Saint-Malo : 12° Forum des Arts – 2


Saint-Malo : 12° Forum des Arts – 2

Saint-Malo : 12° Forum des Arts – 2

F-man-3Place des Frères Lamennais – Le Cacophonium – Cie du Bastringue

Petit manège théâtral à pédales,  musical, ludique, autonome et  écologique.

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« A son bord, les enfants peuvent actionner les tirettes et manettes sonores et ainsi, jouer un petit concert cacophonique, en chevauchant la giraf’sophone, les 2 drakkar-violoncelles, la baleine-harpe et le crabe-tambour. »

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                   Place des Frères Lamennais

« L’Art Brut n’est pas loin et les lycéens de la Providence de Saint-Malo s’en sont inspirés pour cette joyeuse installation. «Moulins à vents», «Vire au Vent» et autres «mobiles»  s’en donnent à cœur joie pour apprivoiser tous les souffles. Des plus légers aux plus virulents des vents, ils animent en couleurs la Place des Frères Lamennais pendant le Forum des Arts ».  

Ateliers Créatifs – Ateliers Création de Marionnettes avec Fabien Moretti – Ateliers création de poissons avec Elisa Granowska – Atelier création de badges avec Sac à Malice.

F-v-5Le Manège Sans Fil   – Léo Paul

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F-v6« Le Manège sans fil est une sorte de zoo où les enfants peuvent prendre place sur des animaux tout à fait singuliers. Le Manège sans fil peut accueillir des petits bouts de choux de 1 an et des grands de 11 ans.

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F-V2Il est composé d’une quinzaine « d’animaux engins » sur lesquels les enfants « font un tour », comme sur un manège traditionnel. Mais il n’y a pas de moteur, ce sont les parents qui poussent, s’ils le veulent bien ! Le Manège sans fil c’est de l’art brut, issu de recyclages et de récupérations diverses, mais pas seulement… »

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Cale de Dinan

« Boris sur les PlanchesCie Alchymère – Jonglage et théâtre de rue scienti-cirque.  Fils illégitime de Raymond Queneau, Boris Vian et Albert Dupontel, Boris est chercheur en métaphysique. Dans un style de jonglage servi par « l’effet domino », planches et massues abordent le thème des sciences et de la métaphysique dans une logique absurde. »

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« Boris propose une conférence afin d’enseigner à son auditoire quelques unes de ses expériences les plus abouties… Boris Sur les planches est soutenu par Mix’ Art Myrys, Le Théâtre du Pont Neuf et La GrainerieBoris Sur les planches a été sélectionné dans le cadre du dispositif de soutien à la diffusion Circ Que o ! ( Région Midi-Pyrénées Catalogne Aragon). »




Expositions Tour Bidouane



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BZH Lightpainting – Romain et Nicolas

« L’ensemble des effets de lumières présents sur les photos de l’exposition ont été réalisés pendant la prise de vue et non pas sur informatique par la suite.

La technique employée s’appelle le Lightpainting et consiste à utiliser des lampes torches et autres outils pour créer des effets sur les photos. »

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 Alexis Maresca

« Photographe amateur de 16 ans, pratiquant la photo depuis seulement 2 ans. La « Macro » est une passion qu’il développe au fil du temps et des saisons.Attiré par l’infiniment petit, Alexis nous dévoile « L’invisible à l’Oeil Nu ». Ses sujets macroscopiques vous feront découvrir tous les mystères de la nature, vous sensibilisant à l’équilibre environnemental. »

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Caroline Brisset

« En tant qu’artisan, ouvrière, artiste ou designer, à travers la sculpture, l’installation et la performance je travaille le métal. le statut m’importe peu quand on parle de la matière. Je manipule le métal et tente d’en révéler l’énergie intrinsèque. Je cherche à prendre en compte toutes ses propriétés. J’explore ses limites et ses possibilités physiques, je chauffe, je martèle, je tords.

Je cherche à lui faire dure quelque chose de lui-même. Cela peut être un sentiment de lourdeur exacerbé ou au contraire une finesse et une fragilité inhabituelle ou encore un déséquilibre qui trouble par sa posture et sa forme. C’est un dialogue ouvert avec la matière. Se révèlent alors les capacités formelles dans une matière qui devient un objet empreint d’une identité singulière et qui relève parfois de l’ordre de l’organique ou du vivant.

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Jérôme Ragot – le « Château » Assemblage de cartes à jouer et de sable.

« Complémentaire à mon expression poétique, ma recherche artistique s’inscrit dans un double processus de « défragmentation »  et de « rétro-progression ». Tout à la fois dispersif et constructif, ce double-processus amalgame volonté, coïncidence, inconscient et pensées hétérogènes sur le temps, l’espace, l’intime …
Proche de l’art singulier, j’utilise divers matériaux – bois, fer, pierre, cartes à jouer, sable – et techniques – sculptures, collages, gravures – sans cohérence de style.

Loin du monumental, du numérique, du « prêt à … », mes oeuvres, bien qu’empreintes matériellement de simplicité volontaire, invitent le spectateur à réfléchir sur la profondeur de la nature et sur sa place d ‘Homme au carrefour des société et des Possibles

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Pierre Roth

« Adepte de la photographie de reportage depuis plusieurs années, cette série se distingue car elle est ciblée exclusivement sur l’environnement désertique des montagnes. Réalisée en Haute-Savoie en décembre 2013, elle précède la haute saison touristique dans la Vallée du Soleil.« 

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Quentin Content – Artiste férailleur

« Récupération et réutilisation sont les maîtres mots de ma pratique artistique. Je fais naître des sculptures, du mobilier et des lampes à partir des rebuts et des délaissés de notre société. Je cherche à redonner vie à tous ces objets du quotidien oubliés sur un bout de trottoir, sur l’étagère d’un dépôt-vente ou dans une décharge. La tôle, l’acier, le fer et la rouille sont mes matières premières.

Les idées naissent de la rencontre entre les différents objets ou les différentes matières. Je teste, je soude, j’assemble, je démonte, je visse … avant d’aboutir à une création cohérente. J’aime travailler avec les marques du temps : la rouilles, les peintures écaillées, les déformations d’usage … J’aime les dessins de la rouille. Mes créations sont visibles sur quentincontent.comF-T-B18Mélanie Lemaitre – « Créer », c’est se souvenir »

« Cette citation de Marc Seguin constitue l’essence même de mon travail artistique qui s’articule autour des réminiscences de mon propre passé. Le souvenir est pour moi intrinsèquement lié à la création artistique car mon inspiration se fonde sur la base d’un exutoire émotionnel résultant du sentiment de revivre des événements traumatiques. »

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F-T-B4Nicolas Guesdon   –   Laetitia-May Le Guélaff

« Je m’appelle Nicolas Guesdon, mon pseudonyme est Absynthe. Illustrateur autodidacte, passionné depuis toujours par les univers fantastiques et l’esthétisme rétro-futuriste, j’aime proposer ma vision personnelle d’histoires et de contes connus.
Dans la continuation du projet « Peter & The Wolf » en partenariat avec Guillaume Chappez et Laetitia-May Le Guélaff, je propose cette année
une sculpture représentant le livre d’études mécaniques et occultes de Prokofiev, ainsi que certaines pages et souvenirs de l’inventeur. »

« Pour Laetitia-May Le Guélaff  « Pierre et le Loup » est un projet issu de ma rencontre avec l’illustrateur Nicolas Guesdon et l’artiste sonore Guillaume Chappez lors d’une édition précédente du Forum des Arts. Depuis plus de 3 ans maintenant, nous travaillons sur ce thème dont nous avons quelque peu réinventé l’univers… Après l’oiseau, le chat, les chasseurs, c’est au tour du canard de faire son apparition au Forum. « Imaginez, aux confins des forêts sibériennes, au temps des Tsars et des légendes, qu’un Vieil homme conçu à l’instar du Gepetto des contrées ensoleillées, non pas un pantin de bois mais de automates de métal, afin de combler sa solitude. Imaginez ces automates livrés à eux mêmes, vivants une histoire bien connue de tous … »


 


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F-ch-8Emilie Réan

« Les sculptures murales » de mon laboratoire artistique sont modelées avec des matériaux de récupération. Diverses fibres végétales, de l’argile, du plâtre et du papier mâché combinés, recouvrent des structures composées de fil de fer, de journaux et de cartons. Chaque oeuvre me permet d’expérimenter de nouveaux effets issus de mes recherches de matière. Au coeur de cette « matrice » naissent des embryons de formes où l’onirisme et l’allégorie prennent corps. Issues de l’héritage romantique et du symbolisme, mes préoccupations esthétiques se reflètent également dans le surnaturalisme. Sensations et fantasmes à l’image de nos songes les plus secrets m’inspirent une mythologie personnelle ineffable. Cette « manière de faire des mondes » imaginaires habités de créatures mystiques, suscite parfois le trouble chez le spectateur qui tente d’en cerner le mystère

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F-ch-1   Julien Granger

« les histoires banales d’un homme comme les autres. Depuis que je suis tout gamin, j’adore dessiner. Comme tout le monde ( enfin je pense ), j’ai rempli les marges de mes cahiers de dessin plutôt que de formules de maths compliquées.
Et puis, un jour, j’ai découvert la BD « Le Retour à la Terre » de Manu Larcenet, puis le « Combat Ordinaire » du même auteur. Et là, je me suis dit que moi aussi je pourrais raconter mes histoires ! Enfin, pourquoi pas … Et depuis, tous ce qui passe à ma portée se transporte dans mes dessins. Que ce soit des moments vécus, des réflexions personnelles sur des sujets d’actualité ou non, sérieux ou totalement débiles. Le seul but que je me donne est le suivant : peu importe que ce soit ludique, il faut que ce soit drôle !« 

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 La Décoration un demi ton au-dessus ! elouan.diese.over-blog.com

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F-ch-11Hugues Céard

« Dessinateur, illustrateur, j’aime à créer Histoires et personnages à travers des illustrations et des pages de Bandes-Dessinées.Mes univers peuvent être aussi colorés que sombres. Mes influences sont nombreuses : bandes-dessinées, cinéma, jeux vidéos, Arts Anciens et contemporains. Je travaille mon dessin en traditionnel. Je crayonne, encre au pinceau et met en couleur sur l’ordinateur ou la tablette graphique. »

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« Dans cette série de photos, nous nous sommes intéressés à l’étude du corps humain, de ses volumes à travers l’outil photographique, par le modelage de ceux-ci par la lumière.Le corps nu est içi présenté et interprété de manière topographique, à l’aide de raies d’ombre projetées sur le corps, comme la cartographie d’un territoire nouveau, vivant, que l’on peut modeler, manipuler. La recherche des formes est effectuée par l’orientation du corps et des ombres découpant ainsi esthétiquement les volumes. Ces formes rappellent des paysages, des collines, des valons et questionnent l’observateur sur la nature même du sujet photographié. Cette série apporte également une approche graphique di corps, proche du dessin au pinceau ou de la modélisation 3D. Les photos n’ont içi pas de titre, afin de laisser l’observateur découvrir ce territoire vierge, inconnu et pourtant si familier ».

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F-ch-18Anne-Charlotte Leroy

« Ce projet a été réalisé dans le cadre de ma formation en photographie réalisée en 2013, il s’agit de mon travail de fin d’étude, nécessaire pour l’obtention de mon diplôme. Il est né d’un goût pour l’imaginaire et a été inspiré par la mode, ainsi que par les modèles qui ont eu la patience et la gentillesse de donner de leur temps pour poser devant mon objectif. Mon travail puise à la fois dans mon imaginaire et dans mes rêves bien que le but initial était de revisiter certains contes tout en les transposant dans la société actuelle. »

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Raphaël Degrenne

« Mon travail artistique traite du dualisme qui peut exister entre la matière et l’esprit. Ma matière est solide et tangible, en revanche l’esprit est immatériel et mouvant. L’ homme peut se situer entre un monde stable de la matière et celui éphémère de la création Notre corps nous inscrit dans le temps, il subit les effets de l’extérieur, de ce qui est matériel. Ma démarche est une quête d’identité corporelle car comme le disait Maurice Merleau Ponty. « Je ne puis comprendre la fonction du corps vivant qu’en l’accomplissant moi-même ». Le fait de se dessaisir peu à peu de ce corps, en le mettant en scène au travers de différents médiums, me permet d’acquérir un regard extérieur sur qui je suis. »

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Simon Gauchet – La Mort de Dieu – Hommage à Hans Holbein

F-M-BastMaëlle Bastard  –  L’univers végétal et organique comme essence créative

« J’explore l’univers végétal pour la diversité de ses textures et de ses matières. C’ est pour moi l’occasion de confronter des formes et des couleurs offrant un nouveau regard sur cette vie organique. En effet, la nature offre à mes yeux une dualité intéressante à explorer à travers sa robustesse et sa fragilité. L’écorce symbolise cette association paradoxale.

Elle est un rempart contre les agressions extérieures, néanmoins son aspect irrégulier témoigne de la virulence du monde qui l’entoure. »

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Hélène Boisramé  – Perception d’un lieu

« Il est question d’une parcelle portuaire située à Saint-Malo, là où gisent les içi et là, filets, flotteurs et lests n outils de travail qu’une association de marins a mis en commun.

Mon premier, flotte et récolte les matières de la mer, s’imprégnant de résidus, opérant une transformation. Matières plastiques, maritimes et céramiques se confondent donnant lieu à une gamme de textures à partir de détails observés.
Mon second est entre deux eaux. Encerclant le filet, maintenant dans les abysses. Le protégeant de ses allées et venues entre terre et mer. Je l’élève et l’anime par variations. Il était noir, le voilà qui se colore et se décolore, encerclant maintenant des points de vue sur le paysage de mes souvenirs.

Mon tout est une inspiration qui évoque par des objets céramiques ma perception de cette parcelle portuaire. Invitant  le spectateur à porter plus d’attention aux prochains lieux qu’il croisera. »

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F-ch-34Tancrède Agostini

« Ces « photo-peintures » sont le résultat d’une recherche sur la peinture et les relations qu’elles peuvent entretenir avec les autres modes de représentations, plus modernes, en particulier avec la photographie. Ces pièces sont présentées avec la volonté de questionner le statut des outils de représentation et le statut des oeuvres crées grâce à ces outils. »

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Pierre-Yves Gaulard

« Un voyage au coeur de la zone interdite de Tchernobyl1970, dans la République socialiste soviétique d’Ukraine, on inaugure en grande pompe la vile nouvelle de Pripiat, un ensemble moderne comme les soviétiques savaient les faire. De grandes avenues au cordeau, des immeubles de logement tous identiques, écoles, supermarchés, hôtels …
Tout içi est tourné vers l’avenir et vers la toute nouvelle centrale nucléaire de Tchernobyl, toute proche promesse alors d’un futur à l’énergie abondante et d’un emploi sûr et bien rémunéré dans une URSS alors en proie aux restrictions. Pripiat était alors considéré comme une « ville modèle » de l’architecture soviétique, possédant des logements de bonne qualité, une voirie dans un état correct ainsi que des équipements culturels : jardins publics, installations sportives,
cinémas, théâtres… Jusqu’içi tout va bien.
Le 26 avril 1986, à 1 heure 23, une explosion se produit à la centrale, le réacteur numéro 4 explose. L’explosion fait voler de nombreux débris radioactifs en l’air.
Le lendemain, les habitants de Pripiat ne sont pas mis au courant de l’accident. Aucune mesure de protection n’est prise et la vie suit son cours, bien que les habitants observent un imposant ballet d’hélicoptères depuis le toit des immeubles. Les enfant, eux, ne se rendent compte de rien et attendent avec impatience l’inauguration du nouveau parc d’attractions prévu quatre jours plus tard, où ils trouveront grande roue, manèges et autres auto-tamponneuses…

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Très vite Moscou apprend la catastrophe, mais la désinformation à l’intérieur du système soviétique est telle que le Chef de l’Etat Soviétique de l’époque Mikhaïl Gorbatchev mettra plus de deux heures avant  de savoir ce qui se passe réellement. Des unités militaires sont envoyées sur place dans la précipitation; mais les passants ne s’en préoccupent pas. Les militaires constatent que par endroits le taux de radiation dépasse les 1 röntgen ( 0,258 mC/kg ).
Une unité est envoyée au pied de la centrale, et les compteurs s’affolent. le 27 avril, la population est, enfin , évacuée. Tous les habitants partent en ne prenant avec eux
que le strict nécessaire. La consigne donnée étant de ne rien emporter, les autorités ayant annoncé un retour sous trois jours.
L’évacuation s’est faite dans l’urgence. Les bus chargés d’évacuer toute la population forment un convoi long de 20 kilomètres. Depuis, personne n’est revenu à Priapat.
Tous les effets des habitants étant restés tels quels, figés dans le temps à l’instar d’un Pompéi du XXIème siècle où la nature reprend ses droits, effaçant peu à peu les traces de la civilisation. Brique par brique, tout disparaît sous les assauts d’un ennemi que les soviétiques n’avaient pas envisagé : la Nature, qui,  inlassablement, grignote les plaques de béton et les peintures, nous laissant une vision implacable de ce qu’il restera de nous et de notre civilisation si nous venions à disparaître. »

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Marine Ourselin  – Impressions Vaporeuses – cire savon

F-ch-28Mathieu Coquerelle

« Après avoir partagé notre quotidien, dans une relation parfois affective, les objets que nous possédons sont jetés, abandonnés puis rapidement oubliés et remplacés.
Par manque d’utilité, ils sont déposés le temps d’une journée devant notre porte et disparaissent tout aussi rapidement, emportés par quelqu’un d’autre pour être réutilisés, recyclés ou tout simplement détruits au coeur d’une décharge. Photographiés tels quels, dans la rue, avec une composition pouvant faire penser à une mise en scène, sans altération,  les objets paraissent comme dans la vitrine d’un magasin. Au delà de leur utilité pratique et réconfortante, est posée la question de leur nature éphémère, de leur consommation, marqués par l’histoire riche et commune de ceux ou de celles qui les ont déposés là.
Ces instantanés sont autant de rencontres impromptues; de ces objets, comme personnifiés,  rayonne une âme interrogeant notre rapport social à eux. »

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 Kevin Ruellan   –  Cartomancie

« Perception du territoire d’un attachement à, la terre, lignes de vies scarifiées sur des mains du quotidien tendues vers nous. Hommes et Femmes de la rue, sans domicile fixe. Vaisseaux virtuels dont le traçé peut laisser penser à une représentation anatomique, mais nous sommes içi dans une projection des origines, d’une histoire, de frontières. Quelles villes, quels chemins, quelles attaches sur ces mains marquées ?
« Cartomancie » présuppose une oeuvre plus générale sur la notion de frontière, d’attachement et de représentation des territoires, toujours inscrite sur nos corps. »

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Javier Belmont et Camille Dufour

« Plus que tout autre contexte, le couple impose la confrontation quotidienne d’une réalité que chacun observe et vit à sa manière. Effet miroir, contraste ou opposition, elle n’en offre pas moins l’occasion d’une rencontre qui se noue à chaque instant. Nous avons pris le parti de fondre nos regards, tant pour effacer toute frontière,  aspérité ou divergence, que pour appuyer l’écho que nous renvoient ces images ou affirmer l’individualité indélébile de la personnalité comme du point de vue en superposant nos clichés, tous pris avec smartphone. Javier et Camille vous livrent le fruit d’une vie qui leur est commune : la « vie à deux », ce défi-compromis permanent où, comme nous l’avons fait pour ces images, il faut à tout moment être prêt à céder de son terrain à l’autre. »




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Adrien Leguay

« Des personnages de papier prennent vie et retracent sous forme de scénettes les jeux d’enfants auxquels nous avons tous joué.

Dès la conception du projet, je voulais attaquer frontalement le sujet Jeux d’Enfants

sous forme d’u travail plastique plutôt qu’inscrit dans des situations réelles trop « aisées ».
Mon intention était de les rendre drôles, malicieux et au final très vivants.
Il prennent vie et se dissipent, si bien que j’ai cru à plusieurs fois, en perdre le contrôle.
Ce sont des êtres intrépides qui n’en font qu’à leur tête et qui ont leur propre personnalité. »



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Léo Lesault

« Totalement autodidacte, je peins par passion, recherche, mais aussi par besoin. La majorité de mes peintures sont abstraites, car pour moi l’abstrait est beaucoup plus figuratif que le figuratif en lui-même.J’ai une grande attirance pour le noir et le bleu. Ce sont les couleurs qui m’inspirent le plus et avec lesquelles je me sens le plus à l’aise. Elles composent , donc, la plupart de mes toiles. Les expositions ont pour moi un rôle de partage.
Elles me permettent aussi de découvrir leur vision des choses. j’aime que l’on me signale des détails que je n’avais pas remarqué sur mes travaux.
J’aime par dessus tout échanger avec ceux qui aiment et plus encore avec ceux qui n’aiment pas, parceque toute critique  est intéressante et me fait avancer. »

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Paulina Okurowska

« Mon travail consiste à écouter la matière.

Au fil des recherches, des expérimentations, des créations, j’essaye d’en extraire son essence, son intelligence.

C’est avant tout un laboratoire, une recherche presque scientifique.
C’est ainsi que je suis arrivée au monochrome et à l’ardoise.
Le noir et blanc étant autant l’absence de couleur comme sa saturation.
La matière elle-même devient ainsi couleur.

La couleur est visible au toucher. »

American Forest

 

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Julien Diologent

« Un artiste hors du temps « le Land Art » est un dialogue subtil avec la nature.

Ne pas la prendre de force. La recevoir comme un cadeau.

C’est ce qui nous touche instantanément devant les épreuves photographiques de Julien Diologent.
On peut ressentir la pudeur de son approche, la délicatesse de chaque geste. Il n’impose pas sa propre logique à la nature. De ce fait, l’intervention humaine est quasi-indétectable. Chaque photographie comme un aphorisme à méditer, à ressentir, hors du mental, hors du temps.
C’est presque une photographie qui s’écoute. »
Scorpène

F-ch-43F-ch-41Arnaud Champagne

« Né en 1998, c’est dès l’école primaire qu’Arnaud se passionne pour la création plastique. Très tôt,  ses productions scolaires révèlent une réelle sensibilité et un regard déjà très fin sur la représentation qu’il a du monde. Il révèle un appétit insatiable à l’égard de la création et ses idées sont inépuisables. Il peint, il construit, il découpe, il colle, il chemine … puis très vite il photographie.
A l’âge de 12 ans ses parents lui offrent son premier appareil photo. C’est la révélation : Arnaud ne quittera plus son boitier qui l’accompagnera partout comme faisant partie intégrante de lui. Arnaud n’a de cesse de photographier ce qui l’entoure : les paysages, les autres, ses amis et aussi lui-même.
A la manière d’u peintre, il construit ses photos peu à peu par couches successives. Minutieusement, il analyse sa photographie, la croise avec une autre, la superpose à un décor, se met en scène … Il donne alors vie à une photo irréelle construite à partir de scènes et d’éléments réels.
Ses photographies sont empreintes d’une poésie et d’une grande sensibilité. »

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Lumières oubliées   –  Une exposition originale de Romain Gibier et Antony Gomes

« Découvrez une mise en couleurs et lumières de nuit. Ces lieux sont soit abandonnés soit communs mais atypiques.
Ils possèdent une architecture ou des décors intéressants. Tous les effets, couleurs et motifs sont réalisés directement lors de la prise de vue.
Aucune couleur n’est et ne sera rajoutée en post-production. Nous avons utilisé des lampes torches, flash, cerceaux de lumière et gélatines afin de réaliser nos différentes créations.
Ce travail reflète une recherche approfonfie dans nos villes et régions afin de mettre en avant la beauté de ces lieux.
Notre pays regorge de lieux qui attendent d’être éclairés de nuit. »

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 Adeline Cunin

« Pris sur le vif, mes croquis présentent le pays de Saint-Malo à travers son patrimoine architectural et maritime.

Ces témoignages se différencient en fonction du temps passé, de l’outil, des conditions extérieures …

C’est un travail de terrain et d’investigation. »

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Véronique Buist

« Les rencontres impromptues, les conversations, les souvenirs, la relation au temps :

tout de l’être humain m’intrigue et m’inspire.
Ma démarche artistique s’articule autour de l’image, réelle ou créée, qui met en lumière les détails et révèle le lien entre un sujet et son environnement.

L’utilisation de différents médiums – photographie, collage, dessin, écriture – s’avère être pour moi la meilleure façon d’illustrer ces « microsituations », à la manière d’une fabrication de souvenirs. »

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 « Igor » Thomas Hay

« Photographies nées de la lumière et nourries des ténèbres. Une alchimie unique, originale et non duplicable.

Le film instantané devient cet être unique, issu du chaos tel la mémoire primordiale de ces humains absents de tous les clichés.

Les réactions chimiques, mécaniques et environnementales faisant leur Grand-Oeuvre. »

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Mailis Pendu

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Pauline Voge

« L’idée des montages photographiques est venue suite au recadrage de clichés de corps humains nus. L’aspect graphique poussé ainsi fait perdre de vue l’aspect humain. Cette série m’a permis de retravailler en noir et blanc pour accentuer le mouvement interne suscité part les rythmes et les répétitions. »

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Hervé Lanig – TRASH

« Série de toiles conçues autour d’un thème central « La Ville Nomade », j’étudie ce thème depuis une dizaine d’années avec des techniques mixtes, allant de la peinture à l’huile  à la bombe en passant par des matériaux de récupération. Certains de mes travaux se rapprochent du street-art ou art de rue.

Des paysages tantôt en suspension, tantôt en mouvement, mais qui à chaque fois évoque un sentiment univoque de voyage et de dépaysement.

Technique inspirée du « Dripping », le contour noir représente le goudron et le pétrole. Le but est de peindre sans toucher la toile.« 

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The Battle of the Jerseys

          Paul Calloc’H – La petite famille d’Otto

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Anaëlle Berthelot  –  Les échappées-mer

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Yohann Reverdy    Esthétique noir et blanc

« Une série de photos noir et blanc, plutôt contrastées, marquées par des formes et des lignes  – horizontales, verticales, obliques – Dans ma pratique photographique quotidienne, j’accorde une attention toute particulière à la composition des éléments dans l’image et notamment la géométrie. J’aimerais ainsi montrer le potentiel graphique de lieux, de scènes et de détails, accentué d’ailleurs par le noir et blanc. www.yohannreverdy.com

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 Julien Bottone  –   designer

« Fasciné depuis toujours par les oeuvres de Pierre Auguste Renoir, pour la thématique récurrente et le traitement pictural de la Féminité  et de la Sensualité, des ombres et des lumières et par les sculptures de Constantin Brancusi, pour son fabuleux travail de synthèse des formes, allant à l’essentiel, je peux aujourd’hui avouer avec sincérité que ces deux artistes m’ont le plus inspiré dans mon chemin artistique et sont à l’origine de ma vocation. »

F-CH-8-2Antonin Mahévas

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Sources :  

forumdesarts@saint-malo.fr / www.ville-saint-malo.fr

Événement organisé par la ville de Saint-Malo

Service Information Jeunesse et Animation à la Ville
Centre de la Vallée S. Allende – Rue Salvador Allende – 35400 Saint-Malo






                                            


Emeraude Journal Infos – Photos Patrick Desjardins © – Tous droits réservés

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