Dinard : Exposition Planète Océan


Dinard : Exposition Planète Océan

Dinard: Palais des Arts et du Festival

Exposition Planète Océan



Avec l’exposition photo Planète Océan, la Fondation GoodPlanet offre au public de redécouvrir cette extraordinaire relation grâce au talent de Yann Arthus-Bertrand et de Brian Skerry.

Depuis le ciel et depuis les profondeurs marines, leurs points de vue se répondent le long de 70 photographies et offrent un double regard inédit sur notre Planète Océan.




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« Jusqu’au 6 avril 2015, la Ville de Dinard a l’immense plaisir de présenter


l’exposition Planète Océan de la Fondation GoodPlanet portant un double regard sur les océans et leurs enjeux.

Après Genève, Lisbonne, Barcelone, Manille et Berlin, cette sublime exposition des photos

de Yann Arthus-Bertrand et Brian Skerryvisitée par plus de 600 000 personnes depuis 2013,

vient témoigner de notre engagement politique fort pour la préservation de notre environnement et de notre ambition de mobilisation citoyenne pour la planète.

Ce n’est pas un hasard si l’une de mes premières décisions comme Maire nouvellement élue a été d’engager ce partenariat avec la Fondation GoodPlanet pour inviter cette exposition à Dinard. Le lien entre la mer et notre ville est originel, charnel, sincère, indéfectible, total. Sans la mer, jamais Dinard n’aurait connu un tel essor, successivement grâce à la pêche, puis au développement des bains de mer. Nous nous devons ainsi aujourd’hui par amour, reconnaissance et fidélité de rendre à la mer ce qu’elle nous a apporté, en ayant bien conscience que lui rendre hommage et la protéger revient à préserver notre futur et celui de nos enfants. Nous avons souhaité associer à cette exposition de dimension mondiale différents organismes français de recherche scientifique engagés pour la préservation de nos océans.«  Martine Craveia-Schütz, Maire de Dinard


Yann-Arthus-Bertrand-GP-1-S« Protégeons Notre Planète Océan »


« Il n’existe plus un seul endroit dans l’océan qui ne porte la marque de notre espèce, même s’il s’agit parfois de celle de la destruction. L’Homme entretient avec l’océan une relation fondamentale et ambivalente car il est à la fois la cause et la solution de tous les problèmes

Comment montrer cette ambivalence, comment donner à voir la beauté des océans, leur diversité, leur utilité, mais aussi les périls qui les menacent et les solutions que l’on peut y apporter ?

Comment faire une exposition différente, qui ne montre pas seulement les baleines et les coraux mais aussi l’empreinte de l’Homme, et qui replace les océans dans leur relation avec les terres émergées et notre société industrieuse ?

J’ai choisi de le faire au travers d’un dialogue avec un photographe exceptionnel, Brian Skerry.

Vu du ciel, vu des mers, son point de vue et le mien se répondent, se complètent. Tous les deux, nous avons vu la beauté du monde et nous avons choisi d’en témoigner pour la protéger.

Car même si la planète a changé et que de multiples menaces pèsent sur elle, elle reste magnifique.

Et dire sa beauté, c’est susciter – peut-être – l’élan qui permettra de préserver notre planète bleue. 

Notre Planète Océan » Yann Arthus-Bertrand   Président de la Fondation GoodPlanet



Yann Arthus-Bertrand a dirigé une réserve naturelle dès l’âge de vingt ans.

A trente ans, il étudiait le comportement des lions au Kenya. C’est alors qu’il a commencé à pratiquer la photographie aérienne.

Il s’est ensuite lancé dans un grand projet photographique : La Terre vue du ciel, dont le livre et l’exposition ont connu un  succès mondial.

Yann Arthus-Bertrand est également l’auteur de la série documentaire Vu du ciel et le réalisateur  du long-métrage Home, vu par  600 millions de spectateurs dans plus de 100 pays. Avec Michael Pitiot, il a réalisé en 2012 un nouveau film intitulé Planète Océan.

Son prochain film, Human, une ode bouleversante à l’humanité, sortira fin 2015.

Peintre de la Marine, Yann Arthus-Bertrand est aussi ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, PNUE



© -BrianSkerry-National-Geo

Brian Skerry est un photographe américain, spécialisé dans la biodiversité sous-marine.

Il a plongé plus de 10 000 heures au cours des trente dernières années et parcouru tous les océans. Il a réalisé plus de vingt sujets pour le magazine National Geographic, collabore avec les plus grands magazines et est l’auteur de cinq livres, notamment Ocean Soul, publié en 2011.

Il a reçu de très nombreux prix et donne des conférences partout dans le monde : conférences TED, université d’Harvard et ailleurs.

Brian Skerry est l’un des fondateurs de l’International League of Conservation Photographers, ILCP.

Il est explorateur en résidence à l’Aquarium de la Nouvelle-Angleterre à Boston.



Mme-C-M-ABHenri Malosse président du Comité Economique et Social Européen, CESE



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Henri Malosse      Martine Craveia-Schütz, Maire de Dinard



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L’Exposition Planète Océan un double regard inédit sur l’Océan

En 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, la sauvegarde de nos océans était unanimement considérée comme une priorité.

20 ans plus tard, moins de 2 % de la surface des océans est protégée. Aujourd’hui, alors que la plus grande partie du monde marin nous est encore inconnue, l’empreinte de l’Homme y est pourtant perceptible partout.



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Rencontre entre un plongeur et une baleine Franche Australe

 Îles Auckland, Nouvelle Zélande   © Brian Skerry


Au 19ème siècle, les baleines ont été massivement chassées pour leur graisse ou leur chair.

En 1986, la mobilisation internationale et la situation catastrophique des populations de plusieurs espèces ont réussi à décider l’arrêt de la chasse à la baleine. Vingt cinq ans plus tard, les populations de plusieurs espèces ont légèrement augmenté.

Ainsi le nombre de baleines à bosse est passé de 20 000 individus en 1986 à 35 000 en 2005. Cependant plusieurs pays continuent de pratiquer la pêche baleinière. Cinq espèces de baleines restent inscrites sur la liste rouge des espèces menacées par l’ UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature



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Battery Park City, Manhattan New York Etats-Unis   © Yann Arthus Bertrand

La ville de New-York compte 8 millions d’habitants et l’ensemble de la métropole plus de 19 millions. Aijourd’hui, de nombreuses mégapoles sont aussi de grands ports comme Singapour, Shangai, Isaka-Kobé, New-York ou Rotterdam. par ailleurs la moitié des villes abritant plus d’1 million d’habitants sont établies à l’intérieur ou à proximité d’un estuaire. C’est le cas de Londres et de Séoul, par exemple. Aujourd’hui, plus de 70% des mégapoles mondiales sont établies sur les côtes ce qui les expose directement à la montée des eaux, conséquence du changement climatique



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Village de Koh Pannyi dans la Baie de Phang Nga – Thailande  © Yann Arthus Bertrand

La baie de abrite le village sur pilotis de Koh Pannyi, qui fut bâti il y a deux siècles par des pêcheurs d’origine malaise. Cette région vit principalement de la pêche traditionnelle et du tourisme.

Dans cette région du globe, la pêche se poursuit de façon ancestrale, au moyen d’embarcations et de techniques traditionnelles à peine modernisées. Mais les pays industrialisés ont mis à flot de véritables navires-usines qui écument les mers du globe sur de longues distances et qui sont en grande partie responsables de la surpêche. 1% des bateaux seraient responsables de 50% des captures



BidonvBidonville de Makoko Lagune de Lagos – Nigéria     © Yann Arthus Bertrand


Située au bord de l’océan Atlantique et d’une lagune, Lagos est la plus grande ville du Nigéria et son principal centre commercial et industriel. A Makoko, où vivent plus de 100 000 personnes, il n’y a ni eau courante ni électricité, ni réseau d’assainissement. Dans de nombreux pays en développement, 80 à 90% des eaux usées finissent directement dans les océans. Même dans les pays développés, les réseaux d’assainissement n’empêchent pas toujours bactéries et produits chimiques d’atteindre le milieu marin. Une fois dans les océans, les déjections humaines ou animales exposent les populations à des gastro-entérites, hépatites, etc.



TortueTortue Luth libérée d’un filet maillant avant la noyade. Grande Rivière, Trinité

Trinité-et-Tobago   © Brian Skerry


Les tortues sont parmi les premières victimes collatérales des technioques de pêche non sélectives. Elles font souvent partie des « prises accessoires » ou bycatch, des animaux « non ciblés » capturés et tués, qui ne sont pas débarqués. Souvent elles sont rejetées en mer, déjà morte. Selon la FAO – l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture – la quantité totale de bycatch dans le monde s’élèverait à plus de 7 millions de tonnes, soit environ 8% des captures.

Pourtant, des solutions techniques existent, qui permettraient de réduire significativement le nombre de prises accessoires. Par exemple certains chaluts à crevettes sont aujourd’hui équipés d’une grille « anti-tortue » qui réduit considérablement le taux de prises « accidentelles »



Marlin Plongeur nageant à proximité d’un Marlin rayé dans les eaux de Basse-Californie

Mexique   © Brian Skerry


Le marlin rayé est l’un des poissons les plus rapides au monde avec des pointes de vitesse à plus de 100 km/h. Sa rapidité et sa vivacité en font l’une des prises favorites des pêcheurs sportifs pour qui sa capture est un véritable défi. La pêche sportive, qui est une pêche récréative, sans objectif commercial est une occupation très populaire. 10% de la population mondiale s’y serait déjà adonnée dont plus de 2,5 millions de personnes en France. L’impact de cette pratique sur les stocks de poissons et les écosystèmes est loin d’être négligeable : les pêcheurs français, par exemple, capturent environ 5 000 tonnes de bars en un an soit quasiment autant que les marins-pêcheurs.

Mais l’évauation précise des captures liées à ce type de pêche reste difficile car le recensement des pêcheurs, de leurs pratiques et de leurs prises manque encore de fiabilité malgré la règlementation



Coeur-S Coeur de Voh – Nouvelle-Calédonie    © Yann Arthus Bertrand


A l’intérieur de l’île de la Grande Terre, la mangrove se développe sous l’influence des marées.

Ce sont des milieux fragiles et menaçés pour lesquels il est nécessaire de mettre en place des mesures de conservation. En 2011, la totalité des surfaces marines protégées représente 2% de l’océan global. Et c’est à peine si ce pourcentage s’élève un peu lorsqu’on considère uniquement les zones côtières où elles sont les plus nombreuses: on atteint alors 7% des eaux côtières.

En 2002, le sommet de la Terre réuni à Johannesburg s’était fixé pour objectif 10% d’aires marines protégées pour 2012. Le compte, à l’évidence, n’y est pas



Requin-de-Recif-SRequin de récif nageant à travers un banc de poissons – Bahamas   © Brian Skerry


Le requin de récif vit dans les récifs tropicaux de l’Atlantique Ouest. Ce prédateur, situé au sommet de la chaine alimentaire océanique, se nourrit principalement de poissons osseux et de céphalopodes comme les pieuvres ou les calmars. Globalement le nombre de requins a chuté de 70% dans le monde en quelques décennies. Trop peu d’espèces sont encore protégées, en partie à cause de l’image que le requin véhicule. Pourtant une dizaine seulement des 1 200 espèces de requins sont dangereuses pour l’homme



Algues-vertesAlgues Vertes dans les bouchors de la baie de Saint-Brieuc

Côtes d’Armor  © Yann Arthus Bertrand


En Bretagne la prolifération des algues vertes est liée à l’utilisation d’engrais de synthèse dans les exploitations agricoles, aux déjections des animaux dans les pâturages et plus encore aux rejets des effluents d’élevages industriels – lisiers de porcs et fientes de volailles – qui sont répandus à l’excès sur les terres. Lessivés par les pluies et transportés par les rivières, les nitrates aboutissent en mer, où ils favorisent la prolifération des algues. Lorsque ces algues inoffensives entrent en putréfaction, leur fermentation dégage alors un gaz toxique: le sulfure d’hydrogène. Son inhalation peut tuer de gros animaux, comme des sangliers, des chevaux, voire des êtres humains.



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Pollutions, surexploitation, marées noires, changement climatique, acidification, l’océan fait face à des menaces de plus en plus pressantes à mesure que l’Homme y étend son influence.

Pourtant, l’océan a abrité les premières formes de vie sur Terre.

Il produit 50 % de l’oxygène que nous respirons et capte un tiers de nos émissions de CO2. Un milliard de personnes dans le monde y puisent leur unique source de protéine animale :

le poisson.

500 millions de personnes dépendent du secteur de la pêche pour assurer leur subsistance et plus de la moitié de la population mondiale habite près des côtes.

L’Homme et l’Océan sont intimement liés



MangroveExploration d’une Mangrove à la limite d’un lagon – Belize   © Brian Skerry


A l’échelle mondiale, les mangroves ont perdu le quart de leur surface en moins de 20 ans, principalement en Asie. Le phénomène a plusieurs causes: l’urbanisation, tout d’abord, le tourisme ensuite, qui incite à transformer des régions parfois peu hospitalières en plages sur lesquelles on pourra construire des hôtels. Enfin la croissance de l’aquaculture: l’extension des élevages de crevettes en eaux chaudes participe à la destruction des mangroves.

Les longues racines plongeantes des palétuviers – arbres essentiels dans ces écosystèmes – sont souvent arrachées au bulldozer sur des hectares entiers pour laisser place à des fermes aquacoles



Poiss-ScorpPoisson-Scopion réfugié dans une barrière du récif de la Barrière du Belize  © Brian Skerry



Cette espèce native de la région indopacifique est connue pour ses nageoires extrêmement venimeuses et pour son redoutable potentiel invasif. Introduit au milieu des années 1990 via les eaux de ballast et l’aquariophilie, le poisson-scorpion s’est installé le long des côtes nord-américaines, du golfe du Mexique et de l’Amérique du Sud.

Sans prédateur, il a proliféré jusqu’à atteindre 250 individus pour 1 000 mètres carrés ! Son expansion s’est faite au détriment de l’équilibre de l’écosystème natif et des poissons locaux, notamment à fort intérêt commercial



Chine-ShangPort de Yangshan dans la Baie de Hangzhou – Shanghai Chine   © Yann Arthus Bertrand


Situées à une trentaine de kilomètres de Shanghai, les îles Yangshan accueillent le plus grand port en eaux profondes du monde. Ce port est le symbole du développement considérable qu’a connu le fret maritime depuis l’invention du conteneur – le trafic maritime représente aujourd’hui près de 90% de la masse des échanges commerciaux. En 2010, 12 millions de conteneurs parcouraient les mers du globe sur des navires spécialisés. L’un de splus grand porte-conteneur, le Emma Maersk, d’une longueur de 369 mètres, relie l’Asie et l’Europe chargé, à chaque voyage, de plus de 11 000 de ces grands caissons



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Cha-NavalChantier Naval d’Ulsan – Corée du Sud   © Yann Arthus Bertrand


Avant d’être rattrapée par la Chine, la Corée du Sud a longtemps eu la première la première industrie navale du monde. Des milliers de bateaux sont sortis de ses chantiers navals et sillonnent les mers. On estime qu’environ 200 navires franchissent quotidiennement le détroit du Bosphore qui sépare l’Europe et l’Asie, dont de nombreux tankers en provenance de la mer Caspienne. Dans le monde, la moitié des navires navigue sous des pavillons de complaisance. Ils sont immatriculés dans des pays peu regardants sur la règlementation, ce qui permet aux armateurs de payer moins d’impôts, d’échapper à leurs responsabilités en cas d’accident ou encore de contourner les lois sociales



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Lamantin de Floride au milieu d’un banc de Vivaneaux – Golfe du Mexique

Floride   © Brian Skerry

Les lamantins de Floride et les lamantins de Caraïbes en général sont des espèces menacées.

Ces animaux sont classés comme « vulnérables » sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN – Union Internationale pour la Conservation de la Nature – Les activités humaines sur le littoral ont considérablement réduit leur habitat et ces animaux sont aussi menacés par l’ingestion de filets abandonnés ou par la collision avec les bateaux. Dans une étude récente, 97% des lamantins de Floride observés présentaient des cicatrices dues aux hélices des bateaux. Ces collisions seraient même responsables de 25% de la mortalité de ces animaux et constitueraient donc la principale menace qui pèse sur eux



P-ChirurgiensBanc de Chirurgiens d’Achilles – Îles Vostok – République de Kiribati  © Brian Skerry


Les chirurgiens d’Achilles sont des poissons tropicaux peuplant les récifs de coraux de l’Océanie.

La tâche de couleur orange vif au niveau de leur nageoire caudale est un signe de maturité sexuelle. De telles espèces tropicales, vendues vivantes, alimentent le marché de l’aquariophilie et de la restauration. Les poissons sont anesthésiés et capturés vivants grâce au cyanure, directement pulvérisé sur les récifs coraliens. Quelques 65 tonnes de cyanure seraient ainsi déversées chaque année sur les récifs philippins et ceux de l’est de l’Indonésie. Le cyanure est aussi dangereux pour les récifs: les coraux blanchissent puis meurent sous l’application répétée du poison



Plage-IpaPlage d’Ipanama – Rio de Janero – Brésil   © Yann Arthus Bertrand


Les fortes concentrations de population le long des côtes favorisent la pollution du littoral.

Chaque année ce sont 6,5 milliards de kilos de déchets plastiques qui se déversent dans les ocèans soit 206 kilos par seconde ! A terme, 70% de ces déchets finissent par couler, asphyxiant ansi le fond des océans où se concentre une grande partie de la biodiversité marine. Certains de ces déchets se fragmentent et circulent dans la chaine alimentaire sous forme de microparticules



Gobie   Gobie Jaune à la fenêtre de son abri : une vieille canette de soda 

Honshu – Japon   © Brian Skerry


Ce gobie jaune a adopté pour refuge la carcasse d’une vieille canette de soda, comme il l’aurait fait avec l’anfractuosité d’un rocher. On trouve ainsi au fond des mers de nombreux déchets peu à peu colonisés par la faune et la flore marine, de la canette à l’épave de bateau.

Toutes les activités menées à terre ont une part de responsabilité dans la pollution marine, à commencer par notre façon de consommer. Bouteilles en verre ou en plastique, boites de conserves, chaussures, filets de pêche abandonnés … D’après le Programme des Nations Unies pour l’Environnement – PNUE – 80% des déchets présents dans les océans proviennent de l’intérieur des terres



Banc-de-Thons-cageBanc de Thons dans une cage d’engraissement – Mer Méditerranée   © Brian Skerry


Les thons représentent 5% des prises mondiales annuelles de poissons de mer, soit 4,2 millions de tonnes. Les thons rouges sont les plus gros et les plus prisés. Début 2013, un thon rouge de 222 kilos s’est vendu 1,38 million d’euros sur le marché japonais. Afin de sauver cette espèce, certains pays et ONG ont proposé d’inscrire les thon rouge sur la liste de la CITES – convention Internationale sur le commerce des espèces de faune et de flores sauvages menacés d’extinction – mais cette démarche a été bloquée par les principaux pays pêcheurs et consommateurs dont, en première ligne, le Japon



Ces Océans qui nous nourrissent

AB-Vue-ensPour répondre à l’augmentation de la consommation des produits de la mer, le secteur de la pêche s’est considérablement industrialisé. Dans le monde entier la pêche artisanale doit désormais cohabiter avec une pêche de masse qui contribue, année après année, à fragiliser les ressources marines que nous avons longtemps considérées, à tort, comme inépuisables. 85% des stocks de poisson sont pleinement exploités, surexploités ou menaçés d’extinction. En France, nous consommons chaque année 35 kilos de poisson par personne



Poiss-jetesPoissons-Guitares, Raies et aiutres espèces de poissons jetés d’un crevettier 

La Paz Mexique   © Brian Skerry


Alors que plus de 3 milliards de personnes dans le monde dépendent du poisson pour leur apport en protéines et que 13% de la population est sous-alimentée, ce sont 7 millions de tonnes de poissons morts qui sont rejetés à l’eau chaque année. Le plus grand problème lié à ce phénomène, appelé bycatch ou prises accessoires, est donc éthique: il s’agit d’un gaspillage massif de nourriture. Les raisons techniques ne sufisent pas, à elles seules, à expliquer les rejets en masse.

En effet, dans la plupart des cas, les prises accessoires, si elles étaient débarquées par les pêcheurs seraient soustraites de leur quotas. Pour préserver ceux-ci et ne pas perdre de l’argent, les pêcheurs rehettent donc à l’eau de grandes quantités de poissons morts et pourtant parfaitement consommables



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Thon rouge de l’Atlantique pris dans un filet de cage d’engraissement 

Mer Méditerranée – Espagne    © Brian Skerry


L »« engraissement du thon » consiste à capturer de jeunes thons sauvages puis à les enfermer dans des cages afin des les engraisser. Ces cages à thon sont principalement installées en Croatie, en Espagne, à Malte ou en Turquie,  et, les thons ainsi engraissés sont majoritairement destinés au marché des sushis. Selon la FAO – l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture – cette pratique ne résout en rien, et même aggrave, la surexploitation du thon. De plus, la capture de jeunes thons, plus discrète que celle des adultes, rend plus difficile l’évaluation précise des stocks



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Thons dans un navire japonais – Japon    © Yann Arthus Bertrand


Malgré les institutions internationales de régulation de la pêche au thon, les stocks sont menacés.

Ce n’est qu’un des nombreux exemple de surpêche. Au niveau mondial, un tiers de ces pêcheries sont en état de surexploitation, c’est à dire qu’elles sont menacées d’effondrement en l’absence d’une diminution rapide des prélèvements. Plus de la moitié des stocks de poisson sont actuellement exploités aux maximum des possibilités. Les captures ne peuvent donc pas augmenter sans danger. Et à peine 15% pourraient supporter une hausse de la pression de la pêche !



Canad-Ch-Ph Bateau de chasseurs de phoques – Golfe du Saint-Laurent Canada    © Brian Skerry


Depuis les années 1960, la chasse aux phoques suscite au Canada et dans le reste du monde, une controverse entre ses défenseurs et ses opposants. Ces derniers lui reprochent sa cruauté. En effet, les jeunes phoques sont abattus ou frappés à mort à l’aide d’un « hakapik », un gourdin orné d’une pointe en métal. Au Canada, des quotas de chasse ont été fixés à 400 000 individus pour 2012, sur une population estimée à plus de 5 millions. Phénomène moins connu et moins médiatisé, les phoques et les otaries sont aussi chassés au large des côtes de la Namibie entre juillet et novembre, pour des motifs et selon des méthodes similaires. En 2012, 85 000 petits et 6000 adultes ont été ainsi tués selon le Fonds International pour la protection des animaux – IFAW



Bat-Peche-tradiBateau de pêche traditionnel au large de la ville de Shanghai

Chine  © Yann Arthus Bertrand


Avec près de 280 000 navires de pêche motorisés et plus de 18 000 kilomètres de littoraux, la Chine dispose de la plus importante flotte de pêche mondiale.

Le secteur de la pêche fait vivre environ 8 millions de personnes dans le pays, dont 3,32 millions de pêcheurs Entre 1990 et 2010, les quantités de poissons capturés par la Chine sont passées de 35 millions de tonnes à 48 millions. Elle est aussi le premier producteur de produits aquacoles , essentiellement des espèces d’eau douce comme la carpe



BelizePlongeur au large de l’Atoll de Lighthouse Reef – Belize    © Yann Arthus Bertrand


Les récifs coraliens sont à la fois les écosystèmes les plus riches de notre planète et les plus menacès. En effet, la pêche industrielle ou le changement climatique ne sont pas les seules menaces qui planent sur ces récifs. Malgré les mesures d’interdiction, la pêche à l’explosif continue d’être pratiquée: l’explosion tue immédiatement les poissons les plus proches. Les poissons ne sont pas, bien entendu, les seules victimes de cette pratique, puisque les coraux « bombardés » présentent un taux de mortalité » compris entre 50 et 80%



Requ-pointes-N-SRequins à pointes noires – Îles de la Ligne – République de Kiribati    © Brian Skerry


Les requins jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes. Comme tous les grands prédateurs, ils régulent les équilibres entre les différentes espèces positionnées « en dessous » d’eux dans la chaine alimentaire. L’une des études les plus fouillées sur ce sujet a étudié 11 espèces de grands requins sur la côte Est des Etats-Unis. La chute drastique de leurs effectifs – de 99% pour les requins-taureaux et de 98% pour les requins-marteaux halicornes – a provoqué une cascade de conséquences qui a abouti à l’effondrement de l’industrie cochylicole locale. D’autres études ont associé la présence des requins à la bonne santé des coraux au travers de mécanismes similaires



aerateur-elevage-de-crevettAérateur dans un élevage de crevettes – Lagune de Tungkang

Taïwan   © Yann Arthus Bertrand


La lagune de Tungkang, au Sud-Ouest de l’île de Taïwan, est quadrillée d’étangs saumâtres consacrés à l’aquaculture, notamment la très lucratives crevetticulture. Cependant, l’aquaculture est loin de résoudre le problème de la surpêche. En effet, il faut, en moyenne, de 3 à 5 kilos de poisson pour élever 1 kilo de poisson carnivore prisé des consommateurs – saumons, thons, bars, dorades, etc.

De plus l’aquaculture pose de nombreux problèmes: destruction des littoraux, mais aussi pollution, fortes concentrations d’azote, vulnérabilité aux maladies, utilisation intensive d’antibiotiques, voire parfois d’hormones ou d’autres additifs nocifs



Cab-BleuCabillaud Bleu parmi Pennatules marines dans les eaux de Long Sound

 Parc National de Fiordland , Nouvelle-Zélande  © Brian Skerry


Les profondeurs marines semblent constituer un environnement hostile. Néanmoins, presque toutes les branches du vivant y sont présentes, les espèces ayant développé des stratégies originales adaptées aux conditions du milieu. Au delà de 200 mètres de profondeur, les océans forment une zone crépusculaire où la lumière devient rare : vers 1 000 mètres, c’est kle monde de la nuit noire. Les organismes qui peuplent les profondeurs doivent aussi faire face aux fortes pressions, aux faibles températures et au manque de nourriture



Cimet-bat-MorbihanCimetière de bateaux de Kerhervy – Morbihan   © Yann Arthus Bertrand


Plusieurs dizaines d »épaves reposent au cimetière marin de Kehervy. Il y aurait 3 millions d’épaves non découvertes au fond des océans. Les épaves de bateaux, de navires de guerre ou d’avions sont de véritables musées engloutis. Ce patrimoine culturel sous-marin peut être préservé durant des centaines d’années dans certains milieux. Les épaves peuvent former des récifs artificiels, colonisés par une multitude d’organismes, et constituent ainsi d véritables oasis de vie



requi-filet Requin-renard empêtré dans un filet piègeant – Mexique  © Brian Skerry


Entre 50 et 100 millions de requins sont tués chaque année. Les grands prédateurs sont souvent tués pour leurs ailerons, de la même manière que les rhinocéros ne sont abattus que pour leur corne.

Les ailerons sont tranchés au couteau à bord des navires,  puis les requins sont rejetés à la mer, morts ou agonisants. La soupe d’ailerons de requin est un mets très prisé en Asie,  où l’enrichissement de la population accroît la demande. Pour mettre un terme à cette pratique, les opposants exigent que les pêcheurs soient contraints de ramener à terre les dépouilles complètes des requins



Raie-MRaie Manta sautant hors de l Océan – Mexique    © Brian Skerry


 Appelée aussi « diable des mers », la raie manta emprunte son nom à l‘espagnol manta, qui signifie « couverture ». Avec son envergure impressionnante de 3 à 6 mètres, c’est la plus grande des raies. Elle vit en petis groupes dans les eaux tropicales, souvent autour des récifs coraliens, où elle trouve le plancton et les petits poissons dont elle se nourrit. Quand la raie manta nage, le battement de ses grandes nageoires donne l’impression qu’elle vole sur l’eau, et il lui arrive même de bondir hors de l’océan. A ce jour, les scientifiques ne s’expliquent pas encore complètement ce comportement qui pourrait, selon certains, s’apparenter à une forme de parade nuptiale



Bern-LHBernard-L’hermite dans un terrier de ver marin abandonné – Japon  © Brian Skerry


Les bernard-l’hermites sont des crustacés qui présentent la particularité d’être dépourvus de carapace au niveau de l’abdomen. Cette spécificité  les oblige à trouver refuge dans des coquilles vides, des terriers de vers marins ou encore des éponges qui leur tiennent lieu de protection. Au cours de leur croissance, les bernard-l’hermites doivent changer de coquille ce qui les expose particulièrement aux prédateurs et donne lieu à une rude compétition entre congénères pour trouver l’abri idéal. Certaines espèces vivent en association avec des anèmones qui se développent sur leur coquille d’emprunt et les protègent



Shark-BShark Bay, Havre Henri Freycinet Harbour – Australie      © Yann Arthus Bertrand


Shark Bay, la baie au requin, à l’extrémité du continent australien, ne ressemble à aucune autre. Une grande partie de ses 25 000 kilomètres carrés sont  recouverts d’un sable riche en oxydes de fer qui donnent à la baie sa couleur rouge si particulière. La baie abrite également des colonies de bactéries fossiles semblables à celles qui peuplaient l’océan primitif: les stromatolithes. Il y a 3,5 milliards d’années, ceux-ci ont colonisé l’essentiel des eaux côtières du globe et ont contribué à la mise en place de notre atmosphère en libérant de grandes quantités de dioxygène. Longtemps considéré comme des fossiles, les premiers stromatholites vivants ont été découverts à Shark Bay



Col-F-de-BassColonie de Fous de Bassan – Ile d’Eldey Ecosse    © Yann Arthus Bertrand


A 14 kilomètres au Sud des côtes islandaises, l’île d’Eldey, piton rocheux de 70 mètres de haut, accueille chaque année l’une des plus importantes colonies de Fous de Bassan Arrivés sur l’île en janvier et février pour la nidification, les oiseaux la quittent en septembre pour hiverner au large des côtes africaines. Pour atteindre leur destination, ils parcourent plus de 300 kilomètres par jour et bravent les risques naturels – vents contraires, prédateurs – ainsi que les périls résultant des activités humaines – chasse, destruction des milieux, marées noires, pesticides, raréfaction des poissons du fait de la pêche, changements climatiques …



Soleil-Mangrove Rayons du Soleil illuminant la Mangrove – Belize    © Yann Arthus Bertrand


Le palétuvier est un arbre emblématique de la mangrove. Pour vivre dans ce milieu atypique, salé et vaseux, il possède un réseau de racines aériennes qui lui permet à la fois de s’ancrer dans le sol et de puiser l’oxygène hors d’une vase dense qui en est dépourvue. Riches en matières organiques et en nourriture, les mangroves sont parmi les écosystèmes les plus riches et les plus productifs de notre planète. Ils ont aussi un rôle majeur dans la protection du littoral vis à vis de l’érosion



Requin-BaleineRequin-Baleine – Mexique   © Brian Skerry


Le requin-baleine est le plus grand poisson vivant de notre planète. Si ce géant des mers peut mesurer jusqu’à 20 mètres et peser plus de 10 tonnes, il est pourtant totalement inoffensif.

Ces animaux emblématiques ne représentent qu’une infime proportion de la biodiversité marine.

En effet, la quasi-totalité de la vie dans les océans est invisible à l’oeil nu.

Quelle que soit leur taille, du plus petit au plus gros, tous les organismes marins sont liés



AB-ex-Ile Habitations des Amérindiens dans les Îles Robinson 

Archipel des San Blas Panama   © Yann Arthus Bertrand


Panama-mais-AmerLes quelques 4 000 Kunas, peuple autochtone du Panama, vivent sur la côte caraïbe et dans une quarantaine d‘îles coralliennes de l’archipel des San Blas qui en compte 365.

Comme eux, des millions de personnes vivent sur des terres basses, au Bangladesh, sur le delta du Nil,  ou encore dans les Etats insulaires. Directement menacés par la montée des eaux, ils pourraient avoir à quitter un jour leurs habitations pour devenir des « éco-réfugiés »



Req-Bal-MexRequin-Baleine – Mexique   © Brian Skerry


Le requin-baleine est devenu avec les baleines et les dauphins, l’une des espèces emblématiques de l’écotourisme. Cette pratique repose sur l’observation d’écosystèmes intacts ou d’espèces dans leur milieu naturel. L’écotourisme doit permettre et inciter à la préservation des milieux naturels en les plaçant au coeur des enjeux économiques locaux. Mais les excès sont nombreux et les collisions entre bateaux et animaux ne sont pas rares. Si la grande mobilité du requin-baleine rend la population difficile à évaluer, l ‘UICN – Union Internationale pour la Conservation de la Nature – considère tout de même l’espèce comme vulnérable



P-PerPoisson-Perroquet se nourissant sur le corail – Kingman Reef

Etats-Unis d’Amérique    © Brian Skerry


Les poissons-perroquets vivent dans les régions tropicales de l’ensemble du globe. Ils tirent leur nom de leur bouche en forme de bec, dont la morsure particulièrement puissante leur permet de briser coquillages et coraux. Près de 5 000 espèces de poissons – plus du quart de la totalité des espèces de poissons marins – ont été identifiés dans les récifs coralliens, qui abritent quantité d’autres organismes , des crustacés des mollusques, etc. Ces écosystèmes composent ainsi, avec la cile des forêts équatoriales, les écosystèmes les plus riches de la planète. Bien qu’ils occupent moins de 0,1% de l’environnement, ils pourraient abriter entre 1 et 9 millions d’espèces



G-Tr-Bleu-BelizeLe Grand Trou Bleu – Atoll de Lighhthouse Reef Belize   © Yann Arthus Bertrand


Le Grand Trou Bleu est un gouffre de plus de 300 mètres de diamètre et 125 mètres de profondeur, apparu suite à  l’effondrement de cavités souterraines creusées dans la roche calcaire.

Avec une profondeur moyenne de 3 800 mètres, les océans recouvrent 71% de la surface de la Terre soit 361,3 millions de kilomètres carrés : la Terre porte bien son surnom de « planète bleue ».

Les mers de l’hémisphère Sud occupent une superficie plus importante que dans l’hémisphère Nord, d’où son nom d' »hémisphère marin »



CrocodCrocodile Américain – Mexique   © Brian Skerry


Le crocodile américain évolue le long des zones côtières et en particulier dans les deltas et les estuaires qui constituent la zone intermédiaire entre le milieu fluvial et le milieu marin.

L’omniprésence de l’agriculture, la pêche, l’industrie, le tourisme et l’urbanisation dans les deltas et les estuaires menacent ces écosystèmes aussi riches que fragiles. 60% de l’humanité vit aujourd’hui à l’embouchure des cours d’eau ou sur la frange côtière environnante



manteau-BénitierManteau d’un Bénitier géant – Kingman Reef Etats-Unis d’Amérique  © Brian Skerry



 Le bénitier est le pus gros coquillage du monde: il peut mesurer la taille record de 1,5 mètre.

Le plus lourd qui ait jamais été pesé atteignait 333 kilos. La couleur bleue du manteau qui dépasse de la coquille est due à la présence d’une algue qui vit en symbiose dans les tissus: une zooxanthelle semblable à celle que l’on trouve dans les coraux. La pression exercée par les valves lorsque le coquillage se ferme est un véritable piège, mortel pour les plongeurs qui y glisseraient leur pied. Longtemps utilisé comme objet décoratif ou de culte, ou même comme source de nourriture, ces animaux sont aujourd’hui protégés


Poisson-CamoufPoisson du genre Astroscopus camouflé dans le sédiment

de la Baie de Suruga – Honshu  Japon    © Brian Skerry


Les poissons du genre Astoscopus sont des poissons de fond capables de s’enfouir dans les sédiments pour se camoufler. Ces poissons très répandus sont appelés « uranoscopes », car leurs yeux placès au dessus de la tête donnent l’impression qu’ils regardent les étoiles. Ils se nourissent de petits poissons ou de crustacés qu’ils capturent grâce à des épines venimeuses de leur dos, semblables à celles de vives



PapouasieArchipel de Raja Ampat – Province de Papouasie-Occidentale

Indonésie  © Yann Arthus Bertrand


Depuis 2007 l’archipel des Raja Ampat compte 10 aires marines protégées couvrant une surface totale de 35 000 kilomètres carrés. Des réseaux d’aires marines d’une telle ampleur sont un outil très efficace pour la restauration des écosystèmes menacés. En moyenne une hausse de 465% de la biomasse est observée dans les zones entièrement protégées. Cet effet positif s’étend aussi aux zones voisines via le phénomène du spillover – débordement – et  profite ainsi à l’industrie de la pêche



Banc-de-Poiss-ChBanc de Poissons Chirurgiens Ailés jaunes

Île Nikumaroro République de Kiribati     © Brian Skerry


L’aire marine des Kiribati, une des plus grandes aires marine protégées au monde, abrite une très grande diversité de poissons. De nombreuses espèces s’agrègent et se regroupent en bancs serrés. Aujourd’hui, les mécanismes qui structurent le banc de poissons sont encore mal connus. On sait néanmoins que sa cohésion permet aux poissons de réduire leur friction dans l’eau, de les protéger des prédateurs et de faciliter leur reproduction



HondurasLagune de Los Micos dans la régionde San Pedro Sula – Honduras   © Yann Arthus Bertrand


Une efflorescence marine – un bloom en anglais – est l’augmentation rapide de la concentration d’une ou plusieurs espèces de micro-algues, ou phytoplancton, dans l’eau.

Elle peut atteindre plusieurs millions de cellules par milimètre d’eau. Avec l’avènement des biotechnologies, le phytoplancton est aujourd’hui considéré comme une ressource d’avenir. La principale voie de recherche concerne la production de biocarburants. Les micro-algues possèdent des taux de croissance et des rendements supérieurs aux végétaux terrestres et forment ainsi de bons candidats pour la production des carburants. De plus leur culture ne mobilise pas de terres arables qui commencent à manquer



Calm-OpCalmar Opalescent mâle enveloppant une femelle de ses tentacules pour la reproduction

Californie Etats-Unis d’Amérique  © Brian Skerry


Au cours de la période de reproduction, des millions de calmars opalescents se réunissent dans les eaux du Pacifique. Lors de l’accouplement, le mâle enserre la femelle dans ses tentacules et introduit dans son orifice génital des capsules contenant son sperme, des spermatophores. Les tentacules prennent alors une couleur rouge qui indique aux autres mâkles de ne pas interférer. La femelle pond en moyenne 100 à 200 oeufs, fixés dans une zone exposée au courant pour assurer leur bonne ventilation. Les jeunes calmars écloront trois à quatre semaines plus tard. Les calmars ne se reproduisent qu’une fois et meurent ensuite



Barr-Key


Barracuda Keys – Floride     © Yann Arthus Bertrand


L’archipel des Keys s’étire en un long chapelet d’îles coraliennes où serpentent  les courants marins. La vie dans les océans nait grâce aux courants et aux nutriments qu’ils transportent.

Les bactéries et les algues microscopiques représentent l’essentiel de la vie marine. Les scientifiques ont recensé environ 5 000 espèces de micro algues en milieu marin, qui jouent ensemble un rôle absolument essentiel. Elles produisent plus de 50% de l’oxygène que nous respirons. Contrairement aux idées reçues, les forêts ne sont donc pas le véritable poumon de la planète



anemoneAnémone de mer servant d’abri à une crevette transparente

Kingman Reef Etats-Unis   © Brian Skerry


La crevette, en raison de sa transparence, peut se dissimuler facilement dans cette anémone, dont les tentacules venimeux lui fournissent un abri idéal. Les stratégies de camouflage sont répandues dans les océans: les poissons-pierres semblables aux cailloux guettent leurs proies en restant tapis sur le fond: de même, certaines espèces de crabes agglutinent divers débris sur leur carapace afin de mieux se camoufler. Ces capacités d’adaptation reflètent l’extraordinaire diversité des océans que les scientifiques estiment contenir 1,5 million d’espèces



Banc-de-s-AustrBanc de sable sur le littoral de l’Île de Whitsunday – Australie    © Yann Arthus Bertrand


Les courants marins sculptent les littoraux et transportent une énergie phénoménale.

Cette énergie reste encore largement sous-exploitée quand on sait que le potentiel énergétique des océans est estimé à 120 000 térawattheures – 1000 milliards de wattheures – par an, soit six fois plus que la consommation mondiale d’électricité. L’énergie marémotrice, par exemple, utilise le flux et le reflux des marées: l’eau s’engouffre dans une retenue d’eau et actionne au passage des turbines qui produisent alors de l’électricité. La domestication de cette énergie ouvrirait des perspectives incomparables pour un développement durable



Baleine-au-largeBaleine au large de la Péninsule de Valdes – Argentine    © Yann Arthus Bertrand


Estivant le long des côtes de l’Antarctique, les baleines rejoignent les mers du Sud en hiver  pour s’y reproduire. De juillet à novembre les côtes de la presqu’île de Valdès, en Argentine, deviennent le lieu d’accouplement et de mise bas des baleines franches, australes. La baleine, le plus grand animal de notre planète, à l’origine de nombreux mythes et légendes, est emblématique du monde marin. Tantôt terrible, tantôt merveilleux, l’océan était d’autant plus fantasmé qu’il était mystérieux. Aujourd’hui encore, on connait moins bien les fonds marins que la surface de la Lune:  seuls 5% sont explorés à ce jour



biolog-corailBiologiste découvrant une formation ancienne de corail sur le récif de Kingman

 Etats -Unis    © Brian Skerry


Les coraux font partie du changement climatique. A mesure que de grandes quantités de CO2 issues des activités humaines s’accumulent dans l’océan, celui-ci se réchauffe et s’acidifie.

Son pH – la mesure de l’acidité qui varie sur une échelle de 0 à 14 – a d’ores et déjà baissé de l’ordre de 0,1 en un siècle. Ces conditions chimiques très différentes rendraient la vie bien plus difficile aux organismes qui synthétisent une coquille calcaire, notamment toute une partie du phytoplancton, les coraux et les mollusques



Ponte-TPonte d’une Tortue Luth sur la plage de Matura – Trinité et Tobago     © Brian Skerry


La tortue luth est la plus grande des tortues marines. Elle peut mesurer jusqu’à 2 mètres et peser jusqu’à 1 tonne. Elle fait partie des animaux les plus voyageurs de l’océan.

Pour relier ses aires d’alimentation et ses zones de ponte, elle entreprend des voyages transocéaniques de plusieurs milliers de kilomètres, qui dureraient de 2 à 5 ans. Les tortues luths pondent sur les plages mais s’accouplent en mer. Toutefois, aucun scientifique n’a pu observer cet accouplement qui reste donc assez mystérieux



PO-AB-exPlateau érodé, Péninsule de Poïke – Île de Pâques Chili     © Yann Arthus Bertrand


plateau-Ile-de-PL’érosion a décapé les couches superficielles du sol de l‘Île de Pâques, laissant apparaître le substrat volcanique. Pourtant l’île était autrefois couverte d’une forêt de palmiers géants.

Mais cette terre de 171 kilomètres carrés a été colonisée au V°siècle par des populations polynésiennes, qui ont progressivement défriché toute l’île pour bâtir leurs habitations, leurs sanctuaires, et les  fameux « moais », ces statues colossales représentant des visages. En ce début de 21ème siècle, l’immigration et le tourisme font peser de nouvelles menaces sur l’île, inscrite depuis 1995 au patrimoine mondial de l’Unesco



Venise-Vue-galeAB-VeniseVue générale de la ville de Venise

 Italie  © Yann Arthus Bertrand

Venise et sa lagune font partie des villes les plus menacées par le réchauffement climatique.

En effet, la montée des eaux et l‘affaissement de la cité rendent Venise particulièrement vulnérable. Depuis quelques années, la communauté scientifique scrute avec une inquiétude croissante l’évolution du niveau de la mer. Après plusieurs millénaires de stabilité, le niveau de l’océan mondial est reparti à la hausse depuis les années 1990.

Cette hausse dépasse actuellement 3,2 millimètres par an et fait courir, à terme, le risque de dégâts colossaux en raison de l’énorme concentration de richesses et de population sur les zones côtières



Merl-MedMerlans nageant entre les tentacules d’un méduse Pelagia Noctiluca

 Mer Méditerranée   © Brian Skerry


Pelagia Noctiluca, la plus venimeuse des méduses de méditerranée, est bien connue des vacanciers de la Côte d’Azur qui subissent parfois les brûlures des ses tentacules violacés.

Ces méduses vivent jusqu’à 400 mètres de profondeur et remontent à la surface durant la nuit. Lorsque les courants les entraînent vers des eaux peu profondes, elles ne peuvent plus migrer et meurent en s’échouant sur les plages Avec la surpêche, l’Homme élimine peu à peu les prédateurs natruels des méduses qui prolifèrent alors, précipitant encore davantage le déclin de l’écosystème, et perturbant les baigneurs



Brise-Glace-CanBrise-Glace Louis S. St-Laurent dans Resolute Bay – Nunavut

Canada © Yann Arthus Bertrand


En service depuis 1969, le Louis S. St-Laurent est le plus gros et le plus ancien brise-glace en service au Canada. Il ouvre des voies maritimes pour ravitailler les régions les plus au Nord.

Alors que les glaces reculent sous l’effet du réchauffement climatique, de nouvelles voies navigables pourraient être ouvertes, dont le fameux passage de Nord-Ouest, qui relie l’Atlantique au Pacifique par le Nord du Canada. Le passage du Nord-Est, au dessus de la Sibérie, pourrait, également, devenir beaucoup plus praticable



Calmar-JaponCalmar dans la Mer d’Okhotsk – Hokkaido Japon   © Brian Skerry


L’ appellation « calmar » réunit plus de 300 espèces, des plus communes, consommées par l’Homme, aux espèces géantes et méconnues qui nourrissent les cachalots et l’imaginaire de Vingt Mille Lieues sous les mers.

La science s’intéresse depuis longtemps à l’exploration des profondeurs et pas uniquement pour la biodiversité qu’elle abrite. Avec le développement des télécommunications, des câbles sous-marins, de la recherche militaire et de l’exploitation des ressources pétrolières, de nombreux Etats cherchent à s’approprier les ressources que recèlent les fonds marins



AB-Mme-Crav--Cor Phoque-LeopPoque-Lépoard sur la glace – Antarctique  © Brian Skerry


Plus à l’aise dans l’eau que sur la glace, le phoque-léopard, parfois appelé « léopard des mers », vit dans les eaux froides qui bordent l’Antarctique. Il se nourrit de krill – petites crevettes des eaux froides, de l’ordre des euphausiacés – de poissons, de jeunes phoques et de manchots.

La graisse de grand prédateur, comme celle des ours polaires, présente souvent des taux de polluants anormalement élevés. Car les organismes marins assimilent les composés chimiques présents dans l’eau de mer et les stockent dans leurs tissus adipeux. Situé tout en haut de la chaîne alimentaire, le phoque-léopard accumule alors tous ces polluants dont la concentration s’amplifie à chaque étape de la chaîne, de proie en prédateur. Ce phénomène est appelé « bioaccumulation ». Il touche aussi des poissons comme le thon ou le saumon que l’Homme consomme régulièrement



IslandeEmbouchure de la rivière Markarfljót région du Myrdalsjökull

 Islande   © Yann Arthus Bertrand


Alimentée par le Myrdalsjökull, une calotte de glace de 800 kilomètres carrés au Sud de l’île, la rivière Markarfljót contourne le petit glacier Eyjafjallajökull par le Nord avant de terminer sa course sur une plage de sable noir en bordure de l’Atlantique. Comme tous les torrents glaciaires, le Markarfljót se répand sur une vaste plaine glaciaire en un réseau dense de petits chenaux.

Son cours qui varie constamment, atteint son débit maximal en juillet et en août, au plus fort de la fonte des glaces. Le changement climatique pourrait perturber ce rythme saisonnier naturel



Manch-T-Adel-Manchots Adélie sur la glace – Antarctique   © Brian Skerry


Le manchot Adélie est un animal marin, puisqu’il passe 90% de son temps dans l’eau.

Cette espèce endémique du continent Antarctique et de ses îles est une grande consommatrice de krill, petit crustacé très abondant dans les eaux de l’océan Austral. C’est la couleur rouge de celui-ci – et non du sang – qui colore les déjections de manchots et maculent la glace.

Le krill est aujourd’hui exploité pour sa richesse en protéines et en vitamines, notamment sous forme de compléments alimentaires



Roch-AustrLe Rocher d’Uluru – Territoire du Nord – Australie   © Brian Skerry


Le rocher d’ Uluru, connu aussi sous le nom d’Ayers Rock, est comme de nombreuses structures géologiques aujourd’hui émergées, composé de sédiments marins riches en carbone.

Tout ce carbone provient du CO2 atmosphérique capté par les algues pour leur développement, comme les plantes le font sur terre. Au fil de la chaîne alimentaire, il a ensuite été assimilé par l’ensemble des organismes marins. Puis, pendant des millions d’années, leurs déchêts, leurs coquilles et leurs corps sans vie ont tapissé le fond des océans, piègeant ainsi le carBone sous forme de roche. Les océans sont donc un véritable puits de carbone et permettent naturellement de limiter l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère



Oeil-BalOeil de Baleine Franche Australe – Îles d’Auckland Nouvelle-Zélande   © Brian Skerry


Voir des orques, nager au milieu des dauphins, jouer avec une otarie … autant de rêves que les Marine Lands tentent de satisfaire. Cependant les défenseurs de la cause du bien-être animal réprouvent ce type de parcs de loisirs car ils maintiennent des animaux sauvages enfermés dans des lieux trop exigus et les soumettent à ce qu’ils estiment être de mauvais traitements. Le cétacés détenus en captivité auraient une espèrance de vie réduite.

En 2011, l’Association pour un traitement éthique des animaux – Peta – a déposé une plainte contre plusieurs parcs animaliers marins américains, qu’elle accuse d’esclavage



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Mère Phoque et son Petit dans les eaux du Saint-Laurent – Canada   © Brian Skerry


Les phoques du Groenland vivent dans les eaux arctiques de l’Atlantique Nord.

Comme les ours polaires, ce sont des animaux fragiles car très sensibles aux perturbations du milieu. La fonte de la banquise les menace directement, à l’image de ce jeune phoque tombé à l’eau à cause d’une glace trop fragile et que sa mère tente de remonter à la surface car sa fourrure ne le protège pas encore suffisamment des eaux froides.

Pour l’ours polaire, la banquise est indispensable car elle lui sert de plate-forme pour se reposer et pour chasser. Bien que l’espèce ait déjà survécu à plusieurs périodes de glaciation et de réchauffement au cours de ses 600 000 années d’existence – en se croisant parfois avec l’ours brun – son avenir semble incertain à l’heure de la fonte des glaces



PO-1-ex-cor à gauche, Cédric Javanaud, chargé de mission Océans pour la fondation GoodPlanet



Iceberg-GrIceberg érodé dans le Fjord d’Unartoq – Groënland   © Yann Arthus Bertrand


Chaque année, entre 10 000 et 40 000 icebergs dérivent dans la Baie de Baffin et la mer du Labrador. Sous l’effet du réchauffement climatique, la glace du Groënland fond désormais au rythme de 248 kilomètres cubes par an et des études scientifiques montrent que le phénomène s’accélère depuis le début du 21°siècle. A l’échelon global, la banquise est en nette régression.

Ainsi la surface estivale de la banquise de l’hémisphère Nord s’est réduite de 35% au cours de ces trente dernières années



RioLe Corcovado surplombant la ville de Rio de Janeiro – Brésil  © Yann Arthus Bertrand


Perchée sur un piton rocheux haut de 704 mètres appelé Corcovado – bossu – la statue du Christ rédempteur domine la baie de Guanabara et Rio de Janeiro.

C’est içi qu’en 1992, le sommet de la Terre posa les bases du développement durable et donna naissance à trois des plus importantes conventions internationales sur l’environnement, le climat, la biodiversité et la désertification. Vingt ans plus tard, en juin 2012, un autre sommet international nommé Rio+2O, n’a débouché sur aucune décision importante



PO-1-9PO-1-3« La station marine du Muséum National d’Histoire Naturelle et l’Ifremer, tous deux basés au Centre de Recherche et d’Enseignement sur les Systèmes Côtiers de Dinard – CRESCO – ainsi que l’antenne dinardaise de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes du CNRS, vous proposeront ainsi, durant toute la durée de l’exposition, un programme complet de conférences. Une partie de l’exposition est également consacrée à l’histoire de la recherche scientifique à Dinard de 1936 à nos jours. Parallèlement à l’exposition, différents acteurs associatifs locaux dédiés à l’observation, l’étude ou la protection du milieu marin, dont « Attention mer fragile » et « Planète mer » basée à Dinard, se mobilisent en organisant des événements participatifs et ludiques.

C’est à un voyage unique, haut en couleurs et porteur de sens que je vous invite lors de cette exposition Planète Océan que nous sommes très honorés d’accueillir à Dinard. »

Martine Craveia-Schütz, Maire de Dinard


PO-1-2PO-1-1  L’espace Jeunesse


PO-1-4Mme-Mars-HilaireTini-SDanièle Mars, organisatrice du CSI de Dinard,  

Françoise Hilaire, attachée de direction auprès du Cabinet du Maire de Dinard,

Isabelle Tini chargée de communication à la ville de Dinard

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Planète Océan Le Film



« Longtemps, j’ai contemplé l’océan sans le comprendre Je ressentais l’énergie immense de ses eaux. je m’étonne de la profondeur de ses bleus. Je respirais l’air du large. Mais en réalité je ne voyais rien… »

Ainsi parle l’humanité au commencement du film Planète Océan


Grâce aux images aériennes de Yann Arthus-Bertrand et à celles des cadreurs sous-marins primés, le film embarque ses spectateurs dans un voyage inédit au coeur de notre planète bleue. Co-écrit par Michel Pitiot, en collaboration avec une équipe internationale d’océanographes et de biologistes, le film explore la beauté des océans, leur diversité, leur utilité, mais aussi les menaces qui pèsent aujourd’hui sur eux et les solutions que l’on peut y apporter. Car l’Homme est à la fois la cause et la solution de tous les problèmes



Fondation-P-O S


Du plancton aux baleines, des pêcheurs de Papouasie-Nouvelle-Guinée aux porte-conteneurs transitant entre la Chine et les Etats-Unis, des métropoles côtières aux plages prisées des vacanciers


Planète Océan est un plaidoyer adressé à l’humanité

pour le respect du monde dans lequel nous vivons



PO-film-2PO-film-1Le film est mis gratuitement à la disposition des réseaux éducatifs, des institutions publiques et des ONG par la Fondation Good Planet

Planète océan est un documentaire de 90 minutes, produit par Hope Production avec Tara expéditions et en partenariat avec Omega


 


PO-1-7    de nombreux jeux pédagogiques et éducatifs


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Application-Pla-Oc-SL’application Planète Océan

Planète Océan, la nouvelle application gratuite pour smartphone qui permet de faire les bons choix en matière de produits de la mer.

Au cours des 50 dernières années, la pêche intensive a sérieusement fragilisé l’océan avec des conséquences  parfois tragiques pour l’Homme. Grâce à l’application Planète Océan de la fondation GoodPlanet, les consommateurs amateurs de produits de la mer savent désormais quelle espèce de poisson privilégier, où et comment elle a été capturée et quelles alternatives durables lui substituer.

Téléchargée par plus de 15 000 utilisateurs, l’application présente aussi différentes techniques de pêche et leur impact sur l’environnement. Ces informations permettent d’identifier quelles espèces peuvent être consommées sans endommager les écosystèmes et quelles espèces éviter ou consommer avec modération pour le bien de l’océan. L’appli « Planet Ocean » est gratuite.

Elle a été développée en partenariat avec Omega et en collaboration avec SeaWeb Europe



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PO-H-Malosse-GP

Henri Malosse est président du Comité Economique et Social Européen, CESE.

A 16 ans, il s’ouvre aux cultures de l’Europe de l’Est et parle le polonais, le russe et l’allemand. En 1976 à Gdansk, il rencontre Lech Wałęsa.

Henri Malosse est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris – Sciences Po – en 1976 et de l‘université Louis-et-Maximilien de Munich alors en République fédérale d’Allemagne en 1979.

Il a participé aux politiques européennes en faveur des PME, inspirant la création des Euro Info Centres. Il a œuvré pour créer une délégation de l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie auprès de l’Union européenne, et en prendra la présidence six ans plus tard. Il a créé l’association européenne des petites et moyennes au Parlement européen, puis en 1993 le DESS Politiques publiques en Europe à Strasbourg.

À partir de 1995, il travaille au sein du Comité Economique et Social Européen, un organe consultatif de l’Union européenne, dont il est élu président en avril 20133, Rudy Aernoudt devenant son directeur de cabinet.

Il est l’auteur de plus de 50 rapports dont l’un critique la directive Bolkesteinn – La directive du 12 décembre 2006 relative aux services dans le marché intérieur, dite « directive Services » ou « directive Bolkestein » – et de plusieurs ouvrages.

Le 31 mars 2014, en marge de la visite de Xi Jinping à Bruxelles, il participa à une manifestation pour le droit de l’homme en Chine.

Il a rendu visite au 14e dalaï-lama à Dharamsala  le 10 mars 2014, à la suite de quoi les députés européens Marine Le Pen et Philip Claeys demandent la suppression du CESE dans un projet de résolution.

Le 15 octobre 2014, Henri Malosse a  recu  l’Ordre National de la Légion d’Honneur par l’ancien Président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing, à Bruxelles

PO-F-HilOlivier Lemerle, suppléant d’Henri Malosse à Bruxelles, François Hilaire, Henri Malosse



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Sources :

www.brianskerry.com www.yannarthusbertrand.org http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Malosse dossier de presse Planète Océan Mairie de Dinard http://www.yannarthusbertrand.org/fr/biography http://www.atelieryannarthusbertrand.com/fr/content/8-yann-arthus-bertrand http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/photo/planete-ocean-lexpo-a-succes-de-yann-arthus-bertrand-fait-escale-a-dinard-210249







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