRBC-E-Sch-InterServ-5Le traitement des victimes :

* Au PRVv : décontamination sommaire. Elle doit s’organiser rapidement, bien avant la mise en place des UMMD, au profit des victimes autonomes.
Mise en place éventuelle de protections respiratoires, cagoules de fuite.
* Au PRVnv : – Gestes de secourisme : LVAS, syndrome de l’aqueduc vestibulaire élargi , PLS Position Latérale de Sécurité, oxygénotérapie.
– Décontamination d’urgence : déshabillage sommaire , décontamination sèche avec les gants poudreurs, rinçage visage et yeux avec solution de NaCl, eau distillée et de chlorure de sodium. Ces gestes permettent notamment la mise en place des protections respiratoires ou de l’oxygénothérapie.
– Gestes de réanimation : injection d’antidotes en IM ou IVatropine,  antispasmodique – seringues bi-compartimentées, les nouveaux modèles ont une AMM – Autorisation de Mise sur le Marché. Si les ressources le permettent, il est possible de ventiler les patients soit avec des BAVUballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle ou insufflateur manuel – munis de filtres. Il faut savoir que tout matériel posé pourra être enlevé a` son passage en zone propre UMMD où les victimes devront être reconditionnées par le médecin.

S-NRBC-E-Sch-InterServ-3* Aux UMMD : La décontamination fine est effectuée et comprend : un déshabillage, éventuellement l’utilisation de solution de décontamination – javel-  un lavage avec eau et savon – shampoing – puis un rhabillage. En zone propre – zone de rhabillage – se trouvent : 1 médecin, 1 infirmier, 1 équipier. Après décontamination des victimes, le médecin peut initier les gestes de réanimation, les traitements médicaux spécifiques ou symptomatiques.
* Au PMA : on poursuit la prise en charge médicale des victimes.



 


2ème RD NBC
2ème Régiment de Dragons – Nucléaire Biologique et Chimique


S-NRBC--2RDLe 2e Régiment de Dragons, implanté au cœur de la vallée de la Loire à 15km de Saumur et à 3km de l’abbaye royale de Fontevraud, est le plus ancien régiment de la cavalerie française : on peut en effet établir de manière certaine sa filiation directe en tant que régiment jusqu’en 1635 et en tant que corps de cavalerie jusqu’en 1556. Régiment de chars de la 2e brigade blindée jusqu’à l’été 2005, il a été réorganisé en régiment de défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique le 1er juillet 2005 en fusionnant avec le groupe de défense NBC stationné à Draguignan. Condé-Dragons, unique régiment de l’armée de Terre préparé à faire face aux menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques.

S-NRBC-E-2RD-34Le 2°Régiment de Dragon est la seule unité spécialisée de défense NBC de l’armée de Terre et directement placée sous le commandement du CFT, le 2e RD est appelé à mettre sur pied des modules de défense NBC du volume de l’équipe à l’escadron, voire constituer le noyau d’un bataillon NBC multinational.

S-NRBC-E-2RD-7S-NRBC-E-2RD-1Le régiment peut intervenir en appui des forces terrestres engagées sur un théâtre d’opération extérieure ainsi qu’au profit du territoire national en renfort des moyens de la sécurité civile.

S-NRBC-E-2RD-3Les missions du 2e RD consistent à :
Prévenir et gérer les incidents d’origine militaire ou technologique dans le domaine spécifique nucléaire, radiologique, biologique et chimique.

Restaurer tout ou partie des capacités opérationnelles des forces soumises à de telles attaques.

S-NRBC-E-2RD-9S-NRBC-E-2RD-8Les équipes de reconnaissance et d’évaluation ERE sont destinées à intervenir sur tout événement NRBC à caractère accidentel ou terroriste afin de renseigner les autorités sur les menaces ou dangers.

S-NRBC-E-2RD-6Elles peuvent notamment reconnaître et délimiter une zone dangereuse, effectuer des prélèvements en vue de leur analyse ou encore réaliser des restaurations d’urgences, colmatage de fuite,  ou procéder au confinement de produits dangereux.

S-NRBC-E-2RD-10S-NRBC-E-2RD-11

S-NRBC-E-2RD-12La formation de base s’effectue sur une durée de trois mois au cours de laquelle les jeunes recrues apprennent les rudiments de la vie militaire au centre de formation initiale militaire de Coëtquidan.

S-NRBC-E-2RD-5S-NRBC-E-2RD-15Dans le domaine spécifique NBC, une formation de spécialisation initiale de 4 semaines est dispensée.

S-NRBC-E-2RD-16S-NRBC-E-2RD-17 Puis au cours de sa carrière, le militaire peut se spécialiser vers les domaines de la reconnaissance, des risques technologiques ou vers les métiers de soutien.

S-NRBC-E-2RD-14




C2NRBC
Cellule Nationale Nucléaire  Radiologique Biologique et Chimique  

de la Gendarmerie Nationale Française.

S-NRBC-E-C2NRBC-3Dès 1995, tirant les leçons de l’attentat chimique dans le métro de Tokyo, la gendarmerie nationale s’est dotée d’un dispositif prenant en compte la menace Nucléaire-radiologique-biologique-chimique NRBC  afin de garantir la continuité de l’ensemble de ses missions.

S-NRBC-E-C2NRBC-4S-NRBC-E-2RD-2La cellule nationale NRBC   C2NRBC

Prenant en compte la totalité du spectre de la menace NRBC, la cellule assure plusieurs missions :

– elle conseille au niveau technique et opérationnel l’officier de gendarmerie responsable du dispositif engagé dans une situation présentant un risque ou une menace NRBC
– elle prend en compte tout enquêteur judiciaire devant évoluer dans un environnement contaminé
– elle forme le personnel de la gendarmerie
– elle apporte son expertise au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale GIGN
– en liaison avec d’autres organismes civils et militaires, experts dans le domaine NRBC

– elle participe à des échanges, des réflexions mais aussi à des exercices nationaux et internationaux.
– enfin, à court terme, elle mettra en oeuvre le véhicule d’intervention  » Biotox-Piratox «  qui permet d’intervenir dans une zone contaminée par des agents biologiques, chimiques aux fins de réaliser des prélèvements, de les analyser in situ  et de les transporter dans un laboratoire accrédité, tout en garantissant leur conservation et tout en assurant le respect de la procédure judiciaire.

S-NRBC-E-C2NRBC-5Le Sous-groupement opérationnel NRBC   SGO-NRBC


Il est constitué de 4 escadrons NRBC dont un est toujours en alerte à 3 heures – 1 heure si nécessaire – Equipé et formé, constituant une unité d’intervention rapide et disposant d’un état-major tactique, il est projetable en tout point du territoire accompagné d’éléments de la cellule nationale.

Il a pour missions :
– d’assurer la sécurisation d’une zone contaminée en renforçant la sécurité publique dans une situation de post-attentat NRBC ou en reprenant des missions spécifiques dans le cadre du plan ORSEC
– d’évacuer et de canaliser les populations ou d’escorter des convois
– d’assurer le maintien de l’ordre ou le rétablissement de l’ordre
– de maîtriser les phénomènes de violence dans la zone contaminée
– d’assurer la sécurité des organes gouvernementaux majeurs en atmosphère contaminée
– d‘appuyer toute opération conduite en environnement technologique dangereux et impliquant
le GIGN, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale IRCGN ou toute unité spécialisée de police judiciaire.

S-NRBC-E-C2NRBC-8S-NRBC-E-C2NRBC-7Le GIGN fait partie des unités spécialisées qui agissent en appui des unités territoriales dans la lutte contre la menace NRBC, plus particulièrement dans le cadre de l‘anti-terrorisme, de la protection de personnalités et de la recherche de renseignements.

S-NRBC-E-C2NRBC-7--2A cette fin, son personnel est doté d’équipements spécialisés lui permettant d’agir, en autonomie complète, dans une atmosphère contaminée.

S-NRBC-E-C2NRBC-9S-NRBC-E-C2NRBC-2Les moyens territoriaux


Dans chaque zone de défense, 2 escadrons de gendarmerie mobile sont équipés, formés et entraînés pour intervenir en configuration de risques ou de menaces NRBC.

S-NRBC-E-C2NRBC-10En outre, toutes les unités en charge d’un site industriel présentant des risques particuliers  – sites dits  » Seveso « , centres nucléaires de production d’électricité –  mais aussi toutes les unités de recherches de la gendarmerie, brigades de recherches, sections de recherches et l’IRCGN sont en mesure d’intervenir en atmosphère contaminée.

S-NRBC-E-C2NRBC-11Dans le cadre du plan Vigipirate  – renforcement des mesures de sécurité –  un volet spécialisé – le plan PIRATOX – a été développé depuis le début des années 1990 et régulièrement réactualisé. Un plan plus spécifique concernant le risque biologique  BIOTOX  a fait l’objet d’un travail interministériel depuis 1999.

La cellule nationale NRBC est rattachée au groupement blindé de la gendarmerie mobile implanté à Satory – Yvelines – Soumise à un régime d’alerte – préavis de mise en route de 3 heures pouvant être ramené à 1 heure selon la situation – elle est projetable par voie routière ou aérienne, de manière autonome ou en accompagnement du sous-groupement opérationnel NRBC sur et hors territoire national.

S-NRBC-E-C2NRBC-12S-NRBC-E-C2NRBC-13

 

Police Scientifique et Technique   NRBC

cellule Nucléaire Radiologique Biologique et Chimique
Constox – unité spécialisée de constatation en milieu toxique

S-NRBC-E-C2NRBC-1Le   recours à la police technique et scientifique PTS est aujourd’hui  systématisé  dans  tous  les  types  d’enquêtes, cambriolages,  dégradations,  violences, homicides…

S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-1CONSTOX Constatations en Milieux Toxiques

S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-3S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-2A Ecully, au siège de la sous-direction de la police technique et scientifique, on forme les experts des constatations judiciaires sur des scènes contaminées par des toxiques de type radiologique, biologique et chimique dans l’hypothèse d’attentats terroristes ou d’accidents technologiques majeurs.

A terme, ces fonctionnaires formés à Ecully composeront le groupe Constox.

La police technique et scientifique est au service de toutes les directions de la police nationale exerçant une mission de police judiciaire, de la gendarmerie nationale et des magistrats du parquet et de l’instruction.

S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-4S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-1

S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-7Domaines de compétences :

Les constatations techniques sur les scènes d’infraction par les personnels d’identité judiciaire.
La recherche et le prélèvement des indices matériels et biologiques en vue de leur exploitation.
L’analyse des traces et indices au sein de ses services spécialisés, identité judiciaire, informatique et traces technologiques.
La gestion des fichiers d’identification : fichier automatisé des empreintes digitales FAED, et fichier national automatisé des empreintes génétiques FNAEG

S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-8S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-5La gestion de la documentation criminelle dans les bases de données informatisées :

fichier des personnes recherchées F.P.R., fichier des véhicules volés FVV, système de traitement des infractions constatées STIC, archivage électronique et diffusion des circulaires de recherches.

S-NRBC-E-Pol-Tech--Scient-6Par ailleurs, elle a en charge :

La mise en œuvre d’outils informatiques, pour l’ensemble des services de la direction centrale de la police judiciaire.
L’organisation, au sein du centre national de formation, d’actions de formation initiale et continue, notamment dans le domaine de l’identité judiciaire, au profit de l’ensemble des services de la police nationale ainsi que des services de police étrangers dans le cadre de la coopération internationale.








ARS-logo-S

Zones de defense et de securite ouest – ARS

La zone de défense et sécurité ouest regroupe les régions de Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie et Centre. Le directeur général de l’ARS Bretagne, parce que stationné au chef lieu de la zone de défense et de sécurité de zone – Rennes – est également le correspondant pour son domaine d’actions auprès du préfet de zone de défense et de sécurité.

ARS-SiteLe directeur général de l’ARS de zone est le correspondant du préfet de zone. Sous son autorité, il participe, dans son domaine d’attribution, à la préparation des mesures concourant à la défense et à la sécurité nationale et contribue à la gestion des crises majeures, notamment sanitaires.

A ce titre, le directeur général de l’ARS de zone coordonne l’action des autres ARS, services et organismes relevant du ministère chargé de la santé, implantés dans la zone Ouest.

Il dispose sous son autorité directe du service zonal de défense et de sécurité  SZDS qui constitue un outil destiné à lui donner en permanence les moyens d’assister le préfet de zone dans l’exercice de ses compétences.

Ce service s’articule autour du conseiller de défense et de sécurité de zone CDSZ  et du conseiller sanitaire de zone.

24heures sur 24, 7 jours sur 7   l’ARS Bretagne veille sur la santé des bretons
ARS-Bretagne-2Le rôle de l’Agence Régionale de Santé  ARS : 
En cas d’événement pouvant présenter un risque pour la santé des populations, épidémie, pollution, accident  chimique,  phénomènes  météo  exceptionnelle,  perturbation  du  système  de  soins,  l’Agence  Régionale  de  Santé ARS est alertée via son point d’entrée unique des signaux disponible 24H/24 -7J/7 au  09.74.50.00.09.
Ses  équipes  spécialisées    évaluent    les  risques  et  si  besoin,  déclenchent  une  alerte  et  prennent  les  mesures  nécessaires pour garantir la continuité des soins et la protection de  la population.  Lorsque  la  situation  sanitaire  est  exceptionnelle,  ou  en  cas  de  crise  majeure,  le  préfet  de  département  responsable de la coordination des secours sollicite le directeur général de l’ARS en vue de la mise à disposition des moyens nécessaires à la gestion de l’évènement.
Dans  ce  cadre,  l’ARS  devra  assurer  sa  représentation  au  sein  du  Centre  Opérationnel Départemental  C.O.D.  mis  en  place  à  la  préfecture.  Elle  devra  aussi  mettre  en  place  au  sein  de  ses  services  une  Cellule  Régionale  d’Appui et de Pilotage Sanitaires CRAPS  composée de professionnels spécialement mobilisés pour coordonner  les réponses du système de santé en liaison avec leur correspondant au COD.
Les interventions de l’ARS  peuvent prendre différentes formes :  élaboration ou mise en œuvre de mesures de santé publique, organisation de la permanence des soins,  adaptation  des moyens sanitaires, suivi et analyse de la situation sanitaire, mobilisation des partenaires, liaisons avec le ministère de la Santé …
Les  champs  d’intervention  de  l’ARS  sont  larges :  établissements  de  santé,  établissements  médico-sociaux,  secteur   ambulatoire,   transports   sanitaires,   produits   de   santé,   expertises   santé-environnementale   et épidémiologique.








Les Ecoles militaires de Saumur

S-NRBC-E-2Implantées  au  cœur  de  la  ville  de  Saumur  sur  une  emprise  de  42  hectares,  les  écoles  militaires  de  Saumur regroupent  4  organismes  de  formation,  l’école  d’état-major  EEM,  l’école  de  cavalerie  EC,  le  centre d’enseignement et d’études du renseignement de l’armée de terre CEERAT et le centre de défense nucléaire biologique et chimique CDNBC.
Les EMS remplissent les missions majeures suivantes :
*    La  formation  des  cadres  des  quatre  domaines  de  spécialité  :  techniques  d’état-major  et  emploi  des  forces, combat des blindés, renseignement, défense NBC
*    Le pilotage et les études doctrinales de ces domaines de spécialité
*    Le soutien à l’entraînement et à la préparation opérationnelle des forces
*    La  participation  au  rayonnement  de  l’armée  de  Terre  aux  niveaux  local,  interarmées,  national  et international.
L’école de cavalerie EC  – École de formation de l’ensemble des cadres des unités blindées, l’école de cavalerie utilise les moyens les plus  modernes  pour  leur  permettre  de  maîtriser  le champ  de  bataille  numérisé  du futur,  dans  les  domaines  de  la  manœuvre et de la recherche du renseignement.
L’école d’état-major EEM. Le  stage  du  diplôme  d’état-major  apporte  à  tous  les  capitaines  stagiaires  venant  de  terminer  leur  temps  de commandement   d’une   unité   élémentaire   les   compléments   de   connaissance   nécessaires   et   utiles   à  l’appréhension  lucide  de  leur  seconde  partie  de  carrière.  L’enseignement  de  la  tactique  y  trouve  une  place  importante et les exercices de restitution sur le système JANUS en constituent le temps fort.
Le centre d’enseignement et d’études du renseignement de l’armée de terre CEERAT. De la nécessité de doter l’armée de Terre d’une filière à part entière recrutant et formant son personnel dans le  domaine de spécialité renseignement est né en 2002 le centre d’enseignement et d’études du renseignement  de l’armée de terre.

Le CEERAT est aujourd’hui le pôle de formation et d’expertise de toutes les spécialités liées aux capteurs humains et techniques ainsi qu’aux savoir-faire d’analyse et d’exploitation du renseignement en  état-major.
Le centre de défense nucléaire, biologique et chimique CDNBC.  Implanté depuis 2009 à Saumur, le centre de défense nucléaire, biologique et chimique constitue le pôle unique
d’expertise  et  de  formation  de  tous  les  spécialistes  du  domaine  NBC  de  l’armée  de  terre.  Au  travers  de  70  stages correspondant à une ou plusieurs sessions d’une cinquantaine d’actions de formation – dans le domaine  NBC mais également dans celui des risques technologiques –  le CDNBC forme environ 750 stagiaires par an de  toutes les armées et d’autres ministères.
A  l’été  2014,  le  CDNBC  deviendra  le  centre  interarmées  de  défense  nucléaire,  radiologique,  biologique  et  chimique CIA-NRBC et constituera alors l’organisme interarmées nécessaire à l’optimisation des capacités de la défense NRBC tant en termes de formation que de doctrine et de préparation à l’engagement.










Sources :

http://www.secourisme.net/spip.php?breve371
http://www.sgdsn.gouv.fr/site_article34.htmlhttp://www.nrbc-e.gouv.fr/acces-liens/nuage-de-tags
http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Milipol/Tenue-NRBC-NRBC-Jumpsuit

http://www.sgdsn.gouv.fr/IMG/pdf/2011_02_18_800-2.pdf
http://www.sdis38.fr/78-le-pole-risques-technologiques-.htm
http://www.nrbc-e.gouv.fr/acces-liens/nuage-de-tags
http://www.secourisme.net/spip.php?breve371
http://www.sgdsn.gouv.fr/site_article34.html
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Presentation/Securite-interieure-protection/NRBC

http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9hicule_de_d%C3%A9tection,_identification_et_pr%C3%A9l%C3%A8vement
http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Organisation/Direction-Centrale-de-la-Police-Judiciaire/Sous-direction-de-la-police-technique-et-scientifique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_d%27instruction_et_d%27intervention_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9_civile
http://www.imedical.fr/urgences/CONTAMINATIONS-CHIMIQUES-ET-LEUR-PRISE-EN-CHARGE_a57.html
http://www.bretagne.pref.gouv.fr/Structures-services/Prefectures-de-region-et-de-Zone-de-defense/Prefecture-de-Zone-de-Defense/La-prefecture-de-zone-de-defense-et-de-securite
http://www.imedical.fr/urgences/CONTAMINATIONS-CHIMIQUES-ET-LEUR-PRISE-EN-CHARGE_a57.html
http://www.defense.gouv.fr/terre/formation-entrainement/formation/specialisee/centre-de-defense-nucleaire-biologique-et-chimique
http://www.bretagne.pref.gouv.fr/Structures-services/Prefectures-de-region-et-de-Zone-de-defense/Prefecture-de-Zone-de-Defense/La-prefecture-de-zone-de-defense-et-de-securite
http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/arme-blindee-cavalerie/2e-regiment-de-dragons







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