Côtes d’Armor : Opération de Contrôles routiers


Côtes d’Armor : Opération de Contrôles routiers


Opération de Contrôles routiers

Rond point de Kertedevant-Plouagat

 Côtes d’Armor



Cont-Plouagat-1Le dispositif se met en place


Cont-3-août-4 - archives 2017archives 2017                                          


Cont-Plouagat-2Premier excès de vitesse, le contrevenant est accompagné jusqu’au rond-point de Kertedevant


Cont-Plouagat-3La lutte contre l’insécurité routière est l’une des priorités gouvernementales

et un enjeu majeur pour le département des Côtes d’Armor


Cont-Plouagat-3-2La vitesse excessive et la conduite sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants demeurent
toujours les causes principales des accidents mortels


Cont-Plouagat-7Le trafic routier généré par les retours vacances conjugué à ceux du week-end

conduisent à une forte augmentation des infractions routières


Plouagat---Capitaine-RaimonLe capitaine Bruno Raimon Commandant  l’Escadron Départemental de Sécurité Routière EDSR 
Il succède au capitaine Olivier Le Bec affecté en Guyane


Cont-Plouagat-BMOEscadron Départemental de Sécurité Routière – des Côtes d’Armor


Un Escadron Départemental de Sécurité Routière est une unité de la Gendarmerie nationale française dont la mission principale est la lutte contre l’insécurité routière.

Chacun des groupements de gendarmerie départementale de France métropolitaine comporte un EDSR qui regroupe toutes les unités routières ou autoroutières du département.

De plus, il existe quatre EDSR dans les départements d’outre-mer.
Les EDSR peuvent mettre leurs capacités particulières en renfort ou appui des unités de la gendarmerie


Cont-Cap-Raimon-2Ces missions s’exercent plus principalement sur les axes routiers et autoroutiers dans les parties de territoire  où la gendarmerie a en charge la sécurité publique, Zone Gendarmerie Nationale ZGN, mais aussi hors de ceux-ci pour des missions d’information et de relation publiques, en soutien en opérations d’unités de gendarmerie et pour les missions militaires qui leur sont dévolues : escortes de convois et autorités militaires, contrôle de la circulation militaire, jalonnements des itinéraires, en complément ou à la place des unités de l’Arme du Train.
Les personnels des EDSR peuvent partir à l’étranger pour des missions civiles comme militaires  ayant pour thème leurs compétences en matière de sécurité routière.
En temps de guerre sur le territoire, les EDSR ont en charge la circulation routière de défense.
A noter que les EDSR ont, avec la gendarmerie mobile, la charge des escortes de convois dans le domaine nucléaire, civil comme militaire


Cont-Plouagat-4Béatrice Obara  secrétaire générale de la Préfecture des Côtes d’Armor

et le Lieutenant-colonel Olivier Cognet  adjoint au commandant

de groupement de gendarmerie départementale des Côtes d’Armor se rendent sur le dispositif


Cont-Plouagat-5 Frédéric Maignan chargé de communication à la Préfecture des Côtes d’Armor


Plouagat-11-2la Mégane RS

le bolide de la Brigade Rapide d’Intervention de la gendarmerie – 255km/h


Plouagat-11-3

L’histoire des unités d’autoroute de la Gendarmerie nationale française, et a fortiori des BRI, est indissociable de l’histoire des autoroutes françaises.

En 1963 il est décidé que la Police aura la charge des autoroutes de dégagement,urbaines et suburbaines,et la Gendarmerie celle des autoroutes de liaison.
Il apparait rapidement que les unités existantes ne sont pas adaptées à la surveillance de ces axes et, le 1er décembre 1963, un peloton motocycliste est créé à Reventin-Vaugris en Rhône-Alpes.
Il a compétence sur un tronçon de 20 km existant alors entre Vienne et le péage de Roussillon. Une autre unité est créée suivant le même modèle le 1er juillet 1965 sur le tronçon reliant Saint-Uze à Valence.

En 1966 ces unités prennent le nom de pelotons de gendarmerie d’autoroute – PGA – et, 1er mai de la même année,le PGA de Nemours est créé. C’est là que sont menées – dans le même temps – les expérimentations sur l’emploi de véhicules rapides.
Entre avril et mai 1966 les gendarmes du PGA de Nemours testent une Alpine Renault et une Matra Djet.
À l’époque les limitations de vitesse étaient quasiment inexistantes. Les règles actuelles sont apparues dans les années 1970. L‘acte de naissance des BRI est une circulaire datée du 7 février 1967 qui définit l’organisation des unités d’autoroute.

Cette organisation reprend celle des sociétés concessionnaires. Les pelotons d’autoroute correspondent au district autoroutier,  une soixantaine de kilomètres. Les Escadrons d’autoroute regroupent plusieurs pelotons. Ils correspondent aux directions régionales qui regroupent plusieurs districts


Cont-Plouagat-11Les BRI, à l’effectif d’un gradé et de cinq gendarmes, sont placées sous l’autorité du commandant d’Escadron.
Leur principale mission est de renforcer et de compléter la surveillance des PA sur le secteur de l’escadron.
Elles sont chargées de la mise en œuvre des véhicules rapides. L’accent est mis sur l’action préventive des véhicules rapides par une présence visible au sein des courants de circulations.
En juillet 1967 les groupements d’autoroute sont créés qui regroupent plusieurs escadrons et sont implantés au niveau des directions d’exploitations.
À la fin des années 1960 il existe cinq BRI : Ablis, Île-de-France, Auxerre, Bourgogne, Le Luc, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Roye, Picardie et Valence, Rhône-Alpes. La chaîne de commandement spécifique à la gendarmerie d’autoroute va se développer en même temps que le réseau. Calquée sur celui-ci, elle ne suit pas les divisions administratives traditionnelles, comme les limites des départements. Elle va perdurer jusqu’en 1999. Il est alors décidé que toutes les unités de gendarmerie spécialisées dans la police sur la route,sur l’autoroute et hors de l’autoroute, d’un même groupement seront réunies sous l’autorité d’un seul officier :  le commandant de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière – EDSR.  En janvier 2015, les BRI sont dissoutes et ses unités rattachées à des pelotons d’autoroute ou des pelotons motorisés


Les BRI font désormais partie des Pelotons Motorisés ou des Pelotons d’Autoroute

et sont maintenant nommées ERI pour Équipe Rapide d’Intervention


Cont-Plouagat-10Les rotations s’enchainent 


Cont-Plouagat-9un petit dépassement de la vitesse autorisée, ce sera une amende et un retrait d’un point sur le permis


Cont-Plouagat-6La sinistralité et la gravité sont en hausse aux niveaux national et local

 mais ces chiffres ne reflètent pas le nombre de victimes touchées par ces drames, familles, amis, collègues … 


Lieutenant-colonel--O-CogneLe Lieutenant-colonel Olivier Cognet quitte la région briochine

pour rejoindre l’école de gendarmerie de Montluçon en qualité de chef d’état-major


Cont-Plouagat-8Un « client » assez nerveux est accompagné vers le point de contrôle


Cont-Plouagat-8-2l’atmosphère très tendue implique la présence de nombreux militaires


Cont-Plouagat-12Point Presse 

Le résultat de l’opération est de 19 excès de vitesse, 2 états d’imprégnation alcoolique

et 2 conduites sous l’influence des stupéfiants


Bilan-8L’étude sur 5 ans montre que le créneau le plus accidentogène est dans l’après-midi entre 12h et 18h, le plus souvent sur des trajets connus :
travail, domicile, loisirs, sur routes départementales, 70 % des accidents mortels sur RD.

La journée qui concentre le plus d’accidents sur 5 ans est le vendredi








 Sources :

Frédéric Maignan chargé de communication à la Préfecture des Côtes d’Armor







Emeraude Journal Infos – Photos Patrick Desjardins © – Tous droits réservés

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