Saint-Malo : 72° Journée Nationale Commémorative de l’Appel du 18 Juin


Saint-Malo : 72° Journée Nationale Commémorative de l’Appel du 18 Juin

Saint-Malo :  72ème Journée Nationale Commémorative

de l’Appel Historique du Général de Gaulle

à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi




Les Autorités s’inclinent devant la Plaque de l’Appel du Général de Gaulle.






Introduction de la cérémonie du 18 juin

et de la commémoration du « 70°Anniversaire de la Bataile de Bir Hakeim »

par  le Commandant Jacques Le Gall, Président des Vétérans et Amis de la France Libre :


La bataille de Bir Hakeim


Bir Hakeim,parfois orthographié anciennement Bir Hacheim ou Bir Acheim, traduction de « puits du sage » est un point d’eau désaffecté au milieu du désert de Libye, auprès duquel avait jadis existé un fortin turc.

La 1ère brigade française libre face à l’Afrika Korps 26 mai-11 juin 1942.

Qui sont donc ces Français libres de la 1ère Brigade FranceLibre  ?
La 1ère BFL est constituée en Syrie à partir d’unités au passé glorieux :
La 13ème DBLE, après Narvik, est passée par la France, l’Angleterre, Dakar, le Gabon, le Cameroun et l’Erythrée.
Les coloniaux du 1er BIM servaient en Syrie avant la guerre.  Les fusiliers marins sont rescapés de Dunkerque, Brest et Cherbourg. Les tirailleurs de l’Oubangui, du Tchad et du Congo, sont regroupés au sein du 2ème bataillon de marche, le BM2.
Le bataillon du Pacifique, créé sur place par le Capitaine Broche, qui a provoqué le ralliement de Tahiti à la France Libre.
Le 1er RAC est armé d’artilleurs malgaches.  On trouve aussi des Nord-Africains, les infirmiers sont Annamites …
Il s’agit en fait d’un premier « amalgame » significatif des FFL. C’est une troupe française, constituée d’individualités d’une diversité marquée, provenant de tous les horizons géographiques et sociaux, réunis par une même volonté de servir, certains aimant le baroud, la plupart se moquant bien de la politique, tous animés de l’amour de la Patrie et étroitement soudés les uns aux autres dans les terribles épreuves qu’ils vont affronter.
Active et réserve se mêlent dans l’action : ainsi le Lt Simon, issu de St-Cyr, et le Lt de réserve Pierre Messmer, qui ont détourné un navire pour rejoindre la France combattante, ainsi le Cne de Sairigné, saint-cyrien, le Cne Gufflet, officier de réserve issu de l’ « X », le Lt d’active Bricogne, le Lt Bolifraud, juriste engagé dans l’action sociale, le Lt de Rauvelin préparant l’agrégation de philosophie.
Certains sont réservés, froids dans l’action, calmes et rayonnants en toutes circonstances : tel est Amyot d’Inville, le chef des fusiliers marins, toujours tiré à quatre épingles ; tel est Beaudran de Lamaze, capitaine saint-cyrien, qui trouvera la mort à la tête de sa compagnie de Légion ; tel est encore ce prêtre soldat, le chef de bataillon Savey, jeune dominicain, qui trouvera le temps de célébrer la messe dans son trou sur la position ; tel Horace Mallet, un « agro », protestant celui-là, ancien colon du Cameroun, calme et tranquille sous le feu. Un autre aura marqué même son chef, qui en parle avec émotion : « Brave des braves, nous l’aimions infiniment… » dit le Gal Koenig en parlant du Lt Dewey, cheminot breton au parcours et aux opinions politiques très à gauche.
C’est le grand mérite du Général Koenig d’avoir animé une troupe cohérente à partir de cet ensemble hétérogène.   
Depuis septembre 1940, le continent africain est le lieu de combats acharnés entre Italiens et Britanniques. L’Italie, présente en Libye, n’a de cesse de conquérir l’Égypte, alors sous contrôle de la Grande-Bretagne. Écrasés par les forces britanniques, les Italiens reçoivent le renfort des troupes allemandes.
Le 31 mars 1941, le général Rommel, à la tête de l’Afrika Korps, lance sa première offensive en Libye. Attaques et contre-attaques se succèdent. À la fin de 1941, les forces britanniques commandées par le général Auchinleck ont reconquis la Cyrénaïque qui était une province romaine d’Afrique du Nord, située entre les provinces d’Égypte et de Numidie. Ce territoire fait aujourd’hui partie de la Libye. Son nom provient de la ville grecque de Cyrène.
Rommel reprend alors l’initiative en lançant une offensive qui doit le mener jusqu’à Tobrouk, relais maritime et principale base britannique avant la frontière avec l’Égypte.
La 1re BFL en première ligne.
Un camp retranché en défense : Les Britanniques établissent une ligne de résistance nord-sud tenue au nord, dans le secteur d’El Gazala, par deux divisions, britannique et sud-africaine, et au sud par la première brigade française libre (1re BFL), flanquée à l’est par la 3e brigade motorisée indienne. Des champs de mines s’étendent d’une extrémité à l’autre.
Forces françaises libres : conseil de guerre dans le désert avant l’attaque de Bir Hakeim.
La mission de la 1re BFL est de tenir l’extrémité méridionale de la ligne de défense. Aux ordres du général Koenig, elle a pris position à la mi-février à Bir Hakeim, situé à quelque 70 kilomètres de la côte méditerranéenne, au sud-ouest de Tobrouk. Bir Hakeim est un ancien poste méhariste italien établi près d’un puits à sec, sur un plateau semi-désertique, au croisement de plusieurs pistes.

La position des Français forme un triangle, d’un périmètre d’environ seize kilomètres, qu’aucun obstacle naturel ne défend. Elle est entourée d’un champ de mines. Les Français transforment le réduit en camp retranché. Parachevant l’aménagement de la place commencé par les Britanniques, ils effectuent d’importants travaux de terrassement, creusant tranchées et abris pour camoufler hommes, armes et véhicules.


Construction d’un abri individuel :
Pour faire face aux troupes germano-italiennes, les Français disposent de pièces antichars : canons de 25, 47 et 75 mm, d’artillerie antiaérienne : canons Bofors AA de 40 mm et de mortiers de 60 et 81 mm. Ils sont en outre équipés d’une soixantaine de blindés légers chenillés Bren Carrier.

La troupe est constituée notamment de deux bataillons de Légion étrangère, d’un bataillon d’infanterie de marine, du bataillon du Pacifique, du 2e bataillon de marche de l’Oubangui, d’une compagnie nord-africaine, d’une compagnie de sapeurs-mineurs.

La DCA est renforcée par une batterie anglaise. Au total, plus de trois mille sept cents hommes qui bénéficient du soutien logistique et de la couverture aérienne des Britanniques.
Les forces françaises libres en ligne de mire
Le plan de Rommel n’est pas d’attaquer de front les positions alliées mais de contourner la ligne de résistance par le sud afin de livrer bataille à la VIIIe armée britannique sur ses arrières.

Le 26 mai 1942, des unités italiennes lancent une attaque de diversion au nord et au centre de la ligne de résistance. Le lendemain, l’offensive générale commence. Tandis que les Italiens lancent leurs chars sur Bir Hakeim, les Allemands opèrent un mouvement enveloppant pour contourner et isoler la position en remontant vers le nord. La prise du réduit ne doit être qu’une formalité rapidement accomplie mais la riposte des Français est fulgurante.

En une heure, ils repoussent les Italiens, faisant quatre-vingt-onze prisonniers. Une trentaine de chars ennemis restent sur le terrain. Alors que les Allemands poursuivent vers le nord, où ils affrontent les Britanniques, les Français attaquent convois de ravitaillement et détachements adverses, harcelant les lignes de communication.

Rommel, reprenant l’avantage face aux Britanniques, décide de réduire cette poche de résistance. L’investissement de la place commence le 2 juin. Il est confié à deux divisions, une allemande et une italienne, appuyées par des groupes d’artillerie et par l’aviation allemande : la Luftwaffe.

Trois ultimatum successifs sont adressés aux Français, en vain, les 2, 3 et 5 juin.
Les bombardements aériens et les tirs d’artillerie s’intensifient mais la 1re BFL tient toujours. La situation devient toutefois de plus en plus précaire, l’étau se resserre sur Bir Hakeim. Rommel lui-même vient diriger les opérations. Les attaques germano-italiennes atteignent leur point culminant du 8 au 10 juin. Les appareils de la Luftwaffe déferlent sur la position, contrés par ceux de la Royal Air Force.


Sortie sous le feu de l’ennemi :
La position n’est plus tenable. Les Anglais étant par ailleurs submergés par l’avancée allemande, toute résistance est devenue inutile. Kœnig ordonne alors une sortie générale pour la nuit du 10 au 11 juin. La 1re BFL passe en force sous les feux des lignes italo-allemandes pour rejoindre les camions britanniques qui l’attendent quelques kilomètres plus loin, échappant ainsi à l’anéantissement.

Elle se replie sur l’Égypte avec les Britanniques qui perdent Tobrouk le 21 juin.
Quelque deux mille cinq cents hommes réussissent leur sortie mais le bilan de ces quinze jours de combat est lourd. Plus de mille hommes sont tués, blessés, prisonniers ou disparus. La 1re BFL laisse cinquante-deux canons et deux cent cinquante véhicules mais inflige à l’adversaire des pertes matérielles importantes : cinquante et un chars, treize automitrailleuses, de nombreux véhicules ainsi que sept avions sont détruits. Cent vingt trois Allemands et cent cinquante quatre Italiens sont faits prisonniers.
À Bir Hakeim, pour la première fois, les Français libres sont confrontés à la puissance militaire allemande et leur fait d’armes prend valeur de symbole. Ils ont tenu face aux forces italo-allemandes et leur ont infligé des pertes sévères. En retenant Rommel et ses troupes, ils ont freiné l’avancée allemande, retardé la prise de Tobrouk et surtout permis aux troupes britanniques de se replier. La radio anglaise glorifie sur ses ondes la résistance des FFL qui font la une de la presse alliée. Dès le 10 juin, le général de Gaulle adresse à Kœnig un télégramme : « Sachez et dites à vos troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil. »
La 1re division légère des Forces françaises libres est formée le 10 mai 1941, à Qastina en Palestine. Sous les ordres du général Legentilhomme, elle regroupe tous les éléments alors ralliés à la France Libre. Elle se compose d’éléments très divers dont notamment la 13e demi-brigade de Légion étrangère qui, après avoir participé à la campagne de Norvège, rejoint Londres en juin 1940 ; le 1er bataillon d’infanterie de marine, constitué à Ismaïlia, en Égypte, en juillet 1940, composé de la presque totalité du 3e bataillon du 24e régiment d’infanterie colonial, venu de Chypre ; des bataillons de marche.

Progressivement, d’autres troupes viennent s’ajouter à celles d’origine. Après la campagne de Syrie en 1941, elle se transforme en « Groupe de divisions des Forces françaises libres », comprenant les 1re et 2e divisions légères. La 1re division légère devient ensuite la 1re brigade mixte française libre, qui s’illustre à Bir Hakeim en 1942, tandis que la seconde devient la 2e brigade française indépendante, qui se distingue à El Alamein la même année.
Regroupant les éléments des Forces françaises libres combattant aux côtés des troupes britanniques en Libye, la 1re division française libre est créée le 1er février 1943.

Elle devient 1re division motorisée d’infanterie en août 1943 puis 1re division de marche d’infanterie en avril 1944. Dans le cœur des anciens, toutefois, elle restera toujours la 1re DFL.
Commandée successivement par les généraux de Larminat, Koenig, Brosset et Garbay, la division prend part aux campagnes de Tunisie (1943), d’Italie (1944) et de France (1944-1945). Elle est citée quatre fois à l’ordre de l’armée, en juin 1942 (Bir Hakeim), en janvier, mars et juillet 1945 (Provence, Alsace, Alpes).
La 1re DFL est dissoute le 15 août 1945.



Pierre Kœnig (Caen 10 octobre 1898 – Neuilly-sur-Seine 2 septembre 1970)
Après ses études au lycée Malherbe de Caen, Pierre Kœnig, trop jeune à la déclaration de guerre en 1914, s’engage dans l’infanterie en 1917.

Nommé aspirant en février 1918, il est sous-lieutenant en septembre 1918.
Après la guerre, il opte définitivement pour la carrière militaire. Affecté dans les chasseurs alpins, il sert en Silésie de 1919 à 1922 puis dans les troupes d’occupation en Allemagne jusqu’en 1929. Après deux ans au 5e régiment d’infanterie à Paris, il sert au Maroc, dans la Légion étrangère.

À la déclaration de guerre, en septembre 1939, le capitaine Kœnig est à l‘état-major de la région de Marrakech. En février 1940, il quitte l’Afrique du Nord pour participer avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère à la campagne de Norvège.
De retour en France en juin 1940, alors que la situation ne permet plus de poursuivre le combat sur le sol national, il rejoint le général de Gaulle à Londres.

Dès lors, il participe à nombre de campagnes dans lesquelles se trouvent engagées les Forces françaises libres. Il prend part aux opérations de Dakar (septembre 1940) et du Gabon (novembre 1940). Lieutenant-colonel en décembre 1940, il est nommé commandant militaire du Cameroun. Colonel quelques mois plus tard, il prend part avec la 1re division française libre à la campagne de Syrie (1941), puis, nommé général de brigade, combat en Libye (1942) et en Tunisie (1943). Simultanément commandant supérieur des Forces françaises en Grande-Bretagne, délégué militaire du Comité français de Libération nationale et commandant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en 1944, il est ensuite gouverneur militaire et commandant de la région militaire de Paris de 1944 à 1945 puis commandant des troupes d’occupation françaises en Allemagne de 1945 à 1949. Général d’armée en 1946, il est nommé inspecteur des forces terrestres, maritimes et aériennes de l’Afrique du Nord en 1949.
Il mène ensuite une carrière politique durant laquelle il occupe notamment, en 1954 puis en 1955, les fonctions de ministre de la défense.
Kœnig a été élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume en 1984.

Il était Grand-Croix de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération et Compagnon de l’Ordre du Bain. Il était notamment titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs.

Les forces en présence, les forces alliées :
La VIIIe armée britannique comprend notamment le XIIIe CA (trois divisions d’infanterie, une brigade d’infanterie et deux brigades blindées) et le XXXe CA (deux divisions blindées, une brigade motorisée indienne ainsi que la 1re BFL), soit 125 000 hommes.

Au contact direct avec les troupes italo-allemandes se trouvent la 1re division d’infanterie sud-africaine, la 50e division d’infanterie britannique (XIIIe CA) et la 1re BFL qui est rattachée à la 7e division blindée (XXXe CA). La 1re BFL compte 5 500 hommes : l’échelon de combat retranché à Bir Hakeim et les services installés 25 km plus à l’est. Les Britanniques alignent près de 750 chars et quelque 700 avions.

Les forces germano-italiennes :
Les Allemands alignent trois divisions (les 15e et 21e divisions blindées et la 90e division légère), les Italiens deux divisions du XXe CA (la division blindée « Ariete » et la division motorisée « Trieste ») ainsi que les divisions « Sabratha », « Trento » (XXIe CA), « Brescia » et « Pavia » (Xe CA), soit au total 113 000 hommes.
Les troupes germano-italiennes disposent de 570 chars et de 500 avions.
À Bir Hakeim, sans compter la couverture aérienne, le rapport des forces est évalué à 3 723 hommes équipés notamment d’une centaine de canons de 25 à 75 mm pour les Français libres contre 37 000 hommes disposant de 270 canons de 75 à 210 mm et de 350 chars pour les forces italo-allemandes (source musée de l’Armée).
Du 26 mai au 11 juin 1942, la 1re Brigade française libre tient tête à l’Afrika Korps et à ses alliés italiens sur le front de Libye.

Elle ne décroche de sa position de Bir Hakeim qu’après avoir permis le repli des troupes britanniques.
Pendant seize jours, du 26 mai au 11 juin 1942, la première brigade française libre du général Kœnig y résista aux attaques des armées motorisées italiennes et allemandes,l’Afrika Korps, du général Rommel.

Le répit ainsi gagné par les Français libres permit aux Britanniques, en mauvaise posture, de se replier et de triompher par la suite à El Alamein.

Le général Saint-Hillier dira en octobre 1991 dans un entretien :

« Il fallut qu’un grain de sable enrayât l’avance italo-allemande, qui n’atteignit El-Alamein qu’après l’arrivée des divisions britanniques fraîches : le grain de sable s’appelait Bir Hakeim. »


Lecture de l’Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle

par Monsieur Jean-Paul Charpentier, petit-fils de Français Libre,

qui, à l’ âge de dix ans voulut suivre son père en Angleterre …

L’Appel du 18 juin est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940, dans lequel il appelle à ne pas cesser le combat contre l’Allemagne nazie et dans lequel il prédit la mondialisation de la guerre.

Ce discours,  très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères,  est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.


Le Général de Gaulle, chez lui,  à la « Boisserie »






lecture du message de Monsieur Kader ARIF

ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants,

par Monsieur François Lobit,Sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Malo :


Le 17 juin 1940, alors que les armées du IIIe Reich avaient pénétré une grande partie du territoire français, les auditeurs entendaient le nouveau Président du conseil, le maréchal Pétain, appeler les armées françaises à cesser le combat.
Le lendemain, le général de Gaulle lançait, depuis Londres, ce que l’histoire a retenu sous le nom d « appel du 18 juin ».
Ce texte ne surgissait pas du néant : c’était un écrit faisant écho au discours du maréchal Pétain, reprenant des mots-clés de ce discours en élargissant leur sens : au « destin de la Patrie » répondait « le destin du monde » ; là où le Président du conseil constatait que « la magnifique résistance de l’armée » n’avait pas suffi pour vaincre, le général de Gaulle affirmait sa foi dans la force victorieuse de « la résistance française ».
Encore fallait-il, pour que ce texte audacieux prenne corps, que des hommes le reprennent à leur compte, l’ayant eux-mêmes écouté, en ayant entendu parler, voire, sans en avoir eu connaissance, en agissant dans son esprit.
Ce fut l’affaire des Français libres, de ceux qui se revendiquèrent de l’Appel comme de ceux qui s’y agrégèrent.


De tous ceux et de toutes celles qui, dans la nuit de l’occupation qui s’était abattue sur notre pays, regardèrent cette flamme venue de Londres comme un symbole d’espoir, un symbole qui allait justifier, au péril de leur vie, leur engagement.
De tous ceux et de toutes celles qui, combattants de 1940 ou « évadés de France », allaient se battre les armes à la main dans les Forces françaises libres.
Il y a 70 ans cette année, tandis que dans une France ployant sous le joug de l’ennemi nazi, Jean Moulin, envoyé du général de Gaulle, commençait son travail de rapprochement des mouvements et réseaux de la résistance intérieure, retentissait l’éclat d’une bataille menée dans les sables de la Libye.Là-bas, pendant plus de deux semaines, les soldats de la 1e division française libre du général Koenig avaient tenu leur position face à l’Afrika Korps du général Rommel.
Venus de tous les horizons, issus de toutes origines et de toutes cultures, ils incarnaient alors la France debout. Grâce à eux, devant l’ennemi stupéfait, notre pays renaissait sur les champs de bataille.
La résonance de ce combat attestait de manière éclatante la valeur de l’Appel du 18 juin.
Et que dit d’autre cet appel, sinon que dans les circonstances les plus dramatiques, quand l’horizon devient trop sombre et que menace l’abattement, l’espoir demeure : il faut s’aventurer, tenter de nouveaux moyens, chercher de nouvelles ressources. Face à un gouvernement de contrition, de frilosité et de soumission aux événements, le général de Gaulle opposait le courage du combat et de la foi dans le destin de la France.
En cette Journée nationale commémorative de l’appel historique du général de Gaulle, rappelons-nous la force de ce message et la permanence de son esprit. »


Monsieur Mickaël Tréhen, commissaire de Police          Monsieur Alexandre de Bosschère


                                                                                            procureur de la République


Monsieur Joseph Guervalais                                le Commandant Jacques Le Gall


                   au nom des Français Libres                                               Président des Vétérans

          « Morts pour la France » à Bir Hakeim                                   et Amis de la France Libre

Madame Dominique Taillandier, Adjointe au Maire de Saint-Malo

                  Monsieur François Lobit                                         Monsieur  Christian Delmotte


   Sous-Préfet de l’Arrondissement de Saint-Malo                             Membre de l‘Association pour

                                                                                                             Perpétuer l’Esprit de Liberté Ar Zenith

Ranimation de la Flamme par le Commandant Le Gall et Monsieur Guervalais

        le capitaine de frégate (R) Jean Leblain             Mes Sincères Félicitations Monsieur le « Député« 









Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Appel_du_18_juin
Service historique de la défense


http://www.birhakeim-association.org/Textes/planche4.htm







Emeraude Journal Infos –  Photos Patrick Desjardins ©  – Tous droits réservés

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