Rennes : 70° Anniversaire de la Libération – 1ère partie


Rennes :  70° Anniversaire de la Libération – 1ère partie

Rennes –  Cérémonies commémoratives

du 70° Anniversaire de la Libération

en présence de Jean-Yves Le Drian Ministre de la Défense

1ère Partie

Rennes-70-An-Mem-1L’aile nord de l’Hôtel de Ville abrite le « Panthéon rennais » qui est une salle à la mémoire des morts de la guerre 14-18,  sa construction a également été décidé sous la municipalité Janvier dès le 18 novembre 1918

Rennes-70-An-Mem-3Le Panthéon a été aménagé par l’architecte Emmanuel Le Ray et inauguré le 2 juillet 1922, sous le mandat du maire Jean Janvier. Il a été installé dans le pavillon nord de l’Hôtel de Ville, dessiné par Gabriel au 18e siècle pour servir de présidial, un tribunal civil et criminel.

Sur les murs de la pièce sont inscrits les 936 noms des soldats rennais morts pour la France pendant la Grande Guerre, mais aussi la liste des 690 disparus de la seconde guerre mondiale et des guerres d’Indochine et d’Algérie.

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Rennes-70-An-Mem-2Rennes-70-An-Mem-7-copieAu-dessus des panneaux, court une toile de vingt-six mètres de long.

Réalisée par Camille Godet, né en 1879, peintre et professeur aux Beaux-Arts de Rennes, elle présente différentes unités militaires engagées dans la guerre :

les chasseurs alpins, les alliés, les fantassins, les tirailleurs sénégalais, mais aussi la tombe du « poilu ».

Des visages anonymes côtoient des modèles célèbres, tels Clemenceau ou Poincaré.

« Camille Godet est un survivant de la Grande Guerre. Mobilisé de 1914 à 1918, il a partagé la vie quotidienne des soldats et il est, à Rennes, l’artiste le plus à même de retracer leur épopée glorieuse. L’immense frise peinte par Godet sur le pourtour de la salle est un vibrant hommage à tous les soldats alliés. Très documenté, le travail du peintre rend avec précision les uniformes. Les figures des poilus sont très étudiées, certaines sont de véritables portraits. Godet s’est acquitté de sa tâche avec une conscience scrupuleuse, ne négligeant aucun détail du costume ou du paquetage du soldat. La frise est achevée en moins de deux ans »Patrick Daum


Rennes 70 An Mem 4Vingt-six plaques reprennent le nom des grandes victoires et de leurs généraux ou maréchaux mais le nom de Pétain est masqué par un carton depuis 1944.

L’éclairage, les matériaux utilisés – marbre et bronze – et la dernière strophe d’un poème de Victor Hugo soulignent la solennité du lieu. Les couleurs utilisés évoquent le sang, la terre et le feu. L’architecte invite ainsi le visiteur à la souvenance et au respect des morts pour la France.




Rennes-70-An-1Joseph-Jean Naviner, Président Division Leclerc I et V, s’engage dans la 2°DB à 18 ans et est incorporé au Régiment de Marche du Tchad de la 2°Division Blindée. 

« Je suis soldat de Leclerc et je signe un engagement contre l’axe Berlin-Rome-Tokyo. »

Il part libérer Paris puis Strasbourg.

Le 23 novembre 1944 il arrive à Strasbourg, Le serment de Koufra était tenu !

À l’issue de la bataille, le 2 mars 1941, le colonel Philippe Leclerc prête avec ses hommes le « serment de Koufra » :

« Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. »

Ils tiendront ce serment en libérant Strasbourg le 23 novembre 1944 à la tête de la 2e division blindée.

Un square situé à la porte d’Orléans, dans le 14e arrondissement de Paris, commémore cet évènement. La bataille de Koufra est portée sur le drapeau du Régiment de Marche du Tchad. Joseph-Jean Naviner est Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur

Rennes-70-An-Le-Dr-1Edmond Hervé, maire de Rennes de 1977 à 2008, Nathalie Appéré, maire de Rennes, Patrick Strzoda, Préfet d’Ille-et-Vilaine, Préfet de la région Bretagne et de la zone de défense et de sécurité Ouest, le Général de corps d’armée Christophe de Saint-Chamas, Commandant de la Zone Ouest, au second plan Christian Anneix, Conseiller régional.

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Rennes-70-An-Le-Dr-3Place de la Mairie : Jean yves Le Drian, ministre de la Défense

est accueilli par Patrick Strzoda, Préfet d’Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne,

par le Général de corps d’armée Christophe de Saint-Chamas.

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Patrick Chaudet, Directeur Départemental de la Sécurité Publique d’Ille-et-Vilaine.

Son  autorité s’étend sur les autres DDSP de la zone de défense et de sécurité ouest, Bretagne, Pays-de-la-Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie et Centre.

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Rennes-70-An-Le-Dr-2-2Chaleureux accueil de Nathalie Appéré, maire de Rennes depuis le 4 avril 2014.


Nathalie Appéré s’installe à Rennes en 1993 après avoir obtenu le baccalauréat. Elle intègre l’Institut d’études politiques de Rennes dont elle sort deuxième de la promotion en 1996 avant de compléter son cursus par un troisième cycle universitaire en action publique locale.

Elle entame alors une carrière dans le conseil aux collectivités puis dans le développement social local. Après une première expérience professionnelle comme chargée d’étude à l’Institut régional du travail social de Rennes entre 1996 et 1998, elle occupe le poste de directrice de l’équipement public intégré de Saint-Jacques-de-la-Lande jusqu’en 2008.

À son arrivée à Rennes, elle rejoint le Mouvement des jeunes socialistes à l’occasion de la campagne présidentielle de 1995.

Adhérente au Parti socialiste, elle y prend des responsabilités départementales, notamment celle de porte-parole de la fédération PS d’Ille-et-Vilaine.

En 2001, élue sur la liste conduite par Edmond Hervé à Rennes, elle se voit confier le poste d’adjointe au maire à la vie associative.

Elle y mène des projets d’ampleur, telle la réforme de l’Office social et culturel rennais.

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Directrice de la campagne municipale de Daniel Delaveau en 2008, elle devient Première adjointe au maire à la solidarité et Vice-présidente de Rennes Métropole chargée de la cohésion sociale.

Elle a notamment impulsé la mise en place de la carte « Sortir » et assure le suivi de la réhabilitation du centre ancien de Rennes.

Par son mandat municipal, elle est par ailleurs présidente du Conseil de surveillance du Centre hospitalier Guillaume-Régnier de 2010 à fin 2012. Début 2012, elle soutiendra un mouvement de grève face à l’insuffisance des capacités d’accueil pour les patients.

Au niveau national, elle a été nommée en 2010 vice-présidente du Conseil national des villes, instance présidée par le Premier Ministre et compétente sur les questions relevant de la politique de la Ville, de l’action publique en direction des quartiers et territoires en difficulté.

Nathalie Appéré soutient François Hollande lors des primaires citoyennes organisées par le Parti socialiste en 2011.

Lors des élections législatives de 2002, elle est élue suppléante de Philippe Tourtelier, député socialiste de la deuxième circonscription d’Ille-et-Vilaine.

Après le souhait de ce dernier de ne pas se représenter pour un troisième mandat lors des élections législatives de 2012, elle devient la candidate du Parti socialiste.

Lors de son investiture, elle prend l’engagement devant les militants socialistes d’abandonner ses fonctions locales exécutives mais exprime le souhait de continuer toutefois à siéger au Conseil Municipal de Rennes.

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Le 17 juin 2012, Nathalie Appéré est élue députée de la deuxième circonscription d’Ille-et-Vilaine au second tour du scrutin en obtenant 63,45 % des voix face au candidat UMP, Bertrand Plouvier et fait ainsi son entrée à l’Assemblée Nationale.

En décembre 2012, elle se déclare officiellement candidate à l’investiture du PS pour la candidature à la mairie de Rennes pour les élections municipales de 2014.

Alors qu’elle avait à plusieurs reprises manifesté son opposition au cumul des mandats, Nathalie Appéré a finalement déclaré souhaiter conserver son poste de député jusqu’au terme de son mandat en cas d’élection à la mairie de Rennes.

Le 4 avril 2014, elle devient la première femme élue maire de Rennes après que sa liste a obtenu 55,83% des suffrages au deuxième tour des élections municipales en s’alliant avec la liste EELV-Front de Gauche.

Rennes-70-An-Le-Dr-8-2 Photo Patrick Desjardins  ©Jean-Yves Le Drian est né à Lorient, membre du Parti socialiste, il a notamment été maire de Lorient de 1981 à 1998 et Président du Conseil Régional de Bretagne de 2004 à 2012.

En septembre 2010, il est devenu président de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe. Ayant déjà été, sous François Mitterrand entre 1991 et 1992, secrétaire d’État à la Mer dans le gouvernement d’Édith Cresson, il est nommé le 16 mai 2012 ministre de la Défense dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et conserve son poste dans le gouvernement de Manuel Valls. Rennes-70-An-Mem-5

Le Panthéon rennais reflète l’ampleur du traumatisme de la Première Guerre mondiale et le mouvement de prise de conscience nationale qui, au lendemain de la guerre, voit fleurir partout en France les monuments aux morts.

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En ce lieu de commémorations des morts rennais depuis la première guerre mondiale.

Les associations d’anciens combattants, les autorités civiles et militaires de Rennes

et Jean Yves Le Drianministre de la Défense,  déposent des couronnes de fleurs.

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Rennes-70-An-Mem-9La libération de Rennes et de ses environs se déroule le 4 août 1944 par l’action conjointe des Forces françaises de l’intérieur FFI et de l‘armée américaine du général George Patton, mettant fin à quatre années d’occupation de la ville par les Allemands dans le cadre de la libération de la Bretagne.

La prise de la ville permettra aux troupes alliées de progresser en profondeur sur le territoire breton, en direction de Saint-Malo, Lorient, Brest et Saint-Nazaire.

La ville, déclarée ouverte, est occupée depuis le 18 juin 1940 par les troupes allemandes sans combats, après la défaite française dans la bataille de France.

Rennes-70-An-Le-Dr-8-2Rennes est bombardée trois fois en juin 1944 pendant la bataille de Normandie. Le 8 juin, les bombardiers Martin B-26 Marauder américains reçoivent l’ordre de bombarder la gare de triage utilisée par la 17e Panzerdivision qui remontait vers le nord de la France pour affronter la tête de pont alliée en Normandie.

Le 9 juin, la Royal Air Force bombarde des cibles stratégiques allemandes. Trois jours plus tard, les Boeing B-17 Flying Fortress de l’US Air Force mènent à nouveau plusieurs raids contre la ville, dont quelques-uns seront interceptés par les Messerschmitt Bf 109 de la Luftwaffe et d’autres abattus par les canons Flak de la défense anti-aérienne allemande.

Après la réussite de l’opération Cobra, et la percée d’Avranches qui s’ensuivit fin juillet 1944, le piétinement des Alliés sur le front normand prend fin et la libération de la Bretagne débute.

Souhaitant initialement contourner Rennes afin de foncer sur Brest, Lorient et Saint-Nazaire, principaux ports bretons, transformés pour la plupart en forteresses, Festung, par la Wehrmacht, les Américains se retrouvent bloqués à Rennes par la résistance de quelques unités allemandes.

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Le 1er août 1944, alors que les Américains viennent de libérer Avranches, leur progression est entravée par une unité de DCA allemande à Rennes qui met hors de combat une dizaine de leurs blindés et faisant au moins 50 soldats tués ou blessés et 20 autres capturés.

L’artillerie américaine pilonne alors la ville, l’Église Saint-Laurent au sud, désaffectée depuis 1851 et servant d’observatoire aux artilleurs allemands est détruite.

Le major-général John Shirley Wood demande la permission de lancer une attaque contre la ville. Le 2 août, en raison de problèmes de communication dans l’État-major américain, aucune progression n’est faite et Wood obtient la permission de contourner Rennes pour progresser sur Nantes.

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Le 3 août 1944, la mairie de Rennes est libérée par la Résistance, sous les ordres du général Le Vigan, et Yves Milon est nommé président de la délégation spéciale.

Sa maîtrise de l’anglais, nécessaire aux relations avec l’armée américaine, aurait été un atout décisif à sa nomination à ce poste.

Le maire vichyste, René Patay et ses adjoints et secrétaires sont évincés. Les Allemands tentent de mettre feu au bâtiment mais celui-ci est rapidement maîtrisé.

Le 4 août, le résistant Victor Pierre Le Gorgeu prend ses fonctions de Commissaire de la République institué par le Gouvernement provisoire de la République française, installé par Pierre Herbart, qui obtient de la part des Américains l’arrêt des bombardements inutiles sur la ville, avec Henri Fréville pour directeur de cabinet.

John-Shirley-WoodDans la nuit du 3 au 4 août, des éléments de la 8e division d’infanterie US du major-général Wood lancent un assaut contre la ville mais se voient bientôt encerclés au sud par les Allemands.

Dans la matinée du 4 août, Wood décide de regrouper toutes ses forces afin de lancer un assaut de front contre les positions allemandes.

À 10h, Rennes est libérée sans gros combats, les unités dispersées du 25e corps d’armée allemand sous le commandement de Eugen König recevant la permission du général Eduard Hauser d’évacuer la ville et de battre en retraite vers Saint-Nazaire.

Lors de leur retraite, plusieurs combats les opposent aux FFI et aux Américains car les zones environnantes avaient déjà été libérées, 60 soldats allemands sont ainsi tués et 130 autres blessés au total entre le 4 et le 6 août 1944

Rennes-70-An-Le-Dr-12-PhotoD’un pas alerte, les Autorités se dirigent vers la Place du Parlement de Bretagne

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Rennes-70-An-Le-Drian 1 Photo Patrick Desjardins  ©Edmond Hervé, Christian Anneix, Patrick Strzoda, Jean-Yves Le Drian,

Nathalie Appéré, le Général de corps d’armée Christophe de Saint-Chamas,

le Général de brigade Jean-Robert Bauquis.

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Cérémonies Place du Parlement de Bretagne

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 Salut au Drapeau du 11°RAMaRégiment d’Artillerie de Marine.

Rennes-70-An-Le-Drian 2  Photo Patrick Desjardins  ©Le 11e RAMa est issu des « compagnies ordinaires de la mer » créées en 1622 par le cardinal de Richelieu, puis du corps royal de l’artillerie des colonies.

Portant depuis 1785 l’appellation de régiment de l’Orient, il s’installe à Lorient jusqu’en 1940. Il est recréé en 1948 à Dinan.

Après avoir combattu sur de nombreux champs de bataille, Lützen, Mexique, Sébastopol, Sontay-Langson, Dahomey, Madagascar, Champagne, la Somme, le 11e RAMa en tant que tel est créé le 1er juin 1963 et est incorporé à la 9e BLBMa, Brigade Légère Blindée de Marine.

Le régiment rejoint la Lande d’Ouée en 1979 et devient un régiment professionnel.

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Rennes-70-An-Le-Dr-P-6Le 11e RAMa s’engage dans la plupart des conflits modernes, au Liban, au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Rwanda ou encore en République Centrafricaine.

En 1990, le 11e RAMa est l’unique régiment d’artillerie français présent dans le Golfe. Son action lui vaut la croix de guerre avec palme.

À partir de 2008, le 11e RAMa s’engage en Afghanistan à la fois en appui de l’armée afghane mais également au sein de la Task Force La Fayette et permet au CAESAR, camion équipé d’un système d’artillerie, de recevoir son baptême du feu.

Rennes-70-An-Le-Dr-P-8Le 11e RAMa est décoré de la Légion d’Honneur , de la Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, de la croix de guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec palme et étoile.

Il a été deux fois cité à l’ordre de l’armée en 1916 et 1918.

Rennes-70-An-Rima-2Au premier plan une délégation du  2° régiment du matériel implanté à Bruz

puis la 5ème Compagnie de l’Ecole de Gendarmerie de Chateaulin

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Le SDIS 35 – Service Départemental d’Incendie et de Secours d’Ille-et-Vilaine

est l’établissement public qui gère aujourd’hui l’ensemble des centres d’incendie et de secours et les sapeurs-pompiers du département.

On distingue deux types de missions : Les missions propres au SDIS : la prévention, la protection et la lutte contre les incendies. Les missions partagées avec ses partenaires, gendarmerie, associations de secourisme, services hospitaliers… Elles s’étendent du secours d’urgence aux personnes, à la protection et la lutte contres les sinistres, catastrophes, risques technologiques… Les sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine peuvent également être amenés à intervenir en renfort sur l’ensemble du territoire, au titre de la solidarité nationale, voire internationale.

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Les exemples sont nombreux ces dernières années : lutte contre les inondations dans le Gard en 2002, lutte contre les feux de forêts dans le Sud de la France, lutte contre le Chikungunya à la Réunion en 2006, renforts dans le sud-ouest liés à la tempête de 2009, soutien à la population en détresse à Haïti en 2010.

Rennes-70-An-Le-Dr-P-13Les Jeunes Sapeurs-Pompiers

Devenir jeune sapeur-pompier, c’est vivre une expérience unique, découvrir la force du travail en équipe et, surtout, apprendre les gestes qui sauvent. C’est aussi s’initier aux techniques de secours et de lutte contre l’incendie, découvrir les véhicules spécialisés, pratiquer régulièrement un ou plusieurs sports.

Civisme et solidarité sont au cœur de cette activité aux multiples facettes. Même s’il ne devient pas, à terme, sapeur-pompier volontaire ou professionnel, le jeune sapeur-pompier aura acquis un savoir, un savoir-faire et un savoir-être qui lui seront utiles tout au long de sa vie. La formation, dispensée par des sapeurs-pompiers, se déroule en 4 années et s’adresse, en Ille-et-Vilaine, à des jeunes âgés de 12 à 14 ans, année civil.

Elle est conforme aux enseignements prévus dans les guides nationaux de référence relatifs à la fonction de sapeur-pompier.

Les volumes horaires annuels prévus, hors sport, vont de 40 à 80 heures environ, en général, séances le samedi matin.

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Le département d‘Ille-et-Vilaine compte 11 sections de JSP : Cancale, Dinard, Fougères, Louvigné-du-Désert, Pleurtuit, Redon, Saint-Briac-sur-Mer, Saint- Germain-en-Coglès, Vitré, Haute-Sève, Saint-Ouen-des-Alleux et L’Hermitage, école départementale.

Ces sections sont habilitées à l’enseignement des JSP de par leur appartenance à l’UDSP 35.


 Pour toutes informations complémentaires : udsp-35@wanadoo.fr

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Le Commandant Jean Col de la Chapelle Conseiller communication de l’OGZDS-Ouest, Officier Général de Zone de Défense et de Sécurité.

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Nathalie Appéré, maire de Rennes, rappelle que Rennes a reçu le titre de « cœur de la résistance bretonne ».

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Allocution de Jean-Yves Le Drian

«La commémoration, c’est essentiel car nous vivons une période de grande instabilité au niveau mondial et la mémoire fait partie des moyens de se prémunir.

La paix n’est jamais acquise, elle demande une vigilance de tous les instants pour la sauvegarder. L’Europe a permis la paix et elle est indispensable pour la garantie de la paix»




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Pierre Léonce Demalvilain est né  à Soissons dans l’Aisne. Après la première guerre mondiale la famille Demalvilain s’est installée dans l’Aisne où le père occupe le poste de contrôleur général des services des régions libérées et après l’échec de sa non-réélection aux municipales de Saint-Servan.

Son père Léonce-Adrien Demalvilain né dans cette commune en 1870, y fut élu conseiller municipal en 1898, élu maire en 1900 jusqu’en 1919 où il est battu par l’explorateur Charcot.

Quelques années plus tard la famille revient s’installer à Saint-Servan, le père reprend son travail d’armateur, négociant et retrouve son siège de Conseiller Général en 1928 et l’année suivante, il est réélu maire, jusqu’à son décès le 9 décembre 1932.

Le 1er Juillet 1941, Pierre Demalvilain s’engage officiellement dans un réseau dépendant du B.C.R.A. Bureau Central de Renseignements et d’Action, le réseau franco-polonais : F2 -famille – puis le 1er Juillet 1942, il entre au réseau franco-belge : Delbo-Phénix, jusqu’à la libération de Saint-Malo en août 1944.
Après la Libération jusqu’en Mai 1945, Pierre Demalvilain reste au service de la Résistance avant de s’engager volontaire pour faire campagne en France et en Allemagne.

En Octobre 1945, il part pour l’Indochine où il est démobilisé sur place en Novembre 1946.
En 1946, il entre à la Compagnie des Hauts Plateaux Indochinois spécialisée dans les plantations de caféiers et d’hévéas, dont la sève est appelée latex, destinée à être transformée en caoutchouc. Il est successivement assistant, assistant-chef, puis sous-directeur.

En 1955, Pierre Demalvilain est nommé Directeur de la Société des Plantations Réunies de l’Ouest Africain en Côte d’Ivoire, qui appartient au même groupe que son emploi précédent.

Il prend ensuite la Direction Générale du secteur Afrique au Cameroun, spécialisé dans les plantations d’hévéas, de palmiers à huile, cacaoyers, caféiers.

Toujours au Cameroun, il prend ensuite la gérance de l’Huilerie de plan, appartenant à l’État Français, jusqu’à sa cession au gouvernement indépendant du Cameroun.

De 1962 à 1964, il séjourne aux Comores œuvrant pour l’extension des cultures et usinage des plantes à parfum, cacaoyers, vanilliers, caféiers etc.

En Mai 1964, Pierre Demalvilain rentre à Saint-Malo et jusqu’en 1978, il est Directeur commercial à la Société Nouvelle d’Alimentation.

Durant cette période, il devient Maire-adjoint de Saint-Servan chargé des affaires sociales. En 1970, il fait partie de la Délégation spéciale, chargée de la création du « grand Saint-Malo » qui procède à la fusion des trois villes : Saint-Servan, Paramé et Saint-Malo.

De plus il fait partie de plusieurs conseils d’administrations, dont pour certains il est président ou vice-président. Cofondateur de l’Association Nationale Croix de guerre et valeur militaire de l’arrondissement de Saint-Malo, dont il devient vice-président d’honneur.
De 1978 à 1986, à Paris, il prend la direction d’une société spécialisée dans la fabrication de matériel médico chirurgical axée vers l’exportation.

Le 1er octobre 1986, il se retire dans les Côtes d’Armor, au pays de son épouse avec qui il a eu deux enfants.

Il prend sa retraite mais ne reste pas inactif en s’investissant pleinement et bénévolement dans de multiples associations, tant à caractère social que patriotique : Fédération de l’Amicale des Réseaux de Renseignements et d’Évasion de la France Combattante F.A.R.R.E.F.C. Union Départementale des Côtes d’Armor des Combattants Volontaires de la Résistance CVR et l’Association des Résistants des Côtes d’Armor ARC, Comité de liaison de la Résistance et Déportation des Côtes d’Armor, O.N.A.C. Amicale des Français Libres, vice-président National du Comité d’Action de la Résistance chargé des départements bretons y compris la Loire-Atlantique.
Notice biographique: Joël David




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Pierre Morel est un chirurgien-dentiste qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, s’engagea très tôt dans la résistance, et travailla au second semestre 1943 au sein d’un réseau action du SOE, le réseau Oscar-PARSON de  François Vallée, résistant français, agent du service secret britannique Special Operations Executive, ses missions le conduisirent en Tunisie où son organisation coula des navires transportant du minerai, et en Bretagne. Arrêté par les Allemands, il fut déporté et exécuté.

Le Special Operations Executive SOE  « Direction des opérations spéciales » est un service secret britannique qui opéra pendant la Seconde Guerre mondiale, créé le 19-22 juillet 1940 par Winston Churchill et dissous le 30 juin 1946, avec pour mission de soutenir les divers mouvements de résistance, au départ ceux des pays d’Europe occupés par l’Allemagne, et progressivement ceux de tous les pays en guerre, y compris en Extrême-Orient.

Depuis décembre 2004, Pierre Morel est président du Comité d’action de la Résistance.


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Rennes-70-An-Le-Dr-P-26Retour vers la place de la Mairie pour la suite des

Cérémonies Commémoratives du 70 ème Anniversaire de la Libération de Rennes








Sources :

 http://mvcg.bretagne.free.fr/historique.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Koufra
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Appéré
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Shirley_Wood
http://fr.wikipedia.org/wiki/Libération_de_Rennes
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=66
http://fr.wikipedia.org/wiki/11e_régiment_d’artillerie_de_marine
http://sdis35.fr/fr/devenir-sapeur-pompier/jeune-sapeur-pompier.html
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=66#sthash.Q7Wb1Gsw.dpuf
http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/troupes-de-marine/11e-regiment-d-artillerie-de-marine
http://rpdefense.over-blog.com/2014/07/le-general-christophe-de-saint-chamas-nomme-commandant-de-la-zone-de-defense-ouest.html






 


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